Auteur Sujet: De nos jours le Karaté est-il efficace en cas de bagarre de rue ?  (Lu 128664 fois)

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oui, mais justement, si la parenté du ju-jutsu est chinoise, le ju-jutsu demeure une discipline japonaise, dans le fond et la forme...de fait, tu places le karaté à un endroit de la filiation auquel il n'appartient pas...

N’essayez pas de faire une pirouette parce que tu viens de dire une ânerie.
Je t’ai dit que l’origine était chinoise.
Ensuite, les japonais ont repris à leur compte, peut-être même et certainement en l’améliorant

Mais je pense que nous sortons du cadre du sujet, qui était de savoir je te le rappelle, si le karaté enseigné aujourd'hui en Europe, pouvait est très efficace dans la rue ?


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c'est un tort de penser ça...tot ou tard, pour arriver à un haut niveau, il faut franchir un certain nombre de barrière mentales, c'est pour éviter que ce franchissement n'aille trop loin que les règles et arbitres existent...
s'en est au point où les sportifs de haut-niveau, quelque soit la discipline, mettent volontairement en jeu leur santé voir leur vie en jeu(par l'entrainement excessif et le dopage...) pour ça...c'est ça, la réalité du sport...


Nous pourrions encore débattre du sujet de la compétition pendant des heures.
Je reconnais que tu soulève effectivement certaines vérités.
Cependant ce que je voulais exprimer, c’était simplement la différence entre la mentalité d’un pratiquant de karaté ou d’une autre discipline dans un cadre sportif, et la mentalité d’un bagarreur de rue.
De plus, il est assez difficile de s’exprimer sur un forum public, nous ne devrions pas trop nous éloigner du sujet, cela risquerait de prendre encore des centaines de pages d’explication.

Le problème de la compétition du dopage ne peut pas être comparée à notre sujet qui est de savoir si le karaté peut encore être efficace dans la rue.
Le dopage, dans le karaté, sauf erreur de ma part n’est utile que dans le cadre physique.
C’est-à-dire pour augmenter sa masse musculaire. Mais je vais vite t’avoué, que je ne suis pas compétent pour parler de dopage, je ne connais pas ce sujet.
Tu pourra peut-être nous en parler dans un autre sujet. Je serai ravi de te lire.


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c'est pas ironique comme question, je m'interroge réellement...parce que quand tu dis qu'il n y a pas de dégat...perso, je ne connais pas une compétition de karaté ou d'autre chose, même "à la touche" où je n'ai vu aucun blessé...nez peté, machoire fracturée, cotes cassées...

alors pas de dégat... Siffle

Je n’ai pas dit que la compétition il n’y avait pas de dégâts.
J’ai dit qu’il ne devait pas avoir de dégâts dans la compétition.
Parce que la compétition doit rester un sport honorable, sans tricherie, sans violence gratuite.
À part bien sûr, les accidents.

 
J’ai comme l’impression que ces discussions n’en finissent plus. On dirait que tu ne lis pas bien mes phrases.

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je t'ai demandé si tu as déjà combattu...


J’ai pratiqué la compétition lorsque j’étais plus jeune. Je n’ai pas pratiqué longtemps, parce que ce n’est pas exactement la voie que je cherchais.

Pour répondre à la question du sujet, le karatéka compétiteur aura certes, beaucoup plus de chances de gagner un combat de rue, mais reste cependant prisonnier de ses coups de pied et de ses coups de poing, même si dans certains kata, où certains clubs, les professeurs enseignent autre chose que des coups de poing et coups de pied, comme par exemple les balayages.

Mais à mon goût, cela reste insuffisant par rapport aux autres techniques comme le HAPKIDO qui apporte quant à lui, toute une panoplie d’autres coups de pied, et autres enchaînements de contrôle sous la douleur, qui sont à mon avis plus avantageux.

Tu as le droit d’avoir un autre avis.

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on peut, mais je ne verrai pas le rapport, vu que quasiment aucun art martial traditionnel n'est d'origine militaire...

Martial : Relatif à la guerre, à l'armée. Synon. Militaire
Qui dénote ou rappelle le comportement des militaires.
Je suis désolé, mais les arts martiaux sont intimement liées aux arts de la guerre.
C’est justement ce qui fait la différence entre karaté qui est enseigné dans les fédérations, et les autres techniques de combat qui ne peuvent pas rentrer dans le cadre sportif, parce qu’ils enseignent des techniques dangereuses.
Et pour te donner une explication il faudrait que tu puisses me rencontrer, ou que je puisse t’envoyer des vidéos afin que tu puisses faire la différence entre une technique de karaté de compétition et une autre technique dont le but est de briser les membres de son adversaire, ( exemple) par des enchaînements, qui existent en HAPKIDO.

