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Forums géographiques => Québec => Discussion démarrée par: niveau 2 le avril 28, 2017, 18:06:47 pm
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Ici au Québec comme partout ailleurs les écoles d’arts martiaux sont plus nombreux dans les grandes villes et la qualité est assez rependue.
Ceci étant dit, concernant maintenant les régions éloignées et très éloignées. Il est plutôt rare de trouver des écoles d’arts martiaux de qualités. Il y en a quelques-unes mais assez souvent elles sont noyées parmi plusieurs écoles un peu douteuses.
J’aimerais savoir si c’est la même chose en France et autres pays.
Nivea 2
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Pour la Mère Patrie je ne peux répondre précisément, mais je peux dire avec certitude que c'est le cas au Japon. C'est tout-à-fait logique que plus c'est creux, moins il y'a de choix si choix il y a. Ce qu'on trouve absolument partout c'est du judo, et ça la qualité est assez bonne.
Dans l'île d'Okinawa, le karaté est partout jusque dans les plus petits villages. On a juste l'embarras du choix. C'est bien, mais il faut chercher pour trouver un maître autant que n'importe où ailleurs. La seule différence, c'est qu'on à moins de chemin à faire pour chercher. Berceau du karaté ou pas, les écoles douteuses et les escroqueries existent là-bas aussi. C'est le côté obscur de la nature humaine.
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Ici au Québec comme partout ailleurs les écoles d’arts martiaux sont plus nombreux dans les grandes villes et la qualité est assez rependue.
Ceci étant dit, concernant maintenant les régions éloignées et très éloignées. Il est plutôt rare de trouver des écoles d’arts martiaux de qualités. Il y en a quelques-unes mais assez souvent elles sont noyées parmi plusieurs écoles un peu douteuses.
J’aimerais savoir si c’est la même chose en France et autres pays.
Nivea 2
En France, c'est la même chose:
- des écoles qui font de l'enseignement de masse stéréotypé, mais peuvent fournir des bases qui par la suite sont susceptibles d'être amandées et améliorées, si le pratiquant va ailleurs dans des écoles où on fait un travail plus profond. C'est le cas sans doute le plus fréquent. Et certains arts supportent peut-être une certaine unification de masse mieux que d'autres. Surtout s'ils se sont plus ou moins constitué comme arts modernes unifiés et codifiés.
- des écoles charlatanesques.
- des écoles plus profondes, plus spécialisées mais avec un enseignement plus personnalisé selon les élèves. Il y en a peu, et elles peuvent se trouver n'importe où, aussi bien dans une grande ville que dans un village reculé. Parce qu'elles sont ouvertes par un disciple passionné et qui a eu le feu vert pour enseigner mais qui n'ahabite pas forcément dans une grande métropole. Elles ont en général peu d'élèves, pas seulement parce qu'elles sont confidentielles là où elles sont, mais aussi parce que peu de pratiquants ont envie du genre de travail qu'elles offrent. Et c'est aussi bien pour la qualité du travail.
- des groupes de travail, là où il n'y a personne pour enseigner mais où des pratiquants rencontrent régulièrement les responsables du style lors de voyages ou lors de stages réguliers.
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Je crois, d'après mes expériences au Japon et plus particulièrement à Okinawa où je me suis exilé, les meilleures dojo ont souvent parti justement comme un petit groupe s'entraînant régulièrement ensemble dans un endroit convenu.
Ça se fait encore aujourd'hui, mais beaucoup moins qu'avant. Ca peut être très avantageux de bénéficier des connaissances de plusieurs personnes extrêmement compétentes qui ont de façons différentes d'expliquer et d'enseigner.