(http://www.webmartial.com/images/kendo.gif)
"Voie du sabre"
Présentation
Art martial du maniement du sabre (ken), ou katana (http://www.webmartial.com/katana.html). Il se pratique aujourd'hui avec un shinai (sabre en bambou), les combattants portent des protections. Le sabre mesure 1,20 m de long. L'armure (bogu) se compose d'une protection faciale (men), du plastron (do), de gants épais (kote), d'une protection des hanches et du bas-ventre (tare). Le kendoka porte sous l'armure un "hakama" (jupe pantalon plissée traditionelle) qui dissimule les pieds.
Historique
La première mention de l'art du sabre au Japon date de 789. Le kendo était autrefois appelé ken-jutsu, ken-no-michi et gekken à l'époque Meiji (1868-1912). Cette discipline était déjà utilisé par les guerriers japonais (bushi) depuis longtemps lorsque les samurai le découvrèrent au XIIIe siècle. Le ken-jutsu, interdit en 1876, fut transformé en sport (kendo) par Sakakibara Kenkichi (1830-1894), lorsque les samurai n'eurent plus le droit de porter le sabre. La première académie de kendo fut fondée à Tokyo en 1909. Au XXe siècle, le kendo connut un essor très rapide en Angleterre, puis dans toute l'Europe. Les premiers Championnats du monde eurent lieu en 1970. Cet art martial est aujourd'hui placé sous l'autorité de l'International Kendo Federation. Au Japon, les pratiquants sont plus de deux millions. Les licenciés sont également nombreux aux États-Unis, en Europe, au Brésil, en Argentine, à Taiwan, en Corée, aux Philippines et en Australie. La France compte quelques milliers de licenciés.
Philosophie
Le but du kendo va bien au-delà de la maîtrise du sabre : il vise à procurer force de caractère, équilibre entre le corps et l'esprit, l'harmonie de l'esprit sain dans un corps sain.
(http://www.webmartial.com/images/kote.gif)
Techniques
Les principales techniques d'attaque sont les suivantes :
- coup vertical en direction du front (o-shomen)
- coup oblique en direction de la tempe gauche (hidari-men)
- coup oblique en direction de la tempe droite (migi-men)
- coup descendant sur le côté droit du plastron (migi-do)
- coup descendant sur le côté gauche du plastron (gyaku-do)
- coup sur le poignet droit (kote)
- coup sur le poignet gauche (hidari-kote)
- coup d'estoc à la gorge (tsuki) : cette dernière attaque ne s’effectue pas en coupant mais en piquant. Utilisée en combat, cette technique plus agressive est un signe de défi et incite généralement l’adversaire qui en fait les frais à plus d’engagement encore.
Les déplacements :
- ayumi ashi : marche normale
- okuri ashi : déplacement du 1er pied dans la direction où l’on va
- tsugi ashi : déplacement du 2e pied au niveau du 1er puis okuri ashi
- hiraki ashi : déplacement entre 30° et 45° par rapport à l’axe de l’adversaire
- suri ashi : pieds glissant au sol
- tobi komi : venir en frappant du pied
Les distances :
- too ma : grande distance
- ni soku ittoo no ma : intervalle de 2 pas 1 sabre
- issoku ittoo no ma : intervalle de 1 pas 1 sabre
- chika ma : courte distance
- tsuba zeriai : garde contre garde
- kamae : en garde
Les gardes :
- chudan no kamae : garde moyenne
- seigan no kamae : garde moyenne mais pointe dirigée vers l’œil gauche
- joodan no kamae : garde haute
- gedan no kamae : garde basse
- hassho no kamae : sabre 45° en arrière tsuba (garde) à hauteur de la bouche
- waki no kamae : garde de côté 45° vers le bas tranchant incliné
- in no kamae : variante ressemblant à hassho
- yoo no kamae : variante autre côté, yo = positif, in = négatif
Suburi – Les exercices de frappes :
- jooge buri : de haut en bas
- naname buri : de haut en bas mais en oblique
- zenshin kotai shomen uchi : frapper shomen en avançant puis en reculant
- zenshin men : armer en reculant et shomen en avaçant
- haya suburi : idem, mais suburi rapide, préparation aux oji waza ###lien vers l'emplacement oji waza###
Les frappes :
- shomen uchi : frappe du shomen (de face)
- yoko men uchi : côté latéral de la tête (tempe)
- sayu men chi : frappe d’abord tempe gauche puis la droite
- kote uchi : frappe au poignet
- doo uchi : frappe du tronc
- tsuki : frappe de pointe au nodo (gorge) ou mune (poitrine).
