Webmartial - Forum : arts martiaux, sports de combat, mma, free fight, combat libre
Forums par thèmes => Philosophie / Spiritualité => Discussion démarrée par: võ sinh rod le mars 29, 2015, 21:16:41 pm
-
Bonsoir, par rapport à une recherche perso, j'aimerais vous poser cette question :
pour vous, c'est quoi le bien-être ? (quelques mots, sans trop réfléchir).
Merci à ceux qui prendront quelques instants. 8)
-
Quelques mots ?
Se sentir à sa place.
-
Quelques mots ?
Se sentir à sa place.
Oui quelques mots. En fait, c'est censé représenter la condition la plus importante pour vous. Certes, le bien-être est surement un ensemble de choses qui constitue notre vie, cependant, il y a bien une chose qui fait que lorsque vous l'avez, vous pouvez affronter plus sereinement les épreuves de la vie.
Par exemple, pour toi, c'est te sentir à ta place.
J'aime beaucoup ta réponse qui veut dire tellement de choses. Merci.
Moi, j'ai répondu, être en bonne santé.
D'autres réponses données : être joyeux, sentiment de légèreté, être équilibré sur les 3 plans (physique, émotions, mental)...
-
petites précisions à propos de ta question : :-/~)-#
- tu cherches à définir le bien-être du point de vue physiologique ou philosophique? (ou les 2)
- tu demandes ce qu'est le bien-être, ou alors ce qui peut l'engendrer? Par exemple, la bonne santé est, pour moi, une cause du bien-être, mais pas le bien-être en lui-même.
Bon, ça y est, j'ai mal au crane... |*-(
-
J'avoue que je ne sais pas quoi répondre #circonspect#
Parce qu'au fond je n'aime pas l'expression "bien être". Je n'aime pas ses connotations de confort au coin du feu. Je vois mes grands parents qui disaient: "nous ce qu'on veut, c'est notre bien-être". Je vois leur existence mortifère. Le bien-être, et après?
Je me doute que ce n'est pas à ce bien-être là que tu penses. Mais néanmoins je ne trouve rien à dire.
-
petites précisions à propos de ta question : :-/~)-#
- tu cherches à définir le bien-être du point de vue physiologique ou philosophique? (ou les 2)
- tu demandes ce qu'est le bien-être, ou alors ce qui peut l'engendrer? Par exemple, la bonne santé est, pour moi, une cause du bien-être, mais pas le bien-être en lui-même.
Bon, ça y est, j'ai mal au crane... |*-(
4Pisr, j'avais mis sans trop réfléchir :-|~*-( ;D
Plus sérieusement, peu importe, seulement ce que ça évoque pour toi. Cela peut-être pour certain plus philosophique que physiologique.
Je ne demande pas ce qu'est le bien-être en tant que tel. Mais étant donné que je dis "quelques mots" et "sans réfléchir", forcément, ce sera plus une chose fondamentale pour vous qui ressortira.
Moi, j'ai dis la santé, pourtant, si j'ai la santé avec tout les problèmes du monde, difficile de ressentir un "bien-être". Donc, il est clair que la santé n'est pas le bien-être. Je peux voir ça comme un indice.
Pour quelqu'un de très matérialiste, le bien-être sera peut-être la richesse. Pour un grand émotif, ce sera peut-être aimer et être aimé...
@ombre en plein jour,
je comprends ce que tu veux dire. Ta réponse est aussi intéressante. "Connotation de confort au coin du feu" effectivement, ça n'est pas très spirituel. Cela m'évoque toutes les pratiques "bien-être" qui fleurissent en ces temps. Salon bien-être ceci, conférence bien-être cela...
Merci.
-
Bonjour,
Je dirais : sentir la tranquillité du bon ordre physiologique de son corps.
C'est l'idée qui m'est venue en premier.
Mais comme l'évoque 69Spirit, c'est vrai qu'il y a aussi l'aspect psy : se sentir à sa place et sans contrariété (paix de l'âme).
Or, en bon perfectionniste que je suis, j'adhère assez à la constatation que Henri-Frédéric Amiel fait au début de son immense journal :
Il ne faut s’attacher qu’à l’éternel et à l’absolu.
