La réaction?

[69chaps69]

Je crois que la question de notre ami byakuyalgne ne concernait pas les techniques viables ou non en situation de self (on peut épiloguer à l'infini sur les cas de figure, les situations, l'environnement, le stress, la spontanéité, la largeur des pantalons, la surprise...   ) mais sur l'étrange passivité dont il a été saisi . Ce qui est autrement plus intéressant que de débiter des truismes .

J'ai donné plus haut mon point de vue (cf. page précédente): détachement, intérêt, fascination (par ordre croissant d'implication)... j'irais même jusqu'à dire que c'est plus intéressant que de réagir, qu'une hiérarchie des intérêts s'est faite comme naturellement. Bien sûr, c'est casse-gueule , je suis d'accord. Mais on peut y voir un premier abord de l'état de disponibilité nécessaire à la défense = à travailler donc.

La question que je poserais à notre ami serait: état d'absence, de sidération, ralentissement du temps, ou attaque carrément pas perçue?

Si c'est par rapport à mon intervention, elle n'a que pour but de stipuler qu'on evite les kakato et consorts sur une agression, après sur la question initiale je laisse faire les doués en psychologie du combat.....

[ombre en plein jour]

elle n'a que pour but de stipuler qu'on evite les kakato et consorts sur une agression

Je suis absolument d'accord, bien sûr .

Autrement, mon idée c'était de recentrer le sujet sur cette question cruciale et qui, je pense, est un préalable aux questions stratégiques et techniques.

Autrement dit: la question de la perception de l'attaque. C'est quelque chose qui se travaille implicitement ou explicitement selon les styles. C'est parfois un non-dit, comme si c'était quelque chose qui allait de soi. C'est ainsi qu'on voit des gens imaginer une défense d'urgence en self sur le mode d'un combat plus ou moins conventionnel, par exemple.