Un coup n’est valable en kendo que lorsque le combattant exécute la frappe avec détermination, une posture adéquate, la partie tranchante de son shinaï (datotsu-bu) correctement orientée sur une cible valable (datotsu-bui) de l’adversaire, et vigilance après la frappe (zanshin).
Les actions :
- seme : attaquer en pénétrant (du verbe semeru)
- hike : reculer (du verbe hiku)
- hiki waza : technique en reculant
- shikake waza : technique où l’on prend l’initiative
- oji waza : technique en réponse à une attaque
- debana waza : technique exécutée dans l’intention d’attaquer
- harai waza : technique où l’on chasse l’arme de l’axe de bas en haut par un mouvement en ellipse
- hari waza : chasser en frappant latéralement l’arme de l’adversaire
- osaete waza : technique où l’on appuie légèrement sur le sabre de l’adversaire
- uchi otoshi waza : technique où l’on frappe le sabre adverse de haut en bas
Toutes les techniques où l’on prend l’initiative peuvent être exécutées en omote (à l’endroit, flanc gauche du sabre) ou en ura (à l’envers, flanc droit du sabre).
Oji waza – Les réponses à une attaque :
- nuki waza : technique d’évasion, d’esquive
- suri age waza : technique en « glissant, soulevant » comparable à harai waza
- kaeshi waza : technique où l’on retourne l’action
Le kikentai
Une coupe est considérée comme valable lorsque elle répond aux conditions de "kikentai no uchi" (ou kikentai ichi), soit l'unité entre le "ki" (esprit, énergie) symbolisé par le kiai (forte expiration ventrale), le "ken", sabre et le "tai", le corps. Comme les autres art martiaux japonais, il accorde une grande importance au travail du hara. On ne coupe pas avec les bras, on coupe avec les hanches.
L’importance du kiai
Le kiai est un cri obtenu par une forte expiration ventrale. Il permet de libérer les efforts au moment de l'assaut. S'il ne porte pas ce nom, on en voit souvent la manifestation chez les joueurs de tennis lors de la frappe de la balle ou chez les haltérophiles lors de l'arrachement des poids. En kendo on enseigne aux débutants à crier le nom de la partie visée par la frappe (kote, men, do) pour développer le kiai. Au fil de la progression, le cri sera remplacé par un kiai plus personnel.
Les facteurs de progression du kendo (par ordre d'importance) :
1. ICHI GAN : les yeux, la façon de se comporter, comment voir et être vu
2. NI SOKU : les pieds, c'est-à-dire le déplacement par rapport à l'attaque
3. SAN TAN : le courage, la technique juste correspondant à l'opportunité
4. SHI RIKI : la force, c'est-à-dire la détermination dans la coupe, dans l'engagement
Les quatre faiblesses (SHIKAI) à surmonter pour progresser :
1. KYO : la surprise
2. KU : la peur
3. GI : le doute
4. WAKU : la perplexité
L’étiquette du dojo
Le Rei (salut respectueux)
Comme dans tout art martial, on salue le dojo en y entrant et en sortant afin de témoigner à ce lieu d’entraînement précieux, sinon sacré, son remerciement et son respect parce que le dojo est un lieu qui offre l’occasion de cultiver et l’esprit et le corps.
De la même manière, on salue :
- le shihan ou sensei (maître)
- l’adversaire, qu’il soit sempaï (élève plus gradé), dohaï (élève aussi gradé) ou kohaï (élève moins gradé que soi)
en prononçant :
- au début de chaque rencontre « onegaïshimasu » (donnez-moi une leçon s’il vous plaît)
- à la fin de chaque rencontre « domo arigato gozaïmashita » (je vous remercie infiniment).
Grâce au maître, on peut apprendre de nouvelles techniques, apercevoir ses défauts techniques ou ses faiblesses mentales, les corriger et ainsi atteindre un niveau technique et mental plus élevé.
Grâce aux autres élèves, on peut pratiquer et perfectionner les techniques enseignées, mesurer son propre niveau technique et mental.
