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Forums géographiques => Québec => Discussion démarrée par: Mordel le août 31, 2018, 14:39:25 pm
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Questions pour ceux qui enseignent ou pensent le faire un jour:
Qu’est-ce qui vous a décidé à vouloir enseigner ce que vous pratiquez et à quel moment de votre parcours avez vous commencé à y réfléchir?
En général dans l’art martial que vous pratiquez combien d’années de pratique faut-il pour être considéré comme suffisamment compétent(niveau technique et connaissance) pour enseigner?
Et finalement ou en étiez vous(niveau ou années) quand vous avez commencé à enseigner?
Quant à moi-même, je ne me considère loin d’être prêt et je ne le serai peut-être jamais. Par contre selon la coutume japonaise et d’Okinawa il faut minimum 5ieme DANpour être crédible comme instructeur. Ça représente autour de 12 à 15 ans d’entraînement quasi quotidien. Il faut aussi la permission et l’approbation de son propre enseignant. C’est très difficile, voir même impossible de le faire sans ces conditions. Si jamais j’y arrive un jour, je suivrai sans doute cette convention en reconnaissance du maître qui m’a appris.
Par contre en dehors du Japon, on voit beaucoup de dojo de toute sortes d’art martiaux japonais ou dérivés ou l’instructeur possède seulement un 2ieme, troisième ou quatrième DAN ou l’équivalent.
Quelle est votre idée là-dessus?
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je fais ce que mon professer me demande, si un jour il me demande d'enseigner je vais dire ok....sinon je reste un simple élève...
par contre quand je pratique mes gugusses dans les parcs il m'arrive(a ma grande surprise) que des gens me demandent de leur enseigner...je dit simplement que je ne suis pas un professeur ni un maître , mais que je ne refuse personne qui voudrais se placer derrière moi et suivre... si une personne reviens souvent je donne quand même quelques explications et instructions...mais pas tant lol ....j'essaye toujours de les envoyer vers d'Autres profs ...
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Moi aussi je fais ce que mon professeur me demande, mais parfois(souvent) j’ai l’impression qu’il me trouve des qualités techniques que je ne suis pas certain d’avoir acquises. Je ne refuse pas non plus d’aider ceux qui sont moins expérimentés dans les cours, mais de là à prendre moi-même des élèves il y a beaucoup de chemin à faire.
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Et encore ta ceinture tu peux l'acheter...
En gros, tu peux enseigner lorsque ton professeur juge que tu es ready en fonction de ton art respectif ou que tu as terminé ta formation si tu es dans un programme universitaire. Partir toi-même enseigner sans ce type de permission fait de toi un "dragon empoisonné" dans le jargon des AMC. Si ton prof te demande de superviser un entrainement ou d'enseigner une technique il est confiant que tu as le niveau. Le doute est à l'intérieur de toi. "La peur est la petite mort qui tue les hommes".
Après tu dois en avoir le goût (ce n'est pas fait pour tout le monde), tu dois vouloir faire de nombreux sacrifices (parce que tu dois enseigner ce qui est nécessaire pas ce qui est désiré), désirer faire du marketing, désirer faire de la gestion, désirer faire du ménage, vivre l'abnégation de la non reconnaissance par tes étudiants du trésor que tu leurs donne et tu dois respecter les exigences légales de ton pays.
Mes 2 cents.
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Et encore ta ceinture tu peux l'acheter...
En gros, tu peux enseigner lorsque ton professeur juge que tu es ready en fonction de ton art respectif ou que tu as terminé ta formation si tu es dans un programme universitaire. Partir toi-même enseigner sans ce type de permission fait de toi un "dragon empoisonné" dans le jargon des AMC. Si ton prof te demande de superviser un entrainement ou d'enseigner une technique il est confiant que tu as le niveau. Le doute est à l'intérieur de toi. "La peur est la petite mort qui tue les hommes".
