Webmartial - Forum : arts martiaux, sports de combat, mma, free fight, combat libre
Forums par disciplines => Kung fu => Discussion démarrée par: 404 file not found le juillet 04, 2018, 03:47:15 am
-
https://www.youtube.com/watch?v=ChHlkfA69iA (https://www.youtube.com/watch?v=ChHlkfA69iA)
Une vidéo intéressante de Roy D Anthony à Toronto.
Il y a des trucs que je trouve évident, d'autre que je comprends moins bien.
-
A mon humble avis, il y a quelques passages bâclés. Mais c'est une vidéo de démonstration, il est difficile d'en dire quelque chose. peut-être est-ce volontaire après tout?
Sinon, c'est Roy D. Anthony un élève de Sunny Tang, dit Dunn Wah, élève de Sifu Moy Fat.
Voici Siu Lim Tau réalisé par Moy Yat, suivi par une vidéo du même taolu, mais cette fois-ci exécutée par une élève de Roy D. Anthony. on y voit quelques différences que je n'explique pas, notamment dans la vitesse d'exécution, dans les techniques abordées... sans parler de la structure.
https://www.youtube.com/watch?v=Wcg8S6R-Yb8 (https://www.youtube.com/watch?v=Wcg8S6R-Yb8)
https://www.youtube.com/watch?v=Rvc4JxqNnFw (https://www.youtube.com/watch?v=Rvc4JxqNnFw)
IL faut noter également que c'est une école récente dont l'une des activités est de participer à des compétitions de taolus (pourquoi pas), mais aussi de chi-sau. Et c'est là que je m'arrête; Perdre du temps à former des élèves pour ça démontre quelque part qu'on a loupé quelque chose.
Je ne suis pas fan de cette branche de Moy Yat, et cette impression n'est pas à mettre en corrélation avec la qualité du style de Moy Yat, qui, à mes yeux de simple étudiant, n'a rien à voir avec le Centerline Kung Fu Hall de Roy D. Anthony.
-
Il y a un petit côté Pan Nam dans la forme de la jeune femme.
-
Il a ouvert son ecole en 1991, donc ce n'est pas si recent.
-
Soit, Rémi, ce n'est pas "récent", si tu veux. Tout est relatif après tout.
Ceci dit, OEPJ, ce que tu dis est pertinent. On peut voir un petit côté Pan Nam dans le Siu Lim Tau de la jeune-fille, mais seulement dans la première section.
Roy est un élève de Sunny Tang. Sunny Tang, un élève de Moy Yat... et Moy Yat, un élève de Ip Man. Pour l'instant, tout va bien.. enfin non, puisqu'une chose me chagrine. Cette première section de SLT...
Comment expliquer que le taolu le plus important de la lignée Ip Man ne soit pas celui que la jeune-fille exécute? Lorsqu'on observe le SLT de Moy Yat, on constate que la première section est ipmanienne, sans rien de pannamien? (non, OEPJ, je ne parle pas d'un SLT parisien... :D). Là où les choses commencent à diverger, c'est avec Sunny Tang!
J'ai donc fait quelques recherches : Le SLT de Sunny Tang, le maître de Roy, disciple de Moy Yat, est bel et bien un SLT différent. La première section diffère de celle de son maître moy Yat. Or, je ne trouve nulle part la mention que Sunny Tang ait été un élève de Pan Nam ou l'élève de l'un de ses disciples. Du coup une question me taraude: pourquoi étudier auprès de Moy Yat et transmettre un SLT à ce point différent? C'est absurde!
En plus, quand je regarde la manière que cette jeune-fille exécute son SLT, cela me fait comme elle, hausser les épaules... mettons cela sur le compte du trac et de cette débilité qu'est de faire une démo lors d'un banquet où tout le monde s'en fout, visiblement, ou du moins ne le cache pas vraiment.
C'est en cela qu'il me semble que cette vénérable et ancienne école des années 90's me semble un tant soit peu douteuse.
C'est légion au Québec. :-/~)-# :-* #@ninja#
-
C'est légion au Québec. Oui tu as parfaitement raison concernant presque tous les arts martiaux. Nous avons vécu quelque chose d'unique (pas positif), pour les arts martiaux. C'est qu'à l'origine dans les années '50-'60, la plupart des instructeurs asiatiques ou non ont quitter le Québec pour le Canada anglais ou leurs pays d'origines, et y sont restés pour la plupart.
Résultat, un art martial à demi apprit et des instructeurs qui n'ont pas voulu apprendrent d'avantage.
Aujourd'hui ont récoltes ce que l'on a semer.
Pour les styles chinois on peu retrouver une ressemblance.