Grades et titres
Il existe deux classements, un pour les débutants et un pour les pratiquants confirmés. Pour les débutants, les grades vont du 6e au 1er kyu (le plus élevé), pour les confirmés, du 1er au 8e dan.
Parallèlement aux dan existe une échelle de titres d’enseignants: Renshi, Kyoshi et Hanshi, le titre de Hanshi (Maître) étant le plus élevé. Les titres sont délivrés sur examen écrit mais le candidat doit remplir un certain nombre de conditions dont le grade : 6e dan au moins pour Renshi, 7e dan pour Kyoshi et 8e dan pour Hanshi.
Passages de grade
Pour les passages de kyu, l’épreuve comprend l’exécution des kata ainsi qu’un ou deux combats. Sont évalués la précision, l’engagement, l’intensité, la combativité, le kiai, et toutes les composantes du kikentai.
Les dan sanctionnent la réussite à un examen comprenant une épreuve écrite (jusqu’au 5e dan), une épreuve pratique constituée de deux combats d’une minute trente environ avec deux candidats différents, et d’une épreuve de kata où selon le grade présenté le candidat devra réaliser une partie ou la totalité des kata de kendo. Le jury est constitué d’examinateurs dont le nombre (4 ou 6) et le grade (minimum 5e dan) est fonction du grade présenté. Le grade est octroyé à la majorité des voix du jury. Outre un âge minimum et le fait de pouvoir justifier de trois licences pour le premier dan, la condition principale pour présenter un grade est l’ancienneté dans le grade acquis. Cette ancienneté augmente avec le grade présenté. Il faut au minimum 2 ans à un 2e dan qui vient d’obtenir son grade pour présenter le 3e dan et 6 ans à un 6e dan pour pouvoir présenter le 7e dan. La durée minimum entre grades est divisée par 2 pour les candidats de plus de 60 ans.
Compétitions
Les Règles
En compétition les combats (shiai) sont arbitrés par trois juges. Le shiai se déroule dans une aire de combat (shiai-jo) de 11 m de côté. Un combat se dispute en trois points maximum (sanbon shobu) et dure trois à cinq minutes. Le vainqueur est le premier à marquer deux points avant la fin du temps réglementaire, ou celui qui a marqué un point à la fin du temps. En cas d’égalité et en match individuel, une prolongation (encho) a lieu, sans limite de temps, jusqu’à ce qu'un des combattants marque un point.
Pour ceci, quatre zones sont valides, toutes protégées par des renforcements particuliers de l’armure : le sommet de la tête (men), les poignets (kote), les flancs du tronc (do) et la gorge (mune-tsuki).
Les sorties du shiai-jo, la perte du shinaï, les comportements violents ou inadaptés, sont sanctionnés par un avertissement (hansoku). Deux hansoku donnent un point à l’adversaire.
Ces règles générales peuvent être adaptées (notamment la durée) selon les formules de compétition et l’âge des compétiteurs.
En combat par équipe, les matches nuls à la fin du temps réglementaire ne donnent pas lieu à prolongation. En cas d’égalité, un combat supplémentaire peut avoir lieu entre des représentants des deux équipes.
L’arbitrage
En compétition, l’arbitrage est assuré par trois arbitres : l’arbitre principal ou arbitre central (chushin), assisté de deux autres (fukushin).
Chaque arbitre tient un drapeau dans chaque main : un drapeau rouge et un drapeau blanc. Chacun des combattants porte, attaché au dos, un ruban de couleur (tasuki) : rouge pour l’un et blanc pour l’autre.
Les arbitres forment à eux trois un triangle autour des deux combattants afin qu’il y ait toujours au moins deux arbitres qui soient en position pour voir les détails du combat.
C'est le chushin qui donne les ordres de début et de fin des combats, annonce les points et donne les avertissements.
Pour qu'un point (ippon) soit accordé, deux arbitres au moins doivent lever le drapeau de la couleur du combattant qui a marqué le point.
Compétitions internationales
La Fédération Internationale de Kendo (FIK) organise une fois tous les trois ans les championnats du monde de kendo (WKC) alternativement dans un pays membre des zones Amériques, Asie et Europe.
Les WKC se composent d’un championnat individuel et d’un championnat par équipes nationales pour les hommes et pour les femmes. Le championnat par équipe hommes est la compétition phare qui clôt les WKC.
