« Une école est une porte d'entrée sur l'art. »
« Par exemple, un musicien peut préférer jouer de la musique contemporaine et limiter son travail à une école, un style de musique.
Un autre musicien va choisir de jouer de la musique contemporaine, cependant, il pourra étudier en parallèle le Jazz, la musique classique, le Blues, ect, ect...
Le premier musicien sera limité à un environnement qui ne lui permet pas d'étendre et de mettre au défi ses compétences, et de ce fait, sa pratique va entraver son évolution.
Le second musicien, en travaillant d'autres styles, étend son champ de compétences et doit se confronter à différents modes de pensée.
Ainsi, il est contraint à développer une compréhension plus profonde de la musique comme un tout.
Cette stratégie d’apprentissage lui permet ainsi une compréhension plus profonde de son style de prédilection (son poing mère) et de pouvoir en jouer à un niveau supérieur..
Ceci est vrai pour tous les arts, et s'étend aux sciences et également à nos occupations quotidiennes.
Su Dong Chen (traduction : Silk Octopus)
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"Charles Parker Jr, connu également sous le nom de Charlie Parker, ou encore Bird ou Yardbird [1920-955] était un saxophoniste Américain, compositeur, parolier. Certains le considèrent comme le plus grand saxophoniste de Jazz.
Parker a été le stimulus principal pour le Jazz moderne, le "Bebop", et - si on cite Louis Armstrong et Ornette Coleman - il est l'un des trois esprits qui ont révolutionné le Jazz.
L'impact de la sonorité et dela technique de Charlie Parker ont eu autant d'impact que ses concepts harmoniques et mélodiques.
Rejetant l'échelle diatonique du Jazz classique, Parker improvisa des mélodies et composa des thèmes utilisant des échelles chromatiques.
Souvent, il jouait des phrases en surajoutant des harmonies ou créait des ponts qui étaient souvent très éloignés de la fondation harmonique de son morceau (changement de cordes).
Au delà de l'impression tumultueuse qui se dégageait de ses solos, il créait un véritable flux mélodique.
Que ce soit en tempo rapide ou lent, ses intenses improvisations communiquaient des émotions complexes et subtiles.
Les harmonies et les inflexions du Blues, qu'il jouait avec passion et imagination, faisaient écho dans ses improvisations. L'art lyrique de Charlie Parker était virtuose, la résultante de la coordination des nerfs, des muscles et de l'intellect poussainet l'agilité humaine et la créativité dans leurs derniