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Forums généraux => Arts martiaux / Sports de combat => Discussion démarrée par: Dents d'acier le juin 14, 2014, 01:30:13 am
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Voilà, ce soir voulant testé une nouvelle encre je me suis mis à la plume et au parchemin (ce n'est pas une expression). Spontanément je fut inspiré par ce sujet, n'hésitez pas à donner votre avis.
La recherche martial de notre art dit "martial" est elle nécessaire ?
Personnellement je crois que oui. Combien de fois avons nous entendu dire ou lue que ce qui est appris dans un dojo ne peut être transposé à la rue, Je suis de ceux qui croient que le probleme n'est pas imputable à l'art lui-même mais au pratiquant.
Aujourd’hui beaucoup de pratiquants ne se concentrent que sur les mouvements à apprendre, à perfectionner, sur la forme sans se soucier le moins du monde à devenir "efficace" par le biais de ce qu'ils apprennent. Combien d'entre nous répéterons ce mouvement ou cette techniques 500 fois, 1000 fois, 10 000 fois jusqu'à ce qu'elle devienne aussi, sinon plus naturel que de se gratter quand ça pique ? Bien peu je le craint.
Oui la précision est importante, savoir tel ou tel kata est important mais outre l'apprentissage de la danse, ne serait il pas intéressant de devenir réellement efficace ?
Dire par exemple que l'aikido n'est pas fait pour la rue, n'est pas un bon outil de self, n'est-ce pas comme de dire que les voitures ne sont pas conçu pour rouler sur le bitume sous prétexte que nos voisins sont de très, très mauvais conducteurs ?
Bien entendu le sport et le sparring ont un effet pervers, celui de l'encadrement et des règles qu'on ne retrouve pas "dans la rue" (utilisé ici comme expression consacré).
Il appartiendrait alors à chaque artiste martial de trouver un moyen pour affronter un partenaire qui n'obéis à aucunes règles et qui idéalement ne pratique pas le même art martial... s'il en pratique un.
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Salut dents d'acier.
La recherche martial de notre art dit "martial" est elle nécessaire ?
Plus que jamais. Bien sûr !
Combien de fois avons nous entendu dire ou lue que ce qui est appris dans un dojo ne peut être transposé à la rue
J'ai jamais trop entendu ça moi, ou par des gens qui n'y connaissent pas grand chose. Peut-être que des maîtres véhiculent cette pensée mais je ne vois pas trop l'intérêt.
Aujourd’hui beaucoup de pratiquants ne se concentrent que sur les mouvements à apprendre, à perfectionner, sur la forme sans se soucier le moins du monde à devenir "efficace" par le biais de ce qu'ils apprennent.
C'est dommage car il passent à côté de beaucoup de choses, sensations. Ces mêmes personnes vont faire un ou deux ans, arrêter, et dire que l'art martial n'était pas efficace, pas concret, bref vont ternir l'image d'un truc qu'ils n'ont pas compris. Enfin, il ne faut pas generaliser...
Combien d'entre nous répéterons ce mouvement ou cette techniques 500 fois, 1000 fois, 10 000 fois jusqu'à ce qu'elle devienne aussi, sinon plus naturel que de se gratter quand ça pique ? Bien peu je le craint.
Oui ! Présent !! :)
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Combien d'entre nous répéterons ce mouvement ou cette techniques 500 fois, 1000 fois, 10 000 fois jusqu'à ce qu'elle devienne aussi, sinon plus naturel que de se gratter quand ça pique ?
ça me rappelle une histoire :
Les 50000 blocages
Une femme qui voulait apprendre à se défendre recherchait un professeur d'art martial. [...] Elle arriva jusqu'à une école de karaté, et demanda au professeur de lui apprendre.
"- Veux-tu vraiment pratiquer ?
- Bien sûr !
- Bon, ton premier travail est d'apprendre à bloquer. Fais comme ça."
Il lui montra un blocage en hauteur basique, travailla avec elle le temps que la technique soit correcte, puis descendit du tapis.
"- Je veux que tu t'entraînes à ce blocage 50000 fois."
50000 fois ?? La jeune femme était désappointée, mais elle voulait vraiment apprendre à se défendre. Elle commença alors à s'exercer aux blocages. Elle compta 100, 200, 400... A 500, elle était persuadée d'avoir compris la technique, elle retourna voir le professeur.
"- Professeur, je suis prête à apprendre une nouvelle technique.
- Bien, as-tu fais les blocages 50000 fois ?"
La jeune femme mentit :
"- Oui.
- Bien, viens avec moi."
Il l'emmena vers un présentoir avec des armes. La femme vit les tonfas, les nunchakus...
"- C'est ça, j'adorerais apprendre à manier une de ces belles armes.
- Lève le bras jusqu'en haut de l'étagère, tu trouveras un bo, nous en avons besoin pour la nouvelle leçon."
La jeune femme atteignit le haut de l'étagère, qui était très au dessus de sa tête. Dressée sur la pointe des pieds, elle tâtonna jusqu'à ce qu'elle sente le bo du bout des doigts. Elle le fit alors rouler vers elle, prudemment, mais alors qu'il roulait sur l'avant de l'étagère, il lui échappa. Elle fit des pieds et des mains pour le rattraper mais il tomba, la frappant carrément sur le haut du crâne.
"- C'est étrange, dit le professeur, la plupart des étudiants, après 50000 blocages auraient arrêter ce bo spontanément."
La jeune femme sentit ces joues s'empourprer de rouge.
"- Je n'ai pas tout à fait fini les 50000...
- Je m'en doutait."
Le professeur ramassa le bo, le rangea et sortit de la pièce.
La jeune femme frotta la bosse sur son front qui commençait à enfler et recommença à faire des blocages en hauteur.
L'auteur est susan Lynn Peterson (enseignante en karaté, kobudo).
(la vrai version est plus longue)
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En fait si je t'ai bien compris dents d'acier, tu veux dire que trop peu de pratiquantes se soucient du fond de leur AM ?
Il faut dire que si on veut s'en préoccuper, il n'y a pas d'autre choix que de s'y investir à fond. Souvent c'est très difficile parce que pour beaucoup de pratiquants de n'importe quelle discipline ne pratique un AM ou SDC qu'en tant qu'activité annexe : pour se bouger, faire du sport ou apprendre à se défendre. :-|v-
Bref, le côté "recherche martiale voir spirituelle" passe à côté. Tout est une question d'engagement dans la pratique. Il y en a, comme toi et moi, qui ont besoin de rechercher ça car ils sentent que ça fait partie intégrante de leur pratique et que sans, ils ne pourront jamais progresser, s'élever et s’épanouir dans l'AM. Enfin en tout cas c'est comme ça que je le ressens. :)
Donc mis à part les cours, on va faire des recherches à côté, remonter aux origines de l'AM, s'intéresser aux différents styles, et étudier les bases, ce qui fait les fondements de la discipline. Ceci passe bien entendu par une étude et une pratique des katas (autres sujet http://forum.webmartial.com/index.php?topic=6597.0 (http://forum.webmartial.com/index.php?topic=6597.0) entre autre). #yinyang#
Enfin voilà, après on n'est plus au Japon féodal où les AM étaient encore secrets mais extrêmement "martiaux". Aujourd'hui ils sont en majorité réduits à être des activités sportives. Tout simplement car le contexte a changé et que si on veut défendre son territoire lorsqu'une guerre éclate, il vaut mieux s'engager dans l'armée. Et si on souhaite apprendre à se défendre rapidement, il y a aujourd'hui des méthodes opérationnelles (krav maga et autres). ;D