Fédérations
Fédérations internationales
Fédération Internationale de kendo : http://www.kendo-fik.org/ (http://www.kendo-fik.org/)
All nippon kendo federation : http://www.kendo.or.jp/ (http://www.kendo.or.jp/)
Fédération européenne de kendo : http://www.ekf-eu.com/ (http://www.ekf-eu.com/)
Fédérations nationales
Fédération allemande de kendo : http://www.dkenb.de/ (http://www.dkenb.de/)
Fédération belge de kendo : http://www.abkf.be/ (http://www.abkf.be/)
Fédération britannique de kendo : http://www.kendo.org.uk/ (http://www.kendo.org.uk/)
Fédération finlandaise de kendo : http://www.kendoliitto.net/ (http://www.kendoliitto.net/)
Fédération française de Judo, Jujitsu, Kendo et Disciplines Associées : http://www.ffjudo.com/ (http://www.ffjudo.com/)
Fédération hongroise de kendo : http://www.kendo.hu/ (http://www.kendo.hu/)
Fédération suisse de kendo : http://www.kendo.ch/ski/index.php (http://www.kendo.ch/ski/index.php)
"Voie du sabre"
Art martial du maniement du sabre (ken). Il se pratique aujourd'hui avec un shinai (sabre en bambou), les combattants portent des protections Le sabre mesure 1,20 m de long. L'armure (bogu) se compose d'une protection faciale (men), du plastron (do), de gants épais (kote), d'une protection des hanches et du bas-ventre (tare). Le kendoka porte sous l'armure un "hakama" (jupe pantalon plissée traditionelle) qui dissimule les pieds.
Les seules coupes valables sont les suivantes :
- coup vertical en direction du front (shomen)
- coup oblique en direction de la tempe gauche (hidari-men)
- coup oblique en direction de la tempe droite (migi-men)
- coup descendant sur le côté droit du plastron (migi-do)
- coup descendant sur le côté gauche du plastron (gyaku-do)
- coup sur le poignet droit (kote)
- coup sur le poignet gauche (hidari-kote)
- coup d'estoc à la gorge (tsuki)
Une coupe est considérée comme valable lorsque elle répond aux conditions de "kikentai no uchi" (ou kikentai ichi), soit l'unité entre le "ki" (esprit, énergie) symbolisé par le kiai (forte expiration ventrale), le "ken", sabre et le "tai", le corps.
Comme les autres art martiaux japonais, il accorde une grande importance au travail du hara. On ne coupe pas avec les bras, on coupe avec les hanches.
Un combat de compétition(shiai) se dispute en deux points et dure trois à cinq minutes.
Le but du kendo va bien au-delà de la maîtrise du sabre : il vise à procurer force de caractère, équilibre entre le corps et l'esprit, l'harmonie de l'esprit sain dans un corps sain.
Historique
La première mention de l'art du sabre au Japon date de 789. Le kendo était autrefois appelé ken-jutsu, ken-no-michi et gekken à l'époque Meiji (1868-1912). Cette discipline était déjà utilisé par les guerriers japonais (bushi) depuis longtemps lorsque les samurai le découvrèrent au XIIIe siècle. Le ken-jutsu, interdit en 1876, fut transformé en sport (kendo) par Sakakibara Kenkichi (1830-1894), lorsque les samurai n'eurent plus le droit de porter le sabre. La première académie de kendo fut fondée à Tokyo en 1909. Au XXe siècle, le kendo connut un essor très rapide en Angleterre, puis dans toute l'Europe. Les premiers Championnats du monde eurent lieu en 1970. Cet art martial est aujourd'hui placé sous l'autorité de l'International Kendo Federation. Au Japon, les pratiquants sont plus de deux millions. Les licenciés sont également nombreux aux États-Unis, en Europe, au Brésil, en Argentine, à Taiwan, en Corée, aux Philippines et en Australie. La France compte quelques milliers de licenciés.
(je ne dis pas non, mais c'est la première fois que je vois cet historique. Source? Il y a quand même des confusion, le kenjutsu n'a jamais été interdit, seulement le port du sabre (et les "subvention" aux écoles). Le kendo existait avant l'ére meiji, il est apparu fin edo. Sakakibara Kenkichi n'a rien transformé, il faisait des démo pour pas cher ce qui a redonné de l'intérêt pour le sabre. Donc je doute.
Alors, je m'y attèle, mais les articles existant déjà sur wikipédia ou le site officiel du CNK sont très bien, mieux que toutes les corrections que je pourrai apporter. Pourquoi ne pas les reprendre tout simplement?
Si l'on se contente de recopier Wikipédia, alors Wikimartial serait juste une simple copie de Wikipédia, et donc Wikimartial n'aurait aucun intérêt.
La recherche bibliographique est une chose sérieuse à laquelle je participe volontier, l'écriture selon des connaissances approximatives enlève juste toute crédibilité à la démarche, et si c'est de ça qu'il s'agit, je me retire.
Une coupe est considérée comme valable lorsque elle répond aux conditions de "kikentai no uchi" (ou kikentai ichi), soit l'unité entre le "ki" (esprit, énergie) symbolisé par le kiai (forte expiration ventrale), le "ken", sabre et le "tai", le corps.
Comme les autres art martiaux japonais, il accorde une grande importance au travail du hara. On ne coupe pas avec les bras, on coupe avec les hanches.
http://www.cnkendo-da.com/disciplines/kendo/presentation.html
Le kiai est un cri obtenu par une forte expiration ventrale. Il permet de libérer les efforts au moment de l'assaut. S'il ne porte pas ce nom, on en voit souvent la manifestation chez les joueurs de tennis lors de la frappe de la balle ou chez les haltérophiles lors de l'arrachement des poids. En kendo on enseigne aux débutants à crier le nom de la partie visée par la frappe (kote, men, do) pour développer le kiai. Au fil de la progression, le cri sera remplacé par un kiai plus personnel.
Historique <- à vérifier
La première mention de l'art du sabre au Japon date de 789. Le kendo était autrefois appelé ken-jutsu, ken-no-michi et gekken à l'époque Meiji (1868-1912). Cette discipline était déjà utilisé par les guerriers japonais (bushi) depuis longtemps lorsque les samurai le découvrèrent au XIIIe siècle. Le ken-jutsu, interdit en 1876, fut transformé en sport (kendo) par Sakakibara Kenkichi (1830-1894), lorsque les samurai n'eurent plus le droit de porter le sabre. La première académie de kendo fut fondée à Tokyo en 1909. Au XXe siècle, le kendo connut un essor très rapide en Angleterre, puis dans toute l'Europe. Les premiers Championnats du monde eurent lieu en 1970. Cet art martial est aujourd'hui placé sous l'autorité de l'International Kendo Federation. Au Japon, les pratiquants sont plus de deux millions. Les licenciés sont également nombreux aux États-Unis, en Europe, au Brésil, en Argentine, à Taiwan, en Corée, aux Philippines et en Australie. La France compte quelques milliers de licenciés.
(je ne dis pas non, mais c'est la première fois que je vois cet historique. Source? Il y a quand même des confusion, le kenjutsu n'a jamais été interdit, seulement le port du sabre (et les "subvention" aux écoles). Le kendo existait avant l'ére meiji, il est apparu fin edo. Sakakibara Kenkichi n'a rien transformé, il faisait des démo pour pas cher ce qui a redonné de l'intérêt pour le sabre. Donc je doute.
le kenjutsu n'a jamais été interdit, seulement le port du sabre (et les "subvention" aux écoles).
Le kendo existait avant l'ére meiji, il est apparu fin edo.
Art martial du maniement du sabre (ken). Il se pratique aujourd'hui avec un shinai (sabre en bambou), les combattants portent des protections. Le sabre mesure 1,20 m de long. L'armure (bogu) se compose d'une protection faciale (men), du plastron (do), de gants épais (kote), d'une protection des hanches et du bas-ventre (tare). Le kendoka porte sous l'armure un "hakama" (jupe pantalon plissée traditionelle) qui dissimule les pieds.
Philosophie
Le but du kendo va bien au-delà de la maîtrise du sabre : il vise à procurer force de caractère, équilibre entre le corps et l'esprit, l'harmonie de l'esprit sain dans un corps sain.
Kenji Tokitsu avait traduit une partie de sa vie mais je ne retrouve plus le site ou je l'avais lu, je ne pourrais donc pas vous en faire profiter #larmes#
Personnellement, je pense que le kendo est une des disciplines qui permet d'aller tres loin dans la connaissance de soi.... surtout si on a le "mode d'emploi " avec. ;-)p
Vous auriez pas une liste d'emails de contacts de vos clubs au comité national de Kendo ? Ce serait bien de contacter les responsables de clubs de kendo pour qu'ils ajoutent leurs clubs dans le moteur de recherche de clubs de Webmartial.
