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Forums généraux => Arts martiaux / Sports de combat => Discussion démarrée par: Mathieu Huo le juin 02, 2017, 03:53:43 am
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Salut tout le monde !
Les retours d'expérience des anciens sont toujours bons à connaître mais est-ce que cela peut toujours s'appliquer à notre pratique des arts martiaux ?
Parfois oui et les conseils que les anciens nous donnent nous font progresser super vite. Mais d'autres fois non parce que les recommandations qu'on nous donne ne peuvent pas s'appliquer à notre époque, le 21ème siècle.
Personnellement, la plus grosse difficulté que j'éprouve dans ma pratique est de jongler entre le travail et la famille. Par chance, mon travail ne m'oblige pas à travailler 40, 39 ou 35 heures semaine car je suis enseignant de français. Mais malgré cela, ça reste difficile de trouver du temps pour s'entraîner quotidiennement (heures de métro interminables, responsabilités administratives, tâches quotidiennes,etc.). Sans compter que plus on s'entraîne et plus on approfondit sa pratique, ce qui nécessite d'avoir son prof près de soi en cas d'impasse et d'incompréhension. Plus les lectures, plus les rencontres autour de notre passion. C'est pourquoi j'aimerais vous poser cette question pour qu'on puisse échanger sur ce thème :
Quel est le plus gros problème que vous rencontrez dans votre pratique ? Ce qui vous empêche d'atteindre le niveau que vous désirez en quelque sorte.
Lorsqu'on parle d'arts martiaux et d'arts de combat, je ne crois pas qu'il faille se satisfaire de peu. Je pense au contraire qu'il faut toujours repousser ses limites et placer la barre toujours plus haut, c'est seulement de cette manière qu'on arrivera à comprendre une partie de l'histoire plurimillénaire des arts de la guerre.
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Les retours d'expérience des anciens sont toujours bons à connaître mais est-ce que cela peut toujours s'appliquer à notre pratique des arts martiaux ?
Parfois oui et les conseils que les anciens nous donnent nous font progresser super vite. Mais d'autres fois non parce que les recommandations qu'on nous donne ne peuvent pas s'appliquer à notre époque, le 21ème siècle.
c'est-à-dire? tu as un exemple?
Mais malgré cela, ça reste difficile de trouver du temps pour s'entraîner quotidiennement (heures de métro interminables, responsabilités administratives, tâches quotidiennes,etc.).
je vais tâcher de tirer une parallèle...à l'heure actuelle, beaucoup de citadins se plaignent de ne pas avoir le temps de faire à manger...alors qu'on est peu ou proue au 35h, que les moyens de transports ont évolué, que des tas de choses nous font gagner du temps tous les jours...
y a 50ans, mes grands-parents y arrivaient parfaitement(il y étaient plus ou moins obligés), malgré le fait qu'ils travaillaient beaucoup plus, que quand ils rentraient, ils jardinaient, et que des tas de choses amplifiaient le manque de temps(arrivée tardive des frigos et moindre capacité=>courses plus régulières...supermarché éloigné...etc)
le temps ne nous manque pas, on en a jamais eu autant...c'est juste qu'on le prend rarement, parce qu'on se fait phagocyter par des tas d'activité et de choses sans grand intérêt...internet, télé, nouvelles technologies...etc...
vient un moment où il faut faire des choix...peut-être aussi que vivre dans une grande métropole n'est pas l'option idéale, par rapport à un certain nombre de choix de vie...
Sans compter que plus on s'entraîne et plus on approfondit sa pratique, ce qui nécessite d'avoir son prof près de soi en cas d'impasse et d'incompréhension
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je ferai un peu le constat inverse...plus on approfondit, plus on doit avoir une démarche personnelle...comme dans la scolarité...
la plus grosse difficulté, je dirai que c'est l'accès à un enseignant de qualité et la fainéantise...car acquérir un bon niveau suppose un travail régulier, remettre chaque jour l'ouvrage sur le métier...
