voir les gens au ralenti

[dragonchi]

Bonjour,
je me suis battu à de nombreuses reprises (pour des raisons multiples et qui sortent du sujet) , contre un ou plusieurs adversaires, et il se trouve qu'à de rares moments, quelque chose d'assez exhaltant s'est produit.
Le chemin a été chaque fois le même : altercation aux mains avec plusieurs adversaires, je me retrouve mentalement dans un état de résignation quant au surnombre mais fin prêt à vendre très cher ma peau (tout en sachant que je ne peux logiquement pas gagner). Là, ça se déclenche : une sorte de frénésie s'empare de moi, ma jauge d'énergie ne faiblit pas, et j'ai l'impression de voir l'ensemble de mes adversaires au ralenti. Je ne prends aucun coup alors que distribue des "tgv", et aucun sentiment ne semble me barrer le passage (ni colère, ni peur, ni rage , etc...) en dehors peut-être de quelque chose qui pourrait s'apparenter à la joie d'être là au moment présent. Je pourrais encore longtemps décrire les choses , mais déja peut-être certains me prendront pour un mytho. Peu me chaut a vrai dire.
En tant que combattant et pratiquant, je ne dispose pas d'un panel technique impressionnant, en revanche je compense à ma façon avec ma pratique du terrain (euphémisme).
En dépit de toutes mes tentatives, je n'ai jamais réussi à provoquer cet "état" volontairement. J'ai discuté de cela avec pas mal de profs ou pseudo maitre, mais aucun n'a su me guider jusqu'à la maitrise de "cela". Si d'aucuns ont déja connu ce que je viens sommairement de vous décrire, et arrivent eux même à le déclencher volontairement, je suis plus qu'interessé...
en vous remerciant de l'intéret porté au sujet, bon entrainement à tous.

[maxenseo]

salut dragonchi je suppose que tu as eut monte d adrelanine du aux stress
cela  aurait put avoir l effet inverse et aux contraire te tetaniser mais la monter d adrenaline  c est mieux dans ces cas la ca a du te mettre dans un etat second comme les personnes qui echappe a la mort et qui arrive a faire des choses qu il ne ferait pas dans un etat normal

[Hussard de la mort]

 

[dragonchi]

Merci pour ton message Hussard de la mort . C'est une piste que j'ai déja explorée, peut-être pas assez me diras-tu. Celle-ci n'étant pas inutile en tous cas, je vais persévérer. On m'a aussi suggéré l'hypnose pour chercher l'élément déclencheur, je vais voir... Cordialement

[Hussard de la mort]

 

[dragonchi]

Salut à toi maxenseo , et merci pour ton message. Je ne pense pas que cela soit du à l'adrénaline car c'est quelque chose que je connais trop bien pour la rendre totalement responsable, même si elle est à prendre en compte sans doute. Je pense toutefois que tu t'approches de ma recherche dans le sens où cela ne se déclenche qu'en mode d'"instinct de survie". A vrai dire, je pense également que cela doit être en chacun de nous, mais soumis à des circonstances particulières. De même qu'une mère soulèvera la voiture sous laquelle est bloqué sa progéniture. En fait tu es dans un état de plénitude...Ton champs de vision s'élargit au point que tu te sens presque acteur/spectateur. Très étrange. Quoiqu'il en soit cela doit pouvoir se controler. Sur ce... Cordialement

[Karuna]

  "MANIMAL" 

[BloodyRoots]

Est-ce que ça ressemblait à ça 

A bitchslap in Super slow motion

[shototaï]

Si d'aucuns ont déja connu ce que je viens sommairement de vous décrire

Bah oui bien sur...en rêve 

[kronky]

Et si on prenait le problème à l'envers ?

A l'état "normal", le corps est bourré d'inhibitions. Pour de bonnes ou de mauvaises raisons.
Parmi les mauvaises raisons, il y a par exemple des blocages d'ordre psychologiques, de mauvaises habitudes...
Parmi les bonnes raisons, il y a un phénomène inconscient qui nous pousse à préserver notre intégrité physique. J'en ai oublié le nom mais ça a été étudié et démontré. Je me souviens avoir lu un article scientifique, dans lequel il était démontré que suite à une blessure au coude à cause d'un mouvement d'hyper-extension, le cerveau "bloquait" le mouvement. En pratique, il envoyait une impulsion électrique plus forte au muscle antagoniste pour "freiner" le mouvement et éviter de reproduire la blessure par hyper-extension du coude.

En d'autres termes, en condition normale, on n'utilise qu'une fraction de notre potentiel réel.

Et si* en cas d'extrême urgence (question de vie ou de mort), notre cerveau mettait en stand-by cette partie inhibitrice, de façon à utiliser tout notre potentiel, quitte à se blesser soi-même. En cas de dernier recours, il est possible que le cerveau "décide" de lever les inhibitions. On se retrouve donc, non pas avec des capacités hors du commun, mais avec les capacités totales de notre corps. Cette état ne se déclenchant qu'en dernier recours, car utilisé régulièrement il mettrait notre corps en vrac très rapidement...

Ce dont je parle au niveau corporel se produit peut-être également au niveau "cérébral", en cas de dernier recours le cerveau bascule en mode "j'utilise toutes mes ressources pour sauver ma peau" alors qu'en temps réel on a toujours une énorme portion du cerveau qui "dort", notamment parce que ses différentes "fonctions" (langage, motricité, mémoire...) sont localisées et qu'on ne les utilise pas toutes en même temps. Par ailleurs, on sait que malgré la localisation des "fonctions" le cerveau est "malléable" et capable de transférer les fonctions d'une zone lésée vers une autre. Donc en cas d'urgence, on peut imaginer que le cerveau met en stand-by les fonctions dont il n'a pas besoin et utilise leurs zones pour l'unique fonction "sauver ma peau".

On peut imaginer aussi que le cerveau bascule en mode "primitif" en switchant complètement tout l'aspect "j'analyse, je raisonne, je cherche des solutions...", d'où peut-être l'impression que tout tourne au ralenti autour. Il a par exemple été démontré que notre temps de réaction est beaucoup plus bref pour les mouvements perçus en bord de champs de vision que pour les mouvements se produisant devant nous car dans le premier cas c'est la partie primitive du cerveau qui a traité l'information alors que dans l'autre c'est passé par tout le processus d'analyse et de raisonnement.


* (à partir de maintenant c'est juste de la supposition personnelle)