Auteur Sujet: [Compte Rendu] Stage multi-style, Dijon 27 mai 2010  (Lu 3135 fois)

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[Compte Rendu] Stage multi-style, Dijon 27 mai 2010
« le: juin 28, 2010, 13:18:23 pm »
A l’initiative du comité départemental de karaté de Côte-d’Or (CDK 21), un stage multi-style s’est déroulé le Jeudi 27 mai 2010 au Dojo régional de Chevigny-Saint-Sauveur. Comme c’était à côté de chez moi et que mon professeur de Yoseikan Budo y participait en tant qu’intervenant, je n’ai pas résisté longtemps à l’envie d’y aller…

Le soir venu, je me rends au Dojo régional. C’est une très belle salle, toute neuve, avec l’équivalent de 4 surfaces de compétition de Judo. De quoi faire de beaux stages. Ça tombe bien, c’est pour ça que je suis là !

Un rapide état des lieux, des keikogi blancs (Karate traditionnel), des blancs avec des rayures sur les côtés (Karate Contact), des noirs (Qwan ki do) et 4 ou 5 bleus (Yoseikan Budo). Pas mal de monde au total, une bonne soixantaine de participants.

On se met en place pour le salut, et monsieur Franck PICARD, directeur technique de Côte d’Or nous fait les présentations.

Présentation des intervenants et du thème du stage

Ce soir, nous avons donc la chance d’être en présence de messieurs :
- Jacinto Martinez, 4° dan et entraineur de l’équipe de France de Qwan ki do
- Julien Minot 2° dan, membre de l’équipe de France de Yoseikan Budo (3 fois titré au niveau national, une fois au niveau mondial), préparateur physique de ses camarades de l’équipe France et de certains membres de l’équipe de Belgique
- Jérôme Claudin, 4° dan entraineur de l’équipe de France de Karate Contact
- Antonio Fois, 5° dan de Karate Traditionnel, dont j’ai particulièrement apprécié l’intervention

Que du beau monde donc.

Le stage sera principalement axé autour du déséquilibre et plus particulièrement du balayage, même si certains intervenants ont pris quelques libertés à ce propos.

Échauffement, zéro pointé !

Si j’avais une grosse réserve à faire vis-vis de ce stage, ce serait l’échauffement. C’est allé vite, trop vite (3 ou 4 minutes en comptant large) et surtout trop brutal. Je me suis réveillé le lendemain avec des douleurs articulaires et le dos en vrac alors que l’ensemble du stage a été plutôt tranquille. Même après de grosses séances de combat bien bourrins comme on en fait dans mon club, je n’ai pas mal comme ça…

D’autant que finalement, ça n’a rien échauffé du tout. Ça a juste fait mal. :-\

Pour l’échauffement, ce sera donc un zéro pointé. Heureusement, la suite du stage m’a bien vite fait oublié ce désagrément.

Déroulement du stage

Une soixantaine de stagiaires, quatre intervenants, quatre surfaces de tapis et 2 heures à combler. Le calcul est vite fait, chaque intervenant occupe une surface de tapis et propose un atelier d’une demi-heure. Les stagiaires se séparent en quatre groupes et assisteront à chacun des ateliers tour à tour.

Malheureusement, au moment de la répartition des stagiaires, je constate le même soucis que lors de tous les stages : les copains restent ensembles ! Pour un stage dont le but était le partage et le mélange des styles, c’est un peu dommage. :-\

Étant pragmatique, je me dirige vers la première surface de tapis. D’une part parce que c’est la plus proche, et d’autre part parce que c’est celle de Jacinto Martinez et que j’étais impatient de découvrir le Qwan Ki Do.

Atelier Qwan Ki Do

Une chose est sûre, Jacinto Martinez en impose. Pas forcément physiquement, il n’a pas un gabarit hors-norme, mais son attitude, son regard font qu’on n’a pas envie de l’emmerder… Et ensuite, en le voyant bouger, on se dit qu’on a bien fait de ne pas l’emmerder… Il est vif (et le mot est faible), dégage pas mal de puissance, je plains cordialement son Uke qui en a pris plein les jambes (et aussi un peu les bras et le torse)…

Il nous présente brièvement l’atelier ; nous allons travailler un mouvement typique du Qwan Ki Do : le ciseau ! Il nous rassure de suite, on ne va pas monter jusqu’à la tête, on se contentera de viser la taille. J’entends des soupirs de soulagement autour de moi. :-)

Pour débuter la séance, et pour finir de s’échauffer, il commence par nous faire travailler quelques déplacements qui sont à la base de son mouvement de ciseau. Puis, on exécute quelques exercices à base de sauts et de “plongée” au sol pour préparer le travail particulier du ciseau. Lors des déplacements, je ne peux m’empêcher de trouver quelques similarités avec certains passages de Kata de Yoseikan Budo.