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Merci pour ta réponse nipaipo dans laquelle il y a des éléments qui vont aussi m'aider. Je préfèrerais aussi vivre dans une ville moins volumineuse que Shanghai ^^ ! Peut-être plus tard.
Quand je parle de retour d'expérience des anciens, je pense à certains conseils du style s'entraîner à midi / minuit / lever / coucher du soleil. (子午时、日出日落) qui sont peu réalistes dans notre monde où on n'a même pas le temps de manger à midi pour certains.
Certains conseils sont cependant applicables dans la vie quotidienne, sans qu'ils viennent des anciens d'ailleurs : monter les escaliers à pied, équilibrer les charges lorsqu'on porte des sacs de courses, se tenir droit, etc. Tout ceci est bon pour la santé mais peut aussi être utilisé pour l'entraînement quotidien si on en est conscient, ça fait partie de ce qu'on appelle lian gong (练功) qui pourrait se traduire par développer ses capacités, notion fondamentale.
Par ailleurs je suis d'accord avec toi, les distractions sont une barrière au progrès, je me sens personnellement beaucoup mieux depuis que j'ai jeté ma télé il y a 15 ans, que j'ai arrêté les jeux vidéo il y a quelques années aussi, etc. Internet est cependant très présent car c'est mon principal outil de travail, comme beaucoup de gens.
Bonne journée à toi !
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Comme Nipaïpo, le temps que l'on n'a pas ou que l'on se donne pas. Si on ne travaille, ça ne risque pas d'avancer.
Et également, avoir son professeur chéri au coin de la rue n'a pas grand intérêt après un certain niveau. Après une dizaine d'année de pratique (correcte !), on est capable de s'entraîner tout seul (si on s'en donne les moyens...). Ce que l'on a besoin auprès d'un professeur, c'est de poursuivre son apprentissage et d'approfondissement.
Quand je parle de retour d'expérience des anciens, je pense à certains conseils du style s'entraîner à midi / minuit / lever / coucher du soleil. (子午时、日出日落) qui sont peu réalistes dans notre monde où on n'a même pas le temps de manger à midi pour certains.
Ouille ! Ça existe encore ce genre de truc ? La question qui me taraude est la suivante : "On fait comment quand on change de fuseau horaire ?"
Certains conseils sont cependant applicables dans la vie quotidienne, sans qu'ils viennent des anciens d'ailleurs : monter les escaliers à pied, équilibrer les charges lorsqu'on porte des sacs de courses, se tenir droit, etc. Tout ceci est bon pour la santé mais peut aussi être utilisé pour l'entraînement quotidien si on en est conscient, ça fait partie de ce qu'on appelle lian gong (练功) qui pourrait se traduire par développer ses capacités, notion fondamentale.
Pour ça, il y a les ostéopathes, les cours de yoga voir des livres intelligents sur la pratique posturale, rien à voir avec les disciplines de combat. Ce type de démarche est intégré dans bien d'autres secteurs, par exemple l'haltérophilie.
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Oui, en Chine on aime garder les traditions, c'est bien connu. Le fuseau horaire n'a rien à voir avec ça, c'est juste le rythme qu'on se donne pour une journée. Il y a des gens qui travaillent la nuit, c'est pas pour autant qu'ils ne peuvent pas suivre un "planning" d'entraînement ...
Effectivement, lian gong recouvre également des domaines hors arts martiaux.
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Notre Égo nous empèche vraiment de progresser.
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Oui, en Chine on aime garder les traditions, c'est bien connu. Le fuseau horaire n'a rien à voir avec ça, c'est juste le rythme qu'on se donne pour une journée. Il y a des gens qui travaillent la nuit, c'est pas pour autant qu'ils ne peuvent pas suivre un "planning" d'entraînement ...
En Chine ou n'importe où dans le monde, la question n'est pas là. Il s'agit plutôt de savoir si ce type de prescription recèle un bénéfice avéré ou si ce n'est qu'une superstition aveuglément suivie. Si cela a un intérêt, parfait (bon ok, j'ai un gros doute #circonspect# ) sinon on laisse tomber, tradition ou pas.