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l'amalgame c'est toi qui le fait ici...une fédération n'enseigne pas...elle fédère...se sont les profs qui enseignent...ou pas...


Ce sont les fédérations qui au départ mettent en place un programme.
Ensuite, les professeurs peuvent modifier légèrement ce programme mais en aucun cas, le professeur de karaté enseignera des techniques qui sortent du cadre sportif.
Parce que les fédérations sont régies par des lois.
Elles sont chapeautées par le ministère des sports.
Les professeurs de karaté ne sont pas autorisés à enseigner n’importe quoi.
Ne pourrais tu donc pas essayer de répondre à la question du sujet plutôt que d’essayer de t’évertuer à vouloir toujours avoir raison sur tout ?



ma citation :
Le karatéka qui utilise les balayages, les saisies, les étranglements, les clés, ne pratique plus le karaté que la fédération a mis en place
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y a pourtant des épreuves dans les passages de grades fédéraux qui imposent leurs usage...

En effet, mais ce n’est pas une généralité ce ne sont que quelques mouvements issue de son ancêtre, le JU-JITSU.


Bien que, une forme de karaté qui utiliserait, les balayages, les saisies, les étranglements, les immobilisations au sol, et encore plein d'autres techniques, devrait plutôt s'apparenter au jujitsu et non plus au karaté.

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Tu demande pourquoi
  : Le karateka peut également donner des coups de pied circulaires et sautés, des balayages en saisissant le bras par exemple, mais doit éviter le corps à corps, typique du jujitsu et du judo.

Si le karatéka pratique des techniques qui s’apparentent à d’autres disciplines, cela voudrait dire qu’il n’y a aucune différence entre le karaté le judo ou l’aïkido.

Le karaté reste toutefois une discipline spécifique, ou la majorité des techniques sont des coups de pied et des coups de poing.
Évidemment cela ne se résume pas qu’à cela.



« Modifié: juin 19, 2012, 12:59:20 pm par altao »

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altao


j ai compris ta facon de penser,tu parle de fond pas de forme

dans la forme le karaté est efficasse,dans le fond ,elle est comme le martau dans les main d une personne,qui n a jamais fait autre chose que de planté des clou.
a force de planté ,il ne voit pas la dangereusité combattive de l outil qu il a sous la main.

le karaté est efficace,mais beaucoup de personne ne le sont pas avec.


autre chose,contrairement a la self,le karaté est une pratique de vie,un long apprentissage mental et technique,un art.

c est comme si on compare un peintre en batiment et un artiste peintre.
l artiste peintre,vie sa passion sur plusieur année,il va exploité tout les profondeur de son art

le peintre en batiment,c est vite fait,bien fait,cela ne va pas plus loin.

Hors ligne altao

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altao


autre chose,contrairement a la self,le karaté est une pratique de vie,un long apprentissage mental et technique,un art.

Voici une réponse qui me convient.
Tu as tout à fait raison en ce qui concerne la self-défense.
Encore que ce terme peut être utilisé pour certaines disciplines martiales, De manière maladroite et inapproprié .
Mais je suis en accord avec ce que tu viens de dire.

Hors ligne nipaipo

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N’essayez pas de faire une pirouette parce que tu viens de dire une ânerie.
Je t’ai dit que l’origine était chinoise.

ce n'est pas une pirouette...je me répète...ju-jutsu et karaté ont une origine chinoise(une origine...parmis d'autres), mais l'un ne descend pas de l'autre...je ne dis rien de plus...

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Mais je pense que nous sortons du cadre du sujet, qui était de savoir je te le rappelle, si le karaté enseigné aujourd'hui en Europe, pouvait est très efficace dans la rue ?

tu es sorti de ce cadre dés lors que tu t'es contenté d'analyser la chose sous l'angle "karaté sportif" au détriment du reste...