Jacinto Martinez nous invite à choisir un partenaire, j’attrape le premier karatéka qui me passe sous la main.

La première technique qu’il nous montre est un ciseau “classique”. Celui qu’on nomme Kani-Basami dans les Budo Japonais. Connaissant déjà cette technique à travers le Yoseikan Budo, je n’ai aucun mal à l’exécuter. La principale différence par rapport à ma façon habituel de pratiquer, c’est qu’au Yoseikan Budo, on place cette technique lorsqu’on est au contact alors que là, on part à distance, on prend son élan et on vient “harponner” son partenaire.

Jacinto Martinez passe vers les couples pour corriger les erreurs. Après m’avoir observé, il me dit que puisque j’y arrive déjà bien, je dois essayer de partir de plus loin, et de mettre un peu plus de punch dans mon mouvement. Ça me vaudra deux ou trois gamelles. Ce genre de technique, si on hésite et qu’on y va pas à 100% c’est voué à finir vautré comme une m... sur le tatami… Ça n’a pas loupé… Je me ressaisi, je réessaie, finalement je le sens assez bien mais sans trop m’aventurer dans des distances trop acrobatiques.

Il passe ensuite à la deuxième technique. La même… mais dans l’autre sens ! Cette fois, c’est une nouveauté pour moi, je n’avais jamais travaillé les ciseaux sous cette optique. Contrairement à Kani-Basami, on fauche en finissant de “face” par rapport au partenaire. En garde jambe gauche avancée, je viens lancer ma jambe droite derrière les jambes de mon partenaire, comme pour lui mettre un coup de jambe dans les fesses, puis je lance la jambe gauche au niveau de son ventre, comme pour lui balancer un gros mawashi-geri. A ce moment-là, je pivote les hanches pour me retrouver “face” à lui (mais perpendiculaire, vous suivez toujours ?). Ma jambe droite fauche l’arrière de ses jambes, ma jambe gauche pousse sur le dessus de l’avant de ses cuisses. A atterrissage, je finis à genoux “au-dessus” de lui en position de contrôle.

Bigre, en voyant cela, je me dis que je ne vais jamais y arriver. Après un ou deux “essais-vautrages”, ça passe finalement pas si mal.

Et malheureusement la demi-heure est déjà passée !

C’était bien trop bref à mon gout, et j’aurais aimé découvrir un peu plus le Qwan Ki Do.

Ce que j’en retiendrai, c’est qu’à l’instar du sutemi (techniques de sacrifice) le ciseau nécessite un engagement total si l’on ne veut pas que ça finisse en purée.

Après un “léger” cafouillage organisationnel où plusieurs groupes se retrouvent sur le même tapis, on fini par comprendre dans quel sens on doit tourner. Je me retrouve en terrain connu avec l’atelier Yoseikan Budo.

Atelier Yoseikan Budo

Terrain connu, et archi-connu même, puisque c’est mon professeur qui assure l’intervention. L’organisateur du stage lui a demandé de proposer un atelier liaison debout-sol.

Je sais pertinemment que vous n’allez rien comprendre, mais je vais quand même tenter d’expliquer la technique travaillée. Sur une attaque de type Oi-Tsuki (coup de poing en avançant d’un pas) main droite, on entre dans la garde adverse en bloquant avec la main gauche et contre-attaquant simultanément de la droite. Puis la main gauche vient saisir le poignet de Uke, la main droite son épaule. Et c’est là que ça devient compliqué à expliquer avec des mots. Déjà que sur place avec des gestes ce n’était pas forcément évident…

Le travail des bras est le suivant : on va pédaler. En gros, avec la main gauche, on vient placer le bras (tendu et “horizontal”) de Uke derrière sa ligne des épaules avec un petit mouvement circulaire, comme si on voulait lui faire dessiner un cercle sur un tableau placé du côté de son flanc. Lorsque le cercle se termine, la main droite commence le même mouvement au niveau de l’épaule. Le but est de complètement déstructurer Uke en perturbant la ligne de ses épaules. Dans le même temps, on avance d’un pas comme pour faire une sorte de , en venant coller son pied le plus près possible de celui de Uke (“on vient enfiler son pied dans la botte de Uke” si vous voulez une image).