Notre Égo nous empèche vraiment de progresser.
L'égo ? Niveau 2, faut pas avoir de problème avec ça. C'est ce qui nous permet de vivre ; sans la sensation de notre valeur, on ne fait plus rien.
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Intéressant comme réponse, mais j’en doute.
Une pensée japonaise dit ceci : il faut être soi-même et non ce que nous croyons être.
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Il ne s'agit pas d'être dans l'illusion. N'as tu jamais éprouvé une satisfaction pour une chose ou une action que tu as pu faire ? Je sais que que la formule flatter son ego connote négativement mais pour autant, n'est-ce pas juste ? Rejeter la valorisation de notre être ne me paraît pas sain. Afficher un mépris de circonstance sur ce que l'on est peut correspondre à un code social mais n’emprunte t'on pas un chemin de dépréciation néfaste à nos possibilités de progrès. Assumer notre élévation ne réside que dans l'honnêteté.
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L'égo ? Niveau 2, faut pas avoir de problème avec ça. C'est ce qui nous permet de vivre ; sans la sensation de notre valeur, on ne fait plus rien.
c'est un plu plus compliqué que ça...oui, on a besoin de l'égo, comme tu le dis...ce qui fait qu'on tente les choses, parce qu'on se dit "qu'on peut y arriver"...
le problème, c'est que pour beaucoup de gens, cette petit voix dans la tête ne dit pas "aller, je tente, je peux y arriver ou tentons, je ne connais pas, ça me sera peut-être utile", mais bien "à quoi bon le faire, j'y arrive forcément ou je ne connais pas, mais ça ne me sert à rien, ce que je fais marche déjà/forcément"...et là, cet égo qui peut être un bon moteur de progression, devient un formidable frein...ça rejoint un peu ce que je disais sur la fainéantise...
la maitrise de l'égo est un travail en soi, qui précède et est plus important que la maitrise du physique...elle la conditionne souvent..
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En Chine ou n'importe où dans le monde, la question n'est pas là. Il s'agit plutôt de savoir si ce type de prescription recèle un bénéfice avéré ou si ce n'est qu'une superstition aveuglément suivie. Si cela a un intérêt, parfait (bon ok, j'ai un gros doute #circonspect# ) sinon on laisse tomber, tradition ou pas.
La question de l'intérêt de ce genre de pratique dépend avant tout de l'objectif qu'on se fixe, de cette manière les traditions perdurent, se modifient ou se perdent. Étant donné le peu de personnes qui continuent à appliquer ces prescriptions, il est difficile pour la science rationnelle de trouver des subventions pour prouver le bien fondé ou la supercherie de ce type de pratique ; d'autant plus qu'on ne sait pas si ces personnes suivent aveuglément une superstition. On est donc dans le domaine de la croyance et là, trois choses :
1 Soit on suit sans réfléchir
2 Soit on est septique et on s'en écarte
3 Soit on suit de façon septique en n'écoutant que son corps
Je ne suis pas sûr que ce genre de tradition ait été inventé pour tuer le temps (il y a l'alcool, le jeu et les femmes pour ça, surtout dans l'antiquité) mais je CROIS plutôt que certains curieux se sont penchés sur ces choses qui nous paraissent incroyables et ont construit petit à petit ces traditions qui se suivent aveuglément, en conscience ou qu'on refuse tout simplement.
C'est beaucoup de réflexion pour le domaine seul du combat et ça ne fait probablement pas avancer le schmilblick de façon visible, mais bon, il est toujours des gens qui aiment se questionner et essayer.
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Don Juan le sorcier Yaqui a dit à Carlos qui se questionnait sur la valeur de sa pratique : ‘’Si cette voie a un cœur et bien, suit-la’’.
Niveau 2 qui crois que nous sommes des humains et non des robots.