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Martial : Relatif à la guerre, à l'armée. Synon. Militaire
Qui dénote ou rappelle le comportement des militaires.
Je suis désolé, mais les arts martiaux sont intimement liées aux arts de la guerre.

tu tentes une démonstration sur la base d'une analyse étymologique d'un terme français(ou plus généralement, latin)...or justement les AM ne le sont pas...français/latin...
si le terme "art martial" est unanimement employé, il n'en demeure pas moins qu'il est objectivement et historiquement faux pour quasiment tous les AM pourtant anciens et traditionnels...
la guerre, c'est un cadre d'affrontement qui oppose des troupes(des troupes, pas un gus tout seul), en armes, éventuellement avec un équipement lourd...
même sans en connaitre l'histoire précise, ce que je peux tout à fait pardonner, prétendre que des am comme le karaté(donc à main nue et avec l'usage d'outils agricoles dans le kobudo), une bonne partie des écoles de kung-fu(qui utilisent pèle mèle, des meubles, objets, des outils, des armes civiles) etc, ont un quelconque rapport avec le milieu militaire, tiens au mieux de la fantaisie, au pire de l'insulte à l'intelligence...

elles ont du créer une sacré angoisse sur les champs de batailles, les escouades militaires de commando okinawaiens armées de bêches et de rames ou les divisions de paysans fujianais armées de baton et de feuille de boucher...  #mdr3# ::)

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Et pour te donner une explication il faudrait que tu puisses me rencontrer, ou que je puisse t’envoyer des vidéos afin que tu puisses faire la différence entre une technique de karaté de compétition et une autre technique dont le but est de briser les membres de son adversaire, ( exemple) par des enchaînements, qui existent en HAPKIDO.

tu es gentil, je n'ai pas besoin de ton aide pour ça...je connais bien...le problème c'est que si le but d'une fédération et son existence même, est étroitement liée au cadre sportif(et ne sert pour ainsi dire qu'à ça), tu lui prêtes un pouvoir qu'elle n'a pas...

le pouvoir d'une fédération(autre que suggestif et promotionnel, s'entend) s'arrête au portes du dojo...

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Ce sont les fédérations qui au départ mettent en place un programme.

tu fantasmes...écoutes, c'est assez simple de te démontrer que tu racontes n'importe quoi...montres moi un de ces fameux programmes et surtout, montre moi comment une fédération peut l'imposer en cours...même les passages de grades inférieurs à la ceinture noire(durée, contenu, niveau d'exigence...), sont laissés à la libre appréciation des professeurs...

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en aucun cas, le professeur de karaté enseignera des techniques qui sortent du cadre sportif.

j'ai pourtant fais ça pendant des années...ce n'est pas par obligation que la majeur partie des professeurs agissent comme tu le dis(car oui, c'est vrai, la majeur partie le fait)...c'est par paresse et ignorance...

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Parce que les fédérations sont régies par des lois.
Elles sont chapeautées par le ministère des sports.
Les professeurs de karaté ne sont pas autorisés à enseigner n’importe quoi.

les lois qui régissent les fédérations, régissent leur organisation démocratique et économique, la configuration des dojos(même si ce point est très...théorique) et les connaissances anatomiques/santé de leurs enseignants...mais en aucun cas ce qu'ils enseignent...
les professeurs, qu'ils enseignent le karaté ou autre chose sont relativement libre d'enseigner ce qu'ils veulent...hélas ils en usent peu ou, pour ceux qui le font, c'est souvent pour enseigner un peu n'importe quoi...
ayant enseigné moi-même, je suis bien placé pour le savoir, mais si tu es tellement sur de toi, tu vas certainement pouvoir me montrer ces fameuses lois dont tu parles  :D

tu peux chercher ici:
www.legifrance.gouv.fr

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Ne pourrais tu donc pas essayer de répondre à la question du sujet plutôt que d’essayer de t’évertuer à vouloir toujours avoir raison sur tout ?

le problème n'est pas d'avoir raison, pour son petit plaisir, mais d'essayer d'éradiquer des erreurs et fantasmes...

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Si le karatéka pratique des techniques qui s’apparentent à d’autres disciplines, cela voudrait dire qu’il n’y a aucune différence entre le karaté le judo ou l’aïkido.

il y a diverses différences...historiques déjà...puisque LE judo et L'aikido existent en tant qu'entité unique, au moins à l'origine(entre temps, y a eu des scissions pour des raisons diverses et pas toujours honorables)...le judo et l'aikido sont des disciplines crées respectivement par un seul homme(kano pour le judo, ueshiba pour l'aikido), avec donc un pannel technique et une pédagogie fixées.