Après tu dois en avoir le goût (ce n'est pas fait pour tout le monde), tu dois vouloir faire de nombreux sacrifices (parce que tu dois enseigner ce qui est nécessaire pas ce qui est désiré), désirer faire du marketing, désirer faire de la gestion, désirer faire du ménage, vivre l'abnégation de la non reconnaissance par tes étudiants du trésor que tu leurs donne et tu dois respecter les exigences légales de ton pays.
Mes 2 cents.
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enseigner: quand et pourquoi
Quand: Dans une lignée traditionnelle le disciple enseigne seulement à la mort de son maître.
Il y a aussi où le maître dit à son disciple qu'il est près pour enseigner.
Avoir l'approbation de notre maître, instructeur, sifu ou autres termes, c'est un plus.
Pourquoi: Si nous restons dans le traditionnel et non (commercial-populaire), c'est pour transmettre un ''art'' que certains limites aux perfectionnements des techniques seulement. Étant donné que c'est un ''art'' il y a plus que le physique.
À savoir si mon instructeur de Kenpo m'a autorisé à enseigné, la réponse est oui. En Kung-Fu Wun hop Kuen Do la réponse est oui.
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enseigner: quand et pourquoi
Quand: Dans une lignée traditionnelle le disciple enseigne seulement à la mort de son maître.
Il y a aussi où le maître dit à son disciple qu'il est près pour enseigner.
Avoir l'approbation de notre maître, instructeur, sifu ou autres termes, c'est un plus.
La notion de lignée traditionnelle (comme la notion de style) est quelque chose de trèèèèèèèèèèèèès moderne. Cela est l'un des merveilleux paradoxe de la boxe chinoise. Un concept qui a commencé à germer et à se structurer dans les années 1800 et à se raffiner dans les années 1900 et à devenir un critère absolu dans les années 2000. Pour ensuite être remis en question dans la période actuelle, mais souvent encore utilisé comme argument de vente. Pourtant, avant la révolution culturelle c'était presque toujours du "mix chinese martial art" et les membres de la disparate communauté Wulin s'échangeaient entre eux. Après différents facteurs culturels, économiques, historiques et politiques ont fait que les styles se sont structurés et la hiérarchie a suivie... avec le sectarisme et le formalisme esthétique d'aujourd'hui... Enseigner à la mort de son maître dans les fantasmes portés par les films et les sectes oui dans la vie non.
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Tradition ou mythe, il existe encore aujourd'hui des disciples qui vont prendre la relève de leur maître après sa mort. Ceci est un fait.
Étant donné qu'il y a aucun style de parfait, le meilleur moyen d'avoir plus de connaissance (pas seulement technique) c'est d'aller voir d'autres styles semblables à notre style et aussi des styles différents. Échange de techniques (voir les similitudes et des principes ignorés) et aussi échanger dans des combats... amicaux.
Le piège dans la transmission après la mort du maître, il peu y avoir contrôle du disciple par le maître. Soit inconsciemment ou conscient. Cela empêche le disciple d'aller voir ''ailleurs'' et d'apprendre par ses erreurs.
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Tradition ou mythe, il existe encore aujourd'hui des disciples qui vont prendre la relève de leur maître après sa mort. Ceci est un fait.
Étant donné qu'il y a aucun style de parfait, le meilleur moyen d'avoir plus de connaissance (pas seulement technique) c'est d'aller voir d'autres styles semblables à notre style et aussi des styles différents. Échange de techniques (voir les similitudes et des principes ignorés) et aussi échanger dans des combats... amicaux.
Le piège dans la transmission après la mort du maître, il peu y avoir contrôle du disciple par le maître. Soit inconsciemment ou conscient. Cela empêche le disciple d'aller voir ''ailleurs'' et d'apprendre par ses erreurs.
J'espère bien que des pratiquants prennent la relève pour faire vivre l'art. Un véritable professeur encouragera toujours ses élèves à échanger et apprendre auprès d'autres personnes. Le contraire n'est pas la marque d'un bon guide de pratique à mon avis. Ton jazz peut bien profiter d'un peu de classique et un danseur de ballet d'un peu de hip hop. D'ailleurs c'était à l'époque l'une des caractéristiques essentielles d'une vraie pratique traditionnelle chinoise que de faire ainsi. En baji y'a la logique suivante : pratique le baji ----) pratique d'autres boxes ----) revient au baji ----) transcende le baji.