Techniques
Les facteurs de progression du kendo (par ordre d'importance) :
1. ICHI GAN : les yeux, la façon de se comporter, comment voir et être vu
2. NI SOKU : les pieds, c'est-à-dire le déplacement par rapport à l'attaque
3. SAN TAN : le courage, la technique juste correspondant à l'opportunité
4. SHI RIKI : la force, c'est-à-dire la détermination dans la coupe, dans l'engagement
Les quatre faiblesses (SHIKAI) à surmonter pour progresser :
1. KYO : la surprise
2. KU : la peur
3. GI : le doute
4. WAKU : la perplexité
Je me permets deux petits (et modestes) compléments en ce qui concerne la pratique et la philosophie du kendo.CiterArt martial du maniement du sabre (ken). Il se pratique aujourd'hui avec un shinai (sabre en bambou), les combattants portent des protections. Le sabre mesure 1,20 m de long. L'armure (bogu) se compose d'une protection faciale (men), du plastron (do), de gants épais (kote), d'une protection des hanches et du bas-ventre (tare). Le kendoka porte sous l'armure un "hakama" (jupe pantalon plissée traditionelle) qui dissimule les pieds.
Pour l'exécution des kata (enchaînements des techniques qui doivent être exécutées de façon fluide et rigoureuse mais sans porter les coups), le kendoka conserve uniquement le tare et remplace le shinai par un bokken (sabre en bois).CiterPhilosophie
Le but du kendo va bien au-delà de la maîtrise du sabre : il vise à procurer force de caractère, équilibre entre le corps et l'esprit, l'harmonie de l'esprit sain dans un corps sain.
Le but du kendo va bien au-delà de la maîtrise du sabre : la pratique du kendo consiste à exercer sa volonté, pas nécessairement en l'imposant à son adversaire, mais avant tout en la faisant ressentir par la posture, l'intensité du regard, l'engagement, la détermination dans l'attaque, la vigilance.
Parce qu'il exige la synchronisation des mouvements du corps avec l'intention de l'esprit, le kendo tend à procurer force de caractère, équilibre entre le corps et l'esprit, l'harmonie de l'esprit sain dans un corps sain.
Peut-être d'autres contributions à venir avec des précisions sur l'historique et les techniques : je me replonge dans mes lectures...
Quels sont tes sources pour toutes ces informations ? ???
Pour moitié environ, elles proviennent de documents techniques que nous avons préparés avec le club. Pour l'autre partie, il s'agit de connaissances personnelles, occasionnellement complétées en piochant des infos sur le site du CNK.
Techniques
: cette dernière attaque ne s’effectue pas en coupant mais en piquant. Utilisée en combat, cette technique plus agressive est un signe de défi et incite généralement l’adversaire qui en fait les frais à plus d’engagement encore.
Les déplacements :
- ayumi ashi : marche normale
- okuri ashi : déplacement du 1er pied dans la direction où l’on va
- tsugi ashi : déplacement du 2e pied au niveau du 1er puis okuri ashi
- hiraki ashi : déplacement entre 30° et 45° par rapport à l’axe de l’adversaire
- suri ashi : pieds glissant au sol
- tobi komi : venir en frappant du pied
Les distances :
- too ma : grande distance
- ni soku ittoo no ma : intervalle de 2 pas 1 sabre
- issoku ittoo no ma : intervalle de 1 pas 1 sabre
- chika ma : courte distance
- tsuba zeriai : garde contre garde
- kamae : en garde
Les gardes :
- chudan no kamae : garde moyenne
- seigan no kamae : garde moyenne mais pointe dirigée vers l’œil gauche
- joodan no kamae : garde haute
- gedan no kamae : garde basse
- hassho no kamae : sabre 45° en arrière tsuba (garde) à hauteur de la bouche
- waki no kamae : garde de côté 45° vers le bas tranchant incliné
- in no kamae : variante ressemblant à hassho
- yoo no kamae : variante autre côté, yo = positif, in = négatif
Suburi – Les exercices de frappes :
- jooge buri : de haut en bas
- naname buri : de haut en bas mais en oblique
- zenshin kotai shomen uchi : frapper shomen en avançant puis en reculant
- zenshin men : armer en reculant et shomen en avaçant
- haya suburi : idem, mais suburi rapide, préparation aux oji waza ###lien vers l'emplacement oji waza###
Les frappes :
- shomen uchi : frappe du shomen (de face)
- yoko men uchi : côté latéral de la tête (tempe)
- sayu men chi : frappe d’abord tempe gauche puis la droite
- kote uchi : frappe au poignet
- doo uchi : frappe du tronc
- tsuki : frappe de pointe au nodo (gorge) ou mune (poitrine).