Il n’y a pas de repos pour l’esprit que dans l’absolu, pour le sentiment que dans l’infini, pour l’âme que dans le divin.
Rien de fini n’est vrai, n’est intéressant, n’est digne de me fixer. Tout ce qui est particulier est exclusif, tout ce qui est exclusif me répugne. Il n’y a de non exclusif que le Tout...
Alors la notion de bien-être, en ce bas monde... À part pour l'aspect physique (santé et bonne forme), je la trouve assez étrange.
Et comme ombre en plein jour, je ne comprends pas qu'on puisse voir cela comme un absolu. #circonspect#
-
Pour quand même répondre à ta question, je dirais que pour moi ce "bien-être" (qui ne sera donc pas celui que je défini négativement plus haut) sera l'état d'équilibre psycho-physiologique à partir duquel la "puissance d'agir" (clin d’œil d'un lecteur de Spinoza à un lecteur d'Amiel ;)) peut se développer.
Ou en terme taoïsant l'état à partir duquel le de (la virtu, l'efficience) peut se déployer. État qui plutôt que de "bien être" devrait être qualifié de neutralité.
La notion spinoziste est sans doute plus parlante pour nous, qui inclue une notion de joie.
Notion qui n'est pas étrangère au taoïsme philosophique (dans sa tendance Zhuangzi).
En résumé, pour moi ce "bien-être" est un point de départ, pas un point d'arrivée.
-
Merci pour vos réponses, vous m'intéressez :)
Comme j'avais dis quelques mots, je retiens "sentir la tranquillité du bon ordre physiologique de son corps" pour Alain Ternaute et "d'équilibre psycho-physiologique à partir duquel la "puissance d'agir" peut se développer." pour ombre.
Mais on peut discuter.
@Alain Ternaute, le sens de la citation de Henri-Frédéric Amiel est profond. C'est un peu l'état d'esprit du zazen, du bouddha et d'autres traditions encore. C'est très spirituel dans le sens où l'on fait en quelque sorte abstraction de notre vie sur Terre, de notre égo. Aucune notion matérielle, émotionnelle, physique ou physiologique là-dedans. Peut-être un état proche de l'illumination des bouddhas ??? Qu'en penses-tu ?
Donc forcément, à partir de là, je comprend ta conclusion.
@ombre, "État qui plutôt que de "bien être" devrait être qualifié de neutralité". Neutralité, j'aime beaucoup.
Ta réponse m'évoque le calme intérieur... Je suis d'accord avec ta conclusion.
Merci encore.
-
C'est très spirituel dans le sens où l'on fait en quelque sorte abstraction de notre vie sur Terre, de notre égo. Aucune notion matérielle, émotionnelle, physique ou physiologique là-dedans. Peut-être un état proche de l'illumination des bouddhas ??? Qu'en penses-tu ?
Donc forcément, à partir de là, je comprend ta conclusion.
Oui mais en y revenant la tête froide, j'y vais un peu trop fort.
J'en pense que notre monde fini ne peut répondre à nos aspirations, qui tendent vers l'infini. C'est tout ! Je m'arrête là : je ne verse pas dans l'ascèse mystique. :-/~)-#
Il ne s'agit pas pour moi de repousser l'aspect matériel pour me réfugier dans l'immatériel (on est constitués d'un corps aussi). Mais je constate simplement qu'une partie de notre nature nous y pousse, et rejette cette finitude. Du fait, cela rend impossible notre plénitude dans la réalité du monde dans lequel on vit.
Donc finalement, je crois que je me trompe sur ta question puisque le bien-être n'est pas forcément la plénitude, qui répondrait totalement à nos aspirations, mais simplement être bien.
La définition d'ombre en plein jour me paraît plus réaliste : c'est être comblé -seulement- du nécessaire à notre état.
-
être bien dans ma peau en harmonie avec moi même
-
Il ne s'agit pas pour moi de repousser l'aspect matériel pour me réfugier dans l'immatériel (on est constitués d'un corps aussi). Mais je constate simplement qu'une partie de notre nature nous y pousse, et rejette cette finitude. Du fait, cela rend impossible notre plénitude dans la réalité du monde dans lequel on vit.