LE karaté n'existe pas...c'est un terme générique qui englobe une certaine quantité d'écoles créées par des personnes bien distinctes et sans toujours de filiation entre elles...c'est le même cas que le kung-fu...

ensuite, techniquement, y a énormément d'écoles qui ont des panels techniques proches, ne serait-ce que parce que y a finalement pas 36 possibilités pour détruire un autre être humain, et que depuis l'aube de l'humanité ont a largement fait le tour...

maintenant, ce qui diffère fondamentalement, c'est la réalisation pratique de ce panel technique puisque chaque discipline, avant d'être basée sur un panel technique, est surtout et avant tout, basée sur une manière d'utiliser le corps...

on ne donne déjà pas un bête coup de poing de la même manière en boxe anglaise, en karaté(on ne le donne déjà pas forcément de la même manière d'une école de karaté à l'autre), en wingchun et en ninjutsu...alors des clés ou projections, je te laisse imaginer...


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Ce n'était pas vraiment le but de ce sujet.
Je vois que tu adore faire des pirouettes pour me répondre.
Je n'ai pas le temps actuellement, mais je vais essayer de faire une photocopie du programme d'une fédération pour te démontrer que les fédérations sont soumises à des obligations.
si toi-même tu a enseigné autre chose, cela ne veut pas dire pour autant que tu pouvais le faire.

Je vais également reprendre point par point tes réponses parce que je trouve décalées.
Je vais rectifier.
Je sens bien que tu veux avoir absolument raison.
Le problème n'est pas de toujours avoir raison, mais de ne pas dire n'importe quoi.

Pour moi, tes réponses sont confuses.
Je répondrais un peu plus tard plus précisément.
Cordialement et sans ironie comme toi par contre...
« Modifié: juin 19, 2012, 16:19:17 pm par altao »

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Textes de loi régissant la réglementation des Fédérations dans la pratique des sports de combats.


La réglementation des conditions de délivrance des grades et degrés les plus élevés des disciplines relevant des arts martiaux qui s'est mise en place depuis le début des années 1960 a pris en compte la spécificité de l'organisation de ces disciplines.

Elle a eu pour objet, en harmonisant les conditions de délivrance et le niveau des grades et dans à partir de la " ceinture noire ", d'assurer un développement cohérent de ces disciplines et de la pratique des arts martiaux.

Elle a également reconnu la valeur de ces titres en réservant l'accès aux brevets d'Etat d'éducateur sportif aux titulaires d'un titre d'un niveau au moins égal à la ceinture noire.

Très logiquement, cette réglementation s'est appuyée sur les fédérations associées à l'exécution du service public et chargées en particulier d'organiser et de développer la pratique sportive et de faire respecter les règles techniques et déontologiques applicables à chaque discipline, en leur associant toutefois des représentants d'autres fédérations, des professeurs ou des titulaires des grades concernés.

· La première étape de cette réglementation a été l'arrêté du 9 octobre 1962 définissant les conditions d'acquisition du grade de ceinture noire et des dans de judo. Ce texte précisait que chaque dan comportait deux parties dont l'une, le dan-compétition sanctionnant la valeur en compétition, était délivrée par la FFJDA, tandis que l'autre, sanctionnant " la valeur morale, les services rendus à la cause du judo et les connaissances techniques ", était attribuée par une commission élue par l'ensemble des titulaires de ceintures noires. Cet arrêté a été modifié en 1971 pour donner compétence, en matière de délivrance des dans, à un " comité national des grades pour le judo " composé, à parité, de représentants de la FFJDA et du collège des ceintures noires.

· Fondé sur la loi " Mazeaud " du 29 octobre 1975, le décret n° 76-1021 du 4 novembre 1976 " relatif à l'enseignement du judo et jiu-jitsu, de l'aïkido, du karaté et des disciplines assimilées " étendait à l'ensemble de ces disciplines la réglementation de la délivrance des grades et dans, attribués par un unique " comité national des grades " dont la composition, fixée par arrêté, devait assurer la représentation de " la fédération habilitée pour les disciplines considérées " : les fédérations " habilitées " étaient investies, aux termes de l'article 12 de la loi de 1975, d'une mission assez proche de celle aujourd'hui dévolue par la loi de 1984 aux fédérations délégataires.

Le décret de 1976 créait en outre une " commission consultative du judo et jiu-jitsu, de l'aïkido, du karaté et des disciplines assimilées " chargée de donner son avis au ministre sur " toutes les questions techniques, pédagogiques, administratives et de sécurité " concernant ces disciplines.