-
Je le sais, hélas... c'est pour cela que.. :-*
ceci dit, rien n'empêche aujourd'hui de redresser tout ça, de faire le ménage, d'informer, d'aller plus loin et de garantir u meilleur héritage! Tout n'est pas noir au pays du Joual ! ;)
-
Je le sais, hélas... c'est pour cela que.. :-*
ceci dit, rien n'empêche aujourd'hui de redresser tout ça, de faire le ménage, d'informer, d'aller plus loin et de garantir u meilleur héritage! Tout n'est pas noir au pays du Joual ! ;)
[/quote]
Lorsque l'on s'écarte de la voie, il arrive un temps où est disparait et on n'y crois plus.
-
La question quand on fait une forme est de savoir : pourquoi on le fait. Comme j'en parlait avec mon sifu, les principes sont plus important que la forme elle meme. Quand meme que je rajoute ou enleve des mouvements, que j'en importe d'une autre lignée.... La question reste: à quoi le mouvement sert.
Je vois des commentaire que je trouve parfois un peu gratuit...
-
Je vois des commentaire que je trouve parfois un peu gratuit...
Rémi pour mes prochains commentaires, je te ferais payé. LOL :-D=
-
Niveau 2 : heheh tant que c'est pas en nature.
-
D'ac. avec Remi.
Je trouve bien difficile de juger de loin comme çà sur une vidéo ce que fait cette jeune fille.
Qu'elle ait le cul en arrière peut-être un effet de perspective.
Je ne pense pas qu'elle ait les épaules hautes. C'est un effet de sa veste.
Si je dis que ce qu'elle fait me fait penser à Pan Nam, ce n'est pas pour me demander s'il y a dans cette école quelque raison d'avoir intégré du Pan Nam. Ou pour dire que cela ne devrait pas être. Peu m'importe.
C'est pour indiquer un type de travail. Et de fait, il y a ce travail enveloppant, il a ses rétractations et déploiements qui ont à voir avec le flotter-plonger, avec l'ondulation de la colonne vertébrale. On voit qu'elle travaille l'ondulation (bien ou mal, je ne saurais dire), on voit qu'elle travaille différentes forces, différents "jing", on voit une sorte d'aspirer-cracher... on voit qu'elle sait ce qu'elle fait ou cherche à faire, et elle le fait avec le cœur à l'ouvrage.
Correct ou pas, çà n'est pas la question. Dans ce genre de réunion, on fait de son mieux. Si on est sollicité on ne refuse pas. On s'expose. Quelque soit son niveau. Ceux qui savent apprécient le travail. Tous les niveaux sont admis. On ne condamnera pas la maladresse.
Ces démonstrations ne sont pas stupides, c'est un usage, une politesse, une façon de convivialité amicale. On ne vous demande pas d'être bon. On vous demande d'être honnête. On ne vous demande pas d'ébahir le monde.
La seule "obligation" - mais cette obligation est somme toute la politesse la plus élémentaire - c'est la sincérité et l'honnêteté, pas la maitrise indiscutable.
(en fait c'est comme çà qu'on doit travailler la forme; on ne cherche pas une maitrise verrouillée, on la travaille. La jeune fille on la voit travailler).
Les gens ne s'en foutent pas tant que çà dans ces banquets. Même si certains n'y connaissent rien. Quand on apporte des fleurs à des gens on ne leur demande pas nécessairement d'être férus d'horticulture. C'est une courtoisie.
Il est bien que tout pratiquant (si son maître a assez d'amitié pour lui, il y a de fortes chances pour qu'il l'emmène dans ce genre de réunions festives dont les Chinois raffolent) en passe par là. Ce n'est pas un défi. Il n'y a pas de défi. C'est une sorte de rite à la Confucius dont la puissance de civilisation ne vaut que par la sincérité de l'engagement émotionnel et non une soumission à une autorité rigide et formelle (çà c'est Confucius mal compris... par les "néo-confucianistes" ;))
-
Bien dit!
Il faut reconnaître que mon jugement a été hâtif et inopportun.
Les travers du clavier-jutsu...
-
Mon ancien sifu utilisait se genre d'ondulation dans si lim tao, toutefois il n'expliquait pas l'application. C'est surtout cela qui me dérangait.
-
Si l'instructeur explique tout, l'élève va oublier.
-
Non pas dans ce cas là.
-
Pourquoi croyais-tu que ton instructeur aurais du te l'expliquer?
-
Parce qu'expliquer çà aide à faire :)
On peut considérer l'ondulation sous deux aspects:
1) c'est une façon de produire une force en coup de fouet
2) c'est une manière d'avaler-cracher: un moment d'accumulation et production de la force, une résolution explosive en fajing.
-
Il y a des instructeurs qui préfèrent que les élèves ressentent par eux-même en premier. Avant de leur expliquer. Non.
Une méthode en vaut une autre.
-
En fait il nous a dit que ce moivement n'avait pas d'application martiale...
-
Tous les mouvement du corps humain peuvent avoir une application martial. Regardez toutes les sortes de danses traditionnelles et modernes. vous serez surpris.
-
Yup d'accord.