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Forums par disciplines => Boxe anglaise => Discussion démarrée par: jomtien le janvier 12, 2014, 10:20:34 am

Titre: Mike Tyson Autobiographie
Posté par: jomtien le janvier 12, 2014, 10:20:34 am
GUS était un mec profond .
Personne comme lui n'a su comme lui me faire prendre conscience de ma condition d'homme de couleur. Il avait une vision crue et froide de la ségrégation raciale, comme si lui même était un Homme noir et amer.
 Il se croit meilleur que toi, Mike.
 Sil voyait un mec dans un coupé Fiat ou Rolls Royce ,il m'expliquait:
 -Tu pourrais avoir cette voiture .Devenir riche n'est pas la chose la plus compliquée au monde. Tu est bien supérieur a ces gens ils seraient incapables de réussir ce que tu fais. Tu as la flamme en toi .Tu crois que je raconterais des trucs pareil si ce n'était pas vrai ? Que je pourrais surement faire de toi un bon boxeur mais pas un champion ?
 Waouh !j'avais toujours pensé que jetait un bon a rien. Ma mère me disait que je valais rien .Personne n'avait jamais cru en moi.
Et La ce vieux Blanc loufoque me portait au nues .(Page 62)


L’ami des pigeons

Mike Tyson vient de Brownsville, un quartier de Brooklyn. Son père abandonne la famille en 1968 quand Mike a 2 ans, sa mère meurt quand il en a 16. Elle lui a fait connaître l’obscénité, la promiscuité. Il grandit dans des rues qui ont toujours été une pépinière de boxeurs et de criminels. On se moque de lui à cause de son cheveu sur la langue. On le trouve efféminé. Il est le petit gros que tout le monde a le droit de frapper ou d’humilier.
 Comme beaucoup de brutes issues des milieux pauvres, Mike se passionne pour les pigeons. Il en élève sur les toits de Brooklyn, tel le samouraï moderne de Ghost Dog de Jim Jarmusch (1999), interprété par Forest Whitaker. « J’aime ces oiseaux, dit-il. Je suis en paix quand je suis avec eux. »
 Un jour, un des jeunes garçons qui le persécutent décapite un de ses pigeons. Mike se venge. Il remporte son premier combat. Cette victoire lui permet de rejoindre le gang de voyous qui le harcelaient, les Jolly Stompers. À 12 ans, il a déjà fait plusieurs séjours dans des centres de détention et a été arrêté plus de trente fois. Finalement, il est envoyé dans un centre de redressement pour mineurs, le Tyron Reform School de Jonestown, à New York.

Là, il rencontre Bobby Stewart, ancien boxeur pro qui lui fait découvrir la discipline et l’emmène chez Cus D’Amato, l’entraîneur légendaire né dans le Bronx, qui a fait la guerre aux gangsters, et qui en a aussi fréquenté, mais plus discrètement.
Titre: Re : Mike Tyson Autobiographie
Posté par: jacobsmiley le janvier 12, 2014, 15:57:19 pm
Ouais en effet faut pas lui jeter la pierre comme beaucoup l'ont fait a Mike Tyson il est passer par des periodes pas bonne du tout lui comme beaucoup en realité au depart il a plus ete un martyr que un mechant en fin de compte.
Titre: Re : Mike Tyson Autobiographie
Posté par: Alpin1892 le janvier 14, 2014, 17:53:37 pm
C'est surtout un grand boxeur même si il était un peu instable  :-=#
Il est parti de quasiment rien dans un milieu de galère et il est arrivé au stade de grand champion!  ;-)p
Titre: Re : Mike Tyson Autobiographie
Posté par: jomtien le janvier 15, 2014, 11:27:12 am
Mais c’est connu, «les paroles s’envolent, les écrits restent». Tyson, qui a toujours été sensible aux mots imprimés et un peu aussi aux chiffres, ne pouvait pas ignorer qu’un livre dans lequel il dirait tout de sa vie serait potentiellement une bonne affaire financière.

Turpitudes. Le résultat est là, 600 pages denses dans sa version française, et ça valait le coup d’attendre. Chose rare dans une autobiographie de sportif, Tyson ne se donne pas le beau rôle, avouant dès les premières pages que lui et son confesseur ont laissé de côté certaines des turpitudes de l’ancien petit voyou, préférant ne pas jouer au malin avec les délais de prescription de certains délits.

De toute façon, Mike Tyson n’est pas dupe. Qui n’a pas une opinion définitive et sans appel sur lui ? «Les gens continueront à penser ce qu’ils veulent.» L’ancien boxeur précise qu’il ne s’est pas engagé sur le chemin de la rédemption ou du pardon mais sur celui de la vérité.

Ce témoignage ne fera pas changer beaucoup d’avis mais permettra sans doute de comprendre qui est cet homme encore jeune qui, après avoir foudroyé quelques dizaines d’adversaires entre les cordes, a un mal fou à mettre à terre la horde des démons qui le poursuivent depuis l’enfance.