· Le décret n° 93-988 du 21 août 1993 " fixant les conditions de délivrance de certains titres dans les disciplines sportives relevant des arts martiaux " fondé sur les articles 16, 17 et 43 de la loi de 1984, s'inscrivait dans la même logique. Il donnait compétence, dans chaque discipline, à la fédération délégataire ou, à défaut, à une fédération agréée désignée par le ministre pour délivrer les dans.

A cette fin, chacune de ces fédérations devait constituer en son sein une commission spécialisée des dans, désignée pour la durée d'une olympiade, dont elle assurait la présidence et qui comprenait, pour moitié de ses membres, des représentants de la fédération, pour un quart des représentants des organisations professionnelles " les plus représentatives " et, pour le dernier quart, des représentants des fédérations affinitaires, scolaires et universitaires " participant à la promotion de la discipline considérée ".

Ces commissions devaient se réunir au moins une fois par an en une " commission d'harmonisation interfédérale des dans " chargée de coordonner les modalités et les conditions de leur délivrance et, par ailleurs, de donner son avis au ministre sur toute question relative à la délivrance des dans.

C'est ce dispositif qui a été annulé par le Conseil d'Etat, au motif qu'il conférait aux fédérations délégataires un monopole pour l'attribution des dans, alors que " le gouvernement ne tenait ni des dispositions de l'article 17 de la loi du 16 juillet 1984, ni d'aucune autre disposition législative le pouvoir de conférer aux fédérations délégataires le droit exclusif d'attribuer ces titres sportifs " : les dans ne sont pas en effet délivrés à l'issue des compétitions sportives à l'organisation desquelles est limité le " monopole " des fédérations délégataires.
II. LES DISPOSITIONS DE LA PROPOSITION DE LOI

Tirant les conséquences de la décision du Conseil d'Etat, la proposition de loi prévoit, en premier lieu, de donner une base légale à la compétence des fédérations délégataires en matière de délivrance des grades et des dans. Mais elle ne se borne pas à cela et, en empiétant assez largement sur la compétence du pouvoir réglementaire, elle tend également à inscrire dans la loi les conditions de la délivrance de ces titres.

Elle a pour objet, en second lieu, de valider les dans et les grades délivrés en application du décret de 1993.

    1. La procédure de délivrance des grades et dans

Le dispositif prévu est très proche de celui mis en place par le décret de 1993 et ne remet donc pas en cause la logique et les évolutions dans lesquelles celui-ci s'inscrivait :

- il confirme le rôle des fédérations délégataires et, à défaut, des fédérations agréées, la liste de ces fédérations demeurant arrêtée par le ministre ;

- la délivrance des grades et dans reste assurée par des commissions spécialisées créées au sein de chaque fédération.

· Cependant, outre que l'on peut mettre en doute la nécessité et l'intérêt de faire figurer dans la loi des dispositions de nature réglementaire, le dispositif prévu par la proposition de loi soulève quelques interrogations relatives :

* à son champ d'application : la rédaction proposée donnerait en effet compétence aux nouvelles commissions spécialisées pour délivrer non seulement la ceinture noire et les dans, mais aussi l'ensemble des grades -c'est-à-dire toutes les " ceintures "- depuis le premier d'entre eux correspondant, en judo, à la ceinture jaune. Cette extension de leur compétence serait évidemment tout à fait inutile et matériellement bien difficile à appliquer : elle ne correspond d'ailleurs pas à l'intention des auteurs du texte et votre commission vous proposera d'en rectifier la rédaction pour supprimer toute ambiguïté et limiter son champ d'application à la délivrance des dans.

* à la composition des commissions spécialisées : la proposition de loi prévoit que cette composition soit fixée par arrêté du ministre " sur proposition des fédérations concernées ". Cette procédure, contestable au niveau des principes, serait sans doute peu efficace dans la pratique :

- elle pourrait tout d'abord se révéler un peu longue : si les propositions d'une fédération ne convenaient pas au ministre, il faudrait qu'elles soient modifiées, puis à nouveau soumises au ministre...

- elle pourrait aboutir à des compositions variables selon les fédérations, ce qui serait préjudiciable à l'objectif d'harmonisation des conditions de délivrance des titres. Elle risquerait aussi de rendre aléatoire l'ouverture des commissions spécialisées à des représentants " extérieurs ", ouverture qui était prévue par le décret de 1993 au bénéfice des fédérations affinitaires, scolaires ou universitaires concernées et des enseignants.