Voilà pour la première partie de la technique. On se met par deux, je me retrouve face un pratiquant de Qwan Ki Do environ épais comme je suis large et large deux fois comme moi. Ça ne loupe pas, il m’envoie voler à la force des bras. Julien Minot intervient et lui explique la technique, comment déstructurer et se placer pour déséquilibrer, et surtout comme faire chuter sans utiliser la force. Mon Uke lance un “c’est subtil votre truc” qui fait toujours plaisir à entendre. :-D
Il s’applique ensuite à exécuter correctement la technique, je le sens se détendre et travailler plus en souplesse. A la fin il se démerde même plutôt bien, j’ai l’impression de ne plus avoir le même partenaire ! De mon côté, c’est une technique que je travaille au club, ça ne me pose donc pas trop de problème.

Le temps passe vite, passons donc à la deuxième phase de la technique.

Une fois Uke au sol, le travail n’est pas terminé. On garde le contrôle de son bras tout du long de la chute de façon à le contrôler au sol sans être soi même ni trop loin, ni en déséquilibre avant. En d’autres termes, il faut s’arranger pour que Uke chute à nos pieds.

Arrivé là, notre bras droit passe dans le creux du coude de Uke, le gauche vient plier le bras de Uke. On verrouille le tout en attrapant notre avant-bras gauche avec notre main droite. J’espère ne pas me tromper, sinon vous êtes en train de faire des noeuds…

Une fois le bras verrouillé, on tire Uke vers nous et “vers le haut” en s’aidant de notre poids de corps. Puis on vient s’assoir le plus près possible de son épaule. Voire limite un peu en dessous. Pour les quelqu’uns d’entres vous suffisamment courageux pour avoir tout suivi depuis le début, vous le sentez certainement venir : on finit par lui déplier le bras en juji-gatame.

Julien insiste sur la façon de déplier le bras : pas en ligne direct mais avec un mouvement circulaire presque horizontal. Comme si on cherchait à garder son bras le plus près possible du sol. D’un point de vue bio-mécanique, on cherche à déplier le bras dans la position où il a le moins de force possible. Ensuite on vient faire levier en plaçant le coude en extension, puis en basculant le bassin. Julien nous montre également une variante où l’on vient contrôler le bras de Uke en plaçant son avant-bras sous notre aisselle.

Pour travailler cette technique, je me retrouve avec l’organisateur du stage et directeur technique départemental. En tant que Karateka “pur souche”, il n’est pas très familier avec le travail au sol mais s’en tire honorablement. Je le corrige sur certains points de détails comme le “dépliage” du bras sur lequel il a du mal à sentir la bonne direction pour tirer. De mon côté, je m’efforce de corriger mon placement car j’ai toujours tendance à m’assoir trop loin de l’épaule et je perds donc pas mal de contrôle.

Puis la demi-heure réglementaire touche à sa fin et nous passons tous à l’atelier suivant. Direction le Karate Contact !

Atelier Karate Contact

Sur les quatre ateliers, c’est celui qui m’a le moins plus et ce pour plusieurs raisons.

Pour commencer, je passe tout l’atelier avec un Uke qui a visiblement décidé de ne pas suivre les instructions de Jérôme Claudin. Et travailler des enchainements à base de balayages quand votre Uke fait les mauvais déplacements et inverse systématiquement ses jambes avant et arrière, ça ne facilite pas les choses… Résultat, je n’ai quasiment pu travailler aucun des enchainements !

La deuxième raison, c’est que je n’accroche pas au travail proposé, si ce n’est le premier exercice que je détaille plus bas. De plus, en 30 minutes les exercices s’enchainent très vite, trop vite. Pas assez de travail de fond, trop de quantité.

Pour finir, je trouve Jérôme Claudin assez peu convaincant sur les balayages. Autant il me donne une bonne impression générale avec une bonne forme de corps et des placements au quart de poil près, autant je reste dubitatif devant ses balayages. En fait de balayages, il colle des pralines à mi-mollet (outch !) et niveau timing c’est vraiment limite. Il tente trois ou quatre fois de nous montrer le premier exercice mais ne réussit pas. Il sauve les meubles avec un “Oui mais là il s’y attend, c’est pour ça”. J’ai finalement eu l’impression qu’on lui a demandé de démontrer les balayages alors que ce n’est pas du tout sa technique de prédilection. Ce qui est très dommage quand on connait les balayages de Dominique Valéra qui est à l’origine du Karate Contact.

Une petite description, tout de même, du premier exercice, très basique mais fondamental pour les balayages : travail du timing !