Car tout à mal commencé pour Michael Gerard Tyson, né à Brownsville, arrondissement de Brooklyn. Dire qu’il s’agissait d’un quartier difficile est un euphémisme. Brownsville a longtemps été considéré comme l’un des plus dangereux de New York. Tyson s’étonne lui-même d’être encore vivant, de ne pas avoir terminé, comme pas mal de ses potes d’enfance, des balles dans la peau, pissant le sang par la bouche sur un trottoir.

C’est en général ce qui arrivait aux jeunes délinquants et Tyson en était un. Un petit loubard mais que ses mauvaises fréquentations destinaient à devenir un exclu de la société.

Malgré son gabarit imposant - presque grassouillet -, il était un enfant d’une timidité maladive, complexé par sa voix fluette et son zozotement, prêt à se planquer dans les jupes de sa mère,
dans le lit de laquelle il a dormi jusqu’à l’âge de 15 ans. Mais Lorna Mae faisait à peine attention à ce fils, trop occupée qu’elle était à s’alcooliser avec des copines ou à coucher avec des conquêtes de passage. Mike était alors repoussé sur le canapé du living… quand elle en prenait le temps.

En quelques lignes, Tyson expose l’une de ses blessures, celle de n’avoir jamais entendu sa mère lui dire qu’elle l’aime. Quant à son père, c’est comme s’il n’avait jamais existé. Frimeur, flambeur, amateur de voitures voyantes, maquereau notoire, il n’a pas inspiré la moindre considération à son fils. Pas grave, celui-ci se trouvera plus tard un père de substitution avec son mentor, Cus d’Amato, le seul homme qui lui inspira crainte et respect.

C’est lors d’une bagarre de rue, parce qu’un type - un caïd du quartier - avait tordu le cou d’un de ses pigeons chéris, que le futur champion a eu la révélation de la puissance, et aussi le pouvoir de ses poings, en étalant le meurtrier du volatile. «Ce jour-là, j’ai gagné le respect de la rue.» Tyson n’avait alors que 11 ans.

Ingérable à l’école, il fut envoyé dans une maison de correction où il fit la découverte de la boxe par le biais d’un éducateur. Tyson résume ce point capital en quelques mots : «La boxe m’a donné confiance en moi.» Il montra tellement d’enthousiasme à l’idée de devenir boxeur qu’il fut présenté à Cus d’Amato, à la fois gourou, entraîneur et éducateur.

«Bibliothèque». Il est juste de dire que Mike Tyson est né un jour de mars 1980 à Catskill, Etat de New York, lorsqu’il a été mis en pension chez Cus d’Amato. Ce dernier s’est occupé de ce que Michael Gerard Tyson avait dans la tête. Il lui a aussi donné le goût de la lecture et des livres. «L’école ne m’intéressait pas, mais j’avais soif de connaissances. Cus m’a ouvert sa bibliothèque. J’ai dévoré Oscar Wilde, Machiavel, Tolstoï, Dumas, Adam Smith.» Plus tard, il complétera cette découverte des grands auteurs en prison.

Teddy Atlas, un entraîneur balafré et colérique, du genre commando de marines, s’est chargé des muscles du jeune homme. Et comme d’Amato l’avait prédit, «si tu m’écoutes bien, je ferai de toi le plus jeune champion du monde des lourds de tous les temps» : Tyson le devint et gagna sa place au Hall of fame de la boxe. Hélas, Cus n’en sut jamais rien, emporté entre-temps par la maladie.

Avant la mort de sa fille Exodus à 4 ans, la disparition de Cus d’Amato a été le pire drame dans la vie de Mike Tyson. Une perte de repères irréparable et le signal que les vautours pouvaient dépouiller jusqu’à l’os cette carcasse bien dodue. L’ancien boxeur ne manque pas de passer en revue la longue liste d’escrocs ou de profiteurs qui se sont payés sur sa bête.

On y apprend que Tyson a plus d’une fois malmené celui qui fut un temps son manager et promoteur, l’hirsute Don King. Jusqu’au jour où un proche l’a prévenu qu’il risquait de se faire buter par un des hommes de main du sulfureux promoteur. «La présence de Don King était toxique», souligne Tyson en approuvant l’idée selon laquelle King est responsable du déclin de presque tous les boxeurs qu’il a managés.

Il y aussi ce que dit Tyson de la boxe. Et c’est fascinant. Il a passé des nuits et des jours à lire l’histoire de son sport, à s’imprégner de la vie des Harry Greb, Jack Johnson, Joe Louis, Mohamed Ali bien sûr. Il a visionné tous les plus grands combats, jusqu’à connaître le noble art sur le bout des doigts.


Ont ma Offert ce livre a Noel j'ai une grande collection surtout sur la BOXE  :-=#