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L'égo ? Niveau 2, faut pas avoir de problème avec ça. C'est ce qui nous permet de vivre ; sans la sensation de notre valeur, on ne fait plus rien.
c'est un plu plus compliqué que ça...oui, on a besoin de l'égo, comme tu le dis...ce qui fait qu'on tente les choses, parce qu'on se dit "qu'on peut y arriver"...
le problème, c'est que pour beaucoup de gens, cette petit voix dans la tête ne dit pas "aller, je tente, je peux y arriver ou tentons, je ne connais pas, ça me sera peut-être utile", mais bien "à quoi bon le faire, j'y arrive forcément ou je ne connais pas, mais ça ne me sert à rien, ce que je fais marche déjà/forcément"...et là, cet égo qui peut être un bon moteur de progression, devient un formidable frein...ça rejoint un peu ce que je disais sur la fainéantise...
la maitrise de l'égo est un travail en soi, qui précède et est plus important que la maitrise du physique...elle la conditionne souvent..
J'ai tellement de problème avec ça...c'est surement mon plus gros soucis d’ailleurs.
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Dans mon groupe, il y a plus des hommes que des femmes, les femmes sont plutôt venues pour maintenir leur santé au lieu d'appliquer ou exercer des techniques. Quand je m'entraîne avec des hommes, j'ai l'impression qu'ils n'osent pas trop utiliser leur force, c'est gentil mais je ne progresse pas ... #toutseul# Je suis dans un désert...
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Progresser Avancer Gagner du terrain
Gravir un Cap marche par marche c'est comme notre quotidien.
Jeune les dépendances je parle de l'entraînement
Et la reussite et différentes ,Voir le paraître et l'Égo.
Attention il en faut mais en Vieillissant celà deviendra moins marquants.
Ce qui importe c'est d'avoir un Objectif quelques soit sont Age et parcourt.
Ou alors l'ont tombe dans des excuses >-(|
Qui nous nuisent Donc Continuer sa pratique avec intelligence et détermination,
La je parle aussi pour toi comme pour moi, Loisirs du débutant aux Champions est un choix et une organisations souvent égoïste.
Ce qui fait de c'est Hommes une exception. ;-)p
Nous pouvons atteindre un certain niveaux mais pas sans sacrifice À méditer ( Votre Avis ) ???
Les Challenges ont parsemé ma vie,
Professionnelle plusieurs diplômes D'états
Et aussi la recherche et dépassement physique et Mental.
Plus de 66 ans ce n'est que du Bonus à la Vie #papy#
https://youtu.be/wb_cidrx6k0
https://youtu.be/oinioOQxEGI
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Dans mon groupe, il y a plus des hommes que des femmes, les femmes sont plutôt venues pour maintenir leur santé au lieu d'appliquer ou exercer des techniques. Quand je m'entraîne avec des hommes, j'ai l'impression qu'ils n'osent pas trop utiliser leur force, c'est gentil mais je ne progresse pas ... #toutseul# Je suis dans un désert...
Je pense qu'il faut leur demander d'être plus engagé avec toi. c'est vrai que si une attaque n'est pas portée avec une détermination minimale, on finit par ne plus avoir de motivation pour engager une contre-mesure dynamique et on arrive à une pratique molle.
Sans que cela soit aussi tranché (il existe toutes les variations), on observe des pratiques qui adapte le travail ou pas quand il y a des femmes.
C'est un constat à mon petit niveau mais quand on ne propose pas d'adaptation (tout le monde travaille de la même façon), cela rebute certaines femmes (et certains hommes mais on ne se pose pas la question) et ne les pousse pas à tenter de poursuivre la découverte de la discipline.
Ou il y a un travail différencié, ce qui permet d'avoir un public plus large, et cela conduit à des comportements d'entraînement insatisfaisant pour certains.
Parle-en clairement avec tes partenaires de travail pour qu'ils sachent, qu'avec toi, ils peuvent engager plus franchement.