Uke et Tori sont en garde. Uke attaque Oi-Tsuki. Tori se décale et vient balayer le pied de Uke au moment où il va se poser. Rien de plus, rien de moins. On ne cherche pas à faire tomber, mais juste à trouver le bon instant pour balayer.

Ensuite, on travaille une multitude d’enchainements que je ne détaille pas ici, puisque comme je l’ai dit plus haut, je n’ai pas eu l’occasion de m’exercer beaucoup…

La demi-heure passe dans la frustration, mais heureusement le meilleur reste à venir : l’atelier Karate Traditionnel d’Antonio Fois.

Atelier Karate Traditionnel

L’atelier d’Antonio Fois est celui sur lequel j’ai le plus accroché. Disons qu’il est le plus proche de mon état d’esprit actuel, c’est-à-dire essayer de se détacher de la technique pour revenir aux bases, aux fondamentaux. Ajoutons à cela un enthousiasme communicatif de l’intervenant, tous les ingrédients sont réunis pour passer une demi-heure sympathique.

Je n’ai plus le souvenir exact de tout ce qu’on a travaillé, je rédige ceci près d’un mois après le stage. Mais globalement, même s’il n’a pas prononcé le mot, il s’agissait avant tout de comprendre et de ressentir le principe de Irimi cher aux Aikidoka. A un moment de son intervention, Antonio Fois fera tout de même un parallèle avec l’Aïkido, en expliquant que le principe qu’il nous démontre est extrêmement important dans cette discipline. Puis de le mettre en application en plaçant un bel Irimi Nage Ura à son Uke. Un peu plus carré qu’un Irimi Nage d’Aïkidoka, mais parfaitement exécuté au niveau du placement et du déséquilibre.

Autant que je m’en souvienne, le premier exercice consistait à “entrer” dans une attaque Oi-Tsuki, en se décalant sur l’extérieur de Uke et en avançant pour être le plus proche et parallèle possible de lui. Un Irimi d’Aïkido je vous dit ! Ou encore, on pourrait rapprocher ça du principe Giri giri cher à Minoru Akuzawa.

Le deuxième exercice ajoute le balayage à la fin du mouvement. Et à mon grand étonnement, Antonio Fois ne balaie pas juste avant que le pied ne se pose mais juste après ! Devant nos regards interrogateurs, il nous dit “si si ça marche, essayez vous verrez !”. Puis d’ajouter avec le sourire “J’ai eu Dominique Valéra comme professeur !”. J’essaie donc, et je vois : ça marche ! Au risque de raconter n’importe quoi, je pense qu’il s’agit en fait de profiter de la contre-réaction du sol juste après la prise d’appui de Uke. Attraper le pied de Uke au rebond en quelque sorte.

Quelques réflexions là-dessus quand même. Tout d’abord, ça marche si Uke fait un grand pas et repose fortement son pied au sol. Sur un déplacement “glissé”, pas d’autre choix je pense que de balayer avant que Uke ne retrouve sa stabilité. Ensuite, je me demande ce que ça donne sur un sol moins élastique qu’un tatami. Pour finir, le timing est vraiment serré !

Troisième exercice, on intercale une frappe entre l’esquive et le balayage. Ou plus exactement, pendant l’esquive. Antonio Fois nous explique qu’en toute logique, on aurait du faire l’exercice 3 avant le 2, mais qu’il savait pertinemment qu’on se focaliserait sur la frappe et qu’on oublierait le balayage. Et bien qu’il vienne tout juste de nous prévenir, ça ne manque pas, on se concentre sur la frappe et on foire tous le balayage (facile à voir, tous les Uke sont restés debout…).

Retour à la case départ. On reprend le premier exercice mais avec un déplacement différent. Cette fois, on sort de l’axe avec un petit pas sur l’extérieur puis un grand pas vers l’avant de la jambe arrière pour se retrouver quasiment épaule contre épaule avec Uke. Houla c’est pas clair ce que je raconte. Pour faire plus simple, en garde jambe gauche devant : on sort de l’axe avec un pas de côté du pied gauche, puis on avance d’un pas du pied droit. Voilà, au moins là c’est à peu près clair. Pourquoi est-ce aussi compliqué d’expliquer quelque chose d’aussi simple ?

Après le déplacement, on se retrouve donc collé à Uke, et cette fois on lui applique, lors de l’exercice suivant, un “balayage” proche de celui qu’on voit dans le Kata Happoken Shodan du Yoseikan Budo (vers la 19° seconde sur la vidéo données en lien). C’est une projection qu’on voit aussi souvent dans les Bunkaï de Karate.

Ensuite, même procédé que tout-à-l’heure, on ajoute une frappe pendant l’esquive.