Si ta nature t'y pousse, il faut l'accepter. Effectivement, Notre vie matérielle, sociale, citoyenne, professionnelle rend quasi impossible notre plénitude (dans le sens donné par ce qu'on nomme l'illumination), et pour y parvenir, on doit sûrement se couper de tout ses liens.
La barre est haute. Heureusement, le bien-être tiens à moins que cela. Il n'y a qu'a voir les réponses donnés.
c'est être comblé -seulement- du nécessaire à notre état.
Beaucoup plus simple et raisonnable.
Merci pour la réponse.
@Martial70, merci pour ta réponse :) qui rejoint un peu celle de 69spirit je trouve et aussi en lien avec "sentir la tranquillité du bon ordre physiologique de son corps" pour Alain Ternaute et "d'équilibre psycho-physiologique à partir duquel la "puissance d'agir" peut se développer." pour ombre.
-
être bien dans ma peau et que les autres le soit aussi
-
En fait le bien-être c'est comme la question le laisse supposer une question à laquelle chacun a sa réponse et donc chacun a sa conception, donc pas de réponse absolue. #yinyang#
Apres, Alain Ternaute est pertinent quand il fait remarquer ce paradigme fini/infini qui nous contrarie. C'est vrai que j'y pense souvent personnellement. En effet, j'ai l'impression qu'on a tendance à rechercher quelque chose "au delà" du fini, du scientifique, de l’être... Beaucoup le recherchent dans les relations psychologiques aux personnes ou aux idées (par exemple amour, amitié, sensations, fanatisme...), d'autres dans les états modifiés de la conscience (alcool, drogue) , d'autres dans les jouissances immédiates (pulsions sexuelles, luxe, pouvoir...) ???
On peut aussi, via la philosophie, le développement de notre spiritualité, ou encore bien d'autres choses, essayer d'accepter cette condition et même de la considérer d'une façon toute différente.
Au final, on cherche beaucoup à sortir de notre condition je pense, à la dépasser, parce que l'infini semble quelque chose aux potentialités précisément... Infinies. Contrairement au fini qui nous renvoie à notre inéluctable précarité. |*-(
Grossièrement, on pourrait dire que ce sont des artifices, mais sans ces artifices, la vie ne serait pas supportable. Du coup, le bien-être, au final, c'est peut être quand ni la dureté de la vie, ni sa précarité, ni, dans un sens, son "absurdité", ne sont la pour nous tourmenter mentalement, et que donc par négation la vie nous apparaît intérieurement comme infinie et remplie de sens.
Apres la question est tout autant philosophique que psychologique, donc vraiment très dur de lui donner une réponse absolue ... #circonspect#
-
Non, je ne crois pas que ce soit très pertinent :
La finitude de notre réalité ne nous contrarie pas au point de nous rendre inaccessible l'état de bien-être. C'est pour ça que j'ai rectifié mon premier avis.
Je pense qu'il y a une nuance conséquente entre simplement "être bien" et "atteindre la plénitude absolue"... O:)
-
Mais je ne le dis pas inaccessible, relis bien la dernière partie de mon texte. Je dis juste qu'il ne peut être que temporaire selon moi.
Et la plénitude totale... Ça existe au delà des légendes ? ;)
-
En fait le bien-être c'est comme la question le laisse supposer une question à laquelle chacun a sa réponse et donc chacun a sa conception, donc pas de réponse absolue. #yinyang#
Absolument, c'est pour ça que je voulais juste quelques mots sans trop de réflexion. Mais, après coup, on peut toujours argumenter. ;-)p
Et la plénitude totale... Ça existe au delà des légendes ? Clin d'oeil
Bouddha ? ::) ::)
-
Les religions étant pour moi essentiellement des philosophies raisonnant par la tradition aussi vieille que l’Humanité des mythes et des légendes, je compte Bouddha parmi ceux-ci ;)
Ce genre de choses, c'est comme le nombre PI, on peut s'en rapprocher mais jamais les appréhender dans leur totalité.