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Tradition ou mythe, il existe encore aujourd'hui des disciples qui vont prendre la relève de leur maître après sa mort. Ceci est un fait.
Étant donné qu'il y a aucun style de parfait, le meilleur moyen d'avoir plus de connaissance (pas seulement technique) c'est d'aller voir d'autres styles semblables à notre style et aussi des styles différents. Échange de techniques (voir les similitudes et des principes ignorés) et aussi échanger dans des combats... amicaux.
Le piège dans la transmission après la mort du maître, il peu y avoir contrôle du disciple par le maître. Soit inconsciemment ou conscient. Cela empêche le disciple d'aller voir ''ailleurs'' et d'apprendre par ses erreurs.
J'espère bien que des pratiquants prennent la relève pour faire vivre l'art. Un véritable professeur encouragera toujours ses élèves à échanger et apprendre auprès d'autres personnes. Le contraire n'est pas la marque d'un bon guide de pratique à mon avis. Ton jazz peut bien profiter d'un peu de classique et un danseur de ballet d'un peu de hip hop. D'ailleurs c'était à l'époque l'une des caractéristiques essentielles d'une vraie pratique traditionnelle chinoise que de faire ainsi. En baji y'a la logique suivante : pratique le baji ----) pratique d'autres boxes ----) revient au baji ----) transcende le baji.
EXCELLENT mon ami. J'ajouteras ceci: il faut aussi se transformer.
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il faut aussi se transformer.
https://www.youtube.com/watch?v=b-PJi-1rqaI (https://www.youtube.com/watch?v=b-PJi-1rqaI)
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Bloody tu es mon MAÎTRE. Merci. :-)\_
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enseigner: quand et pourquoi
Quand: Dans une lignée traditionnelle le disciple enseigne seulement à la mort de son maître.
Il y a aussi où le maître dit à son disciple qu'il est près pour enseigner.
Avoir l'approbation de notre maître, instructeur, sifu ou autres termes, c'est un plus.
La notion de lignée traditionnelle (comme la notion de style) est quelque chose de trèèèèèèèèèèèèès moderne. Cela est l'un des merveilleux paradoxe de la boxe chinoise. Un concept qui a commencé à germer et à se structurer dans les années 1800 et à se raffiner dans les années 1900 et à devenir un critère absolu dans les années 2000. Pour ensuite être remis en question dans la période actuelle, mais souvent encore utilisé comme argument de vente. Pourtant, avant la révolution culturelle c'était presque toujours du "mix chinese martial art" et les membres de la disparate communauté Wulin s'échangeaient entre eux. Après différents facteurs culturels, économiques, historiques et politiques ont fait que les styles se sont structurés et la hiérarchie a suivie... avec le sectarisme et le formalisme esthétique d'aujourd'hui... Enseigner à la mort de son maître dans les fantasmes portés par les films et les sectes oui dans la vie non.
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En baji y'a la logique suivante : pratique le baji ----) pratique d'autres boxes ----) revient au baji ----) transcende le baji.
Aaahh le baji :D
De mon côté, j'ai un prof qui ne m'empêche pas d'enseigner, mais je ne me vois pas comme un prof (je n'en connais pas assez à mon goût) mais je me permets d'introduire des nouveaux au style et à la base du baji.
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enseigner: quand et pourquoi
Et le ''Comment'' enseigner. Étant donné que nous sommes tous des individus différents, avec notre passé, nos expériences et nos échecs nous avons une perception de l'enseignement des arts martiaux qui est quand même personnelle.
À part les différentes techniques que nous enseignons, il y a t'il d'autres aspect que vous enseignez dans votre style. Est-ce que la personne, l'élève, est au centre de votre enseignement. Si oui, comment l'instruisez-vous dans votre art?