Un coup n’est valable en kendo que lorsque le combattant exécute la frappe avec détermination, une posture adéquate, la partie tranchante de son shinaï (datotsu-bu) correctement orientée sur une cible valable (datotsu-bui) de l’adversaire, et vigilance après la frappe (zanshin).
Les actions :
- seme : attaquer en pénétrant (du verbe semeru)
- hike : reculer (du verbe hiku)
- hiki waza : technique en reculant
- shikake waza : technique où l’on prend l’initiative
- oji waza : technique en réponse à une attaque
- debana waza : technique exécutée dans l’intention d’attaquer
- harai waza : technique où l’on chasse l’arme de l’axe de bas en haut par un mouvement en ellipse
- hari waza : chasser en frappant latéralement l’arme de l’adversaire
- osaete waza : technique où l’on appuie légèrement sur le sabre de l’adversaire
- uchi otoshi waza : technique où l’on frappe le sabre adverse de haut en bas
Toutes les techniques où l’on prend l’initiative peuvent être exécutées en omote (à l’endroit, flanc gauche du sabre) ou en ura (à l’envers, flanc droit du sabre).
Oji waza – Les réponses à une attaque :
- nuki waza : technique d’évasion, d’esquive
- suri age waza : technique en « glissant, soulevant » comparable à harai waza
- kaeshi waza : technique où l’on retourne l’action
Compétitions
Les Règles
En compétition les combats (shiai) sont arbitrés par trois juges. Le shiai se déroule dans une aire de combat (shiai-jo) de 11 m de côté. Un combat se dispute en trois points maximum (sanbon shobu) et dure trois à cinq minutes. Le vainqueur est le premier à marquer deux points avant la fin du temps réglementaire, ou celui qui a marqué un point à la fin du temps. En cas d’égalité et en match individuel, une prolongation (encho) a lieu, sans limite de temps, jusqu’à ce qu'un des combattants marque un point.
Pour ceci, quatre zones sont valides, toutes protégées par des renforcements particuliers de l’armure : le sommet de la tête (men), les poignets (kote), les flancs du tronc (do) et la gorge (mune-tsuki).
Les sorties du shiai-jo, la perte du shinaï, les comportements violents ou inadaptés, sont sanctionnés par un avertissement (hansoku). Deux hansoku donnent un point à l’adversaire.
Ces règles générales peuvent être adaptées (notamment la durée) selon les formules de compétition et l’âge des compétiteurs.
En combat par équipe, les matches nuls à la fin du temps réglementaire ne donnent pas lieu à prolongation. En cas d’égalité, un combat supplémentaire peut avoir lieu entre des représentants des deux équipes.
L’arbitrage
En compétition, l’arbitrage est assuré par trois arbitres : l’arbitre principal ou arbitre central (chushin), assisté de deux autres (fukushin).
Chaque arbitre tient un drapeau dans chaque main : un drapeau rouge et un drapeau blanc. Chacun des combattants porte, attaché au dos, un ruban de couleur (tasuki) : rouge pour l’un et blanc pour l’autre.
Les arbitres forment à eux trois un triangle autour des deux combattants afin qu’il y ait toujours au moins deux arbitres qui soient en position pour voir les détails du combat.
C'est le chushin qui donne les ordres de début et de fin des combats, annonce les points et donne les avertissements.
Pour qu'un point (ippon) soit accordé, deux arbitres au moins doivent lever le drapeau de la couleur du combattant qui a marqué le point.
Compétitions internationales
La Fédération Internationale de Kendo (FIK) organise une fois tous les trois ans les championnats du monde de kendo (WKC) alternativement dans un pays membre des zones Amériques, Asie et Europe.
Les WKC se composent d’un championnat individuel et d’un championnat par équipes nationales pour les hommes et pour les femmes. Le championnat par équipe hommes est la compétition phare qui clôt les WKC.