Votre rapporteur a noté avec intérêt, à cet égard, que Mme Marie-George Buffet a insisté, lors du débat à l'Assemblée nationale sur l'intérêt d'associer aux commissions spécialisées " tous les acteurs concernés par les disciplines des arts martiaux ".

Pour favoriser une composition plus cohérente des commissions spécialisées et aussi pour laisser à l'Etat le rôle qui doit normalement être le sien, votre commission vous proposera de prévoir que les règles de composition des commissions spécialisées soient arrêtées par le ministre non sur proposition mais après consultation des fédérations concernées.

* Enfin, le texte ne prévoit pas, comme le faisait le décret de 1993, la tenue au moins annuelle d'une " commission interfédérale " chargée d'harmoniser les modalités et les conditions de délivrance des titres.

« Modifié: juin 19, 2012, 16:42:06 pm par altao »

Hors ligne Le promeneur

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Pour répondre à la question du sujet, le karatéka compétiteur aura certes, beaucoup plus de chances de gagner un combat de rue

reste a le démontrer  sur le tas :D ;que ce soit en karaté ou n'importe quel AM il faudrait arrêter de se faire des films, il n'y a pas de recettes miracles, la compétition a été inventé pour tout autre chose   :)

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[quoteCe sont les fédérations qui au départ mettent en place un programme.
Ensuite, les professeurs peuvent modifier légèrement ce programme mais en aucun cas, le professeur de karaté enseignera des techniques qui sortent du cadre sportif.
Parce que les fédérations sont régies par des lois.
Elles sont chapeautées par le ministère des sports.
Les professeurs de karaté ne sont pas autorisés à enseigner n’importe quoi.
][/quote]

Visiblement tu ne sais pas de quoi tu parles  #circonspect#

Un professeur fait ce qu'il veut dans son club , personnelement cela fait 15 ans que j'enseigne tout les jours et personne n'ait jamais venu me dire ce que j'avais à faire ou ne pas faire.

Notre seule obligation est d'agir en 'bon père de famille' c'est à dire que si je fais faire , à mes élèves , des combats au bord du toit d'un immeuble et qu'un gars tombe je pourrais être poursuivi en justice.

La fédé ne me dit absolument pas ce que je dois enseigner ; bien sur si je veux présenter des élèves à un passage de grade ou examen fédéral il doit connaître le programme et c'est le cas. Au passage de CN ils visent les yeux, les parties, les tympans... c'est sportif ça?

Pour les élèves à partir du moment ou ils montent sur le tatami ils doivent connaître la notion de 'risque accepté' c'est à dire que pendant l'entraînement ils se font casser le nez, les cotes ou les roubignolles ils ont juste le droit de la fermer :-o~

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bien sur si je veux présenter des élèves à un passage de grade ou examen fédéral il doit connaître le programme et c'est le cas.

...sans plus de commentaire... Un programme ? Tient donc ?!
ça tourne en rond ...

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Au passage de CN ils visent les yeux, les parties, les tympans... c'est sportif ça?

C'est notifié dans quels document, ça ?


Bon je vais arrêter de répondre, c'est une véritable cacophonie.

Je pense que vous avez raison.
Je vous remercie d'avoir participé.
Cordialement.


Hors ligne nipaipo

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tout d'abord, altao, ton interminable citation est très intéressante, mais l'as-tu réellement lue...?
à aucun moment, n'apparait un quelconque élément lié à ce qui se passe au sein du cours dans un dojo... pas le moindre soupçon de texte règlementant le contenu du cours...or c'est bien de ça qu'on parlait

...sans plus de commentaire... Un programme ? Tient donc ?!
ça tourne en rond ...

tu répètes à l'envie que les autres font des pirouettes, mais là c'est toi qui joue les acrobates...
il y a un programme pour les passages de grades à partir de la ceinture noire, oui(comme en hapkido quoi...)...mais c'est une épreuve épisodique de disons 2 heures qui arrive au mieux une dizaine de fois dans la vie d'un pratiquant...

ça n'a pas d'incidence directe et obligatoire sur le contenu du cours(heureusement ou malheureusement, rares sont d'ailleurs les profs à réellement préparer leurs élèves à ces épreuves...)...dans les faits, la plupart des pratiquants sportifs ou pas, préparent spécifiquement le programme de l'épreuve, en marge de leur pratique normale et s'empressent de tirer un trait dessus une fois l'épreuve obtenue...d'ailleurs pour la plaisanterie, c'est les sportifs que ça emmerde le plus  :D

 


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