Je ne me souviens plus très bien si on a travaillé d’autres enchainements. En tout cas, tout du long de l’atelier, Antonio Fois a insisté sur le placement, sur le fait de rester au plus proche de Uke mais sans venir le perturber (pas de blocages notamment pendant l’enchainement). Il m’a également fait remarquer que je ne “finissais” pas mon Uke une fois qu’il est au sol. Ce qui est tout-à-fait vrai, puisqu’avec ma pratique du Yoseikan Budo, j’ai plus l’habitude de venir contrôler ensuite au sol que de donner une frappe pour achever mon adversaire. C’est qui est peut-être un tort si on se place du point de vue de la self-defense.

Une fois la demi-heure écoulée, tous les participants se placent pour le salut. Les différents intervenants donnent leurs impressions et Julien Minot propose à tout le monde de passer au cinquième atelier : aller boire un coup !

Après le salut, une photo de groupe et la douche, direction la salle de réception où nous attendent à boire et à grignoter. L’occasion de discuter avec des pratiquants d’autres disciplines, l’atelier qui manque souvent dans les stages. :-)

Bilan

Un stage super sympa avec des intervenants de très bon niveau, même si finalement quatre ateliers en 2 heures ne permettent pas d’aller au fond des choses. Je regrette aussi que le thème de “mélange” et de “partage” n’ai pas fonctionné aussi bien que prévu. En gros, c’était les karateka traditionnels avec les karateka traditionnels, les karateka contact avec les karateka contact et les Qwan Ki Sinh avec les Qwan Ki Sinh. Et au milieu deux ou trois énergumènes qui essaient de se mélanger…



De gauche à droite : Julien Minot (Yoseikan Budo), Jérôme Claudin (Karate Contact), Antonio Foïs (Karate Traditionnel), Franck Picard (Organisateur du stage), Jacinto Martinez (Qwan Ki Do)

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[Compte Rendu] Stage multi-style, Dijon 27 mai 2010
« le: juin 28, 2010, 13:18:23 pm »
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Re : [Compte Rendu] Stage multi-style, Dijon 27 mai 2010
« Réponse #1 le: juin 28, 2010, 13:29:29 pm »
+1 pour le CR   ;-)p


 ;)

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Re : [Compte Rendu] Stage multi-style, Dijon 27 mai 2010
« Réponse #2 le: juin 28, 2010, 14:03:21 pm »
tout pareil  :-)UU(-:
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Re : [Compte Rendu] Stage multi-style, Dijon 27 mai 2010
« Réponse #3 le: juin 28, 2010, 14:51:55 pm »
Intéressant ! Ca me rappelle que j'ai toujours rêvé d'essayer le qwankido.
Tu perds ton temps étranger : j'ignore ce qu'est la peur.

Eh bien tu vas faire sa connaissance.

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Re : [Compte Rendu] Stage multi-style, Dijon 27 mai 2010
« Réponse #4 le: juin 28, 2010, 15:56:46 pm »
Super ce CR ! Je me suis délecté à le lire
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Re : [Compte Rendu] Stage multi-style, Dijon 27 mai 2010
« Réponse #5 le: juin 28, 2010, 20:14:14 pm »
Faut que je voie quand les stages pour debutant se font, j'aimerai bien participer ^^
J'ai juste une question :
Quel est la difference entre le karaté contact et le karaté traditionnel?
qu'apporte le karaté contact?

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Re : [Compte Rendu] Stage multi-style, Dijon 27 mai 2010
« Réponse #6 le: juin 29, 2010, 09:23:16 am »
Bonjour Zaraïam,

Pour faire simple, le Karate Contact est la réponse de la fédération de Karate aux boxes pieds-poings. Comme les arts-martiaux traditionnels ont une popularité qui stagne, voire qui baisse et qu'à l'inverse les sports plein contact ont le vent en poupe, la fédération de karate a "inventé" le Karate Contact.
Ce n'est donc rien d'autre qu'une boxe pieds-poings plein contact, mais affiliée à la fédération de Karate. Et les combats ont lieu sur un tatami au lieu d'un ring.

Tu auras toutes les infos sur le site officiel du Karate Contact.

Hors ligne Zaraïam

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Re : [Compte Rendu] Stage multi-style, Dijon 27 mai 2010
« Réponse #7 le: juin 29, 2010, 12:03:49 pm »
Ok merci :)
C'est un espece de karaté mixé avec de la boxe quoi ...
En regardant des vidéo ça m'avait paru sympa, mais il n'y a pas de club a proximité de chez moi ^^

 


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