L’étiquette du dojo
Le Rei (salut respectueux)
Comme dans tout art martial, on salue le dojo en y entrant et en sortant afin de témoigner à ce lieu d’entraînement précieux, sinon sacré, son remerciement et son respect parce que le dojo est un lieu qui offre l’occasion de cultiver et l’esprit et le corps.
De la même manière, on salue :
- le shihan ou sensei (maître)
- l’adversaire, qu’il soit sempaï (élève plus gradé), dohaï (élève aussi gradé) ou kohaï (élève moins gradé que soi)
en prononçant :
- au début de chaque rencontre « onegaïshimasu » (donnez-moi une leçon s’il vous plaît)
- à la fin de chaque rencontre « domo arigato gozaïmashita » (je vous remercie infiniment).
Grâce au maître, on peut apprendre de nouvelles techniques, apercevoir ses défauts techniques ou ses faiblesses mentales, les corriger et ainsi atteindre un niveau technique et mental plus élevé.
Grâce aux autres élèves, on peut pratiquer et perfectionner les techniques enseignées, mesurer son propre niveau technique et mental.
Grades et titres
Il existe deux classements, un pour les débutants et un pour les pratiquants confirmés. Pour les débutants, les grades vont du 6e au 1er kyu (le plus élevé), pour les confirmés, du 1er au 8e dan.
Parallèlement aux dan existe une échelle de titres d’enseignants: Renshi, Kyoshi et Hanshi, le titre de Hanshi (Maître) étant le plus élevé. Les titres sont délivrés sur examen écrit mais le candidat doit remplir un certain nombre de conditions dont le grade : 6e dan au moins pour Renshi, 7e dan pour Kyoshi et 8e dan pour Hanshi.
Passages de grade
Pour les passages de kyu, l’épreuve comprend l’exécution des kata ainsi qu’un ou deux combats. Sont évalués la précision, l’engagement, l’intensité, la combativité, le kiai, et toutes les composantes du kikentai.
Les dan sanctionnent la réussite à un examen comprenant une épreuve écrite (jusqu’au 5e dan), une épreuve pratique constituée de deux combats d’une minute trente environ avec deux candidats différents, et d’une épreuve de kata où selon le grade présenté le candidat devra réaliser une partie ou la totalité des kata de kendo. Le jury est constitué d’examinateurs dont le nombre (4 ou 6) et le grade (minimum 5e dan) est fonction du grade présenté. Le grade est octroyé à la majorité des voix du jury. Outre un âge minimum et le fait de pouvoir justifier de trois licences pour le premier dan, la condition principale pour présenter un grade est l’ancienneté dans le grade acquis. Cette ancienneté augmente avec le grade présenté. Il faut au minimum 2 ans à un 2e dan qui vient d’obtenir son grade pour présenter le 3e dan et 6 ans à un 6e dan pour pouvoir présenter le 7e dan. La durée minimum entre grades est divisée par 2 pour les candidats de plus de 60 ans.
Fédérations
Fédérations internationales
Fédération Internationale de kendo : http://www.kendo-fik.org/ (http://www.kendo-fik.org/)
All nippon kendo federation : http://www.kendo.or.jp/ (http://www.kendo.or.jp/)
Fédération européenne de kendo : http://www.ekf-eu.com/ (http://www.ekf-eu.com/)
Fédérations nationales
Fédération allemande de kendo : http://www.dkenb.de/ (http://www.dkenb.de/)
Fédération belge de kendo : http://www.abkf.be/ (http://www.abkf.be/)
Fédération britannique de kendo : http://www.kendo.org.uk/ (http://www.kendo.org.uk/)
Fédération finlandaise de kendo : http://www.kendoliitto.net/ (http://www.kendoliitto.net/)
Fédération française de Judo, Jujitsu, Kendo et Disciplines Associées : http://www.ffjudo.com/ (http://www.ffjudo.com/)
Fédération hongroise de kendo : http://www.kendo.hu/ (http://www.kendo.hu/)
Fédération suisse de kendo : http://www.kendo.ch/ski/index.php (http://www.kendo.ch/ski/index.php)
Pas de remarque concernant l'article lui-meme (que je n'ai pas encore lu :D ) mais je me demande ou est passe notre ami 88 fou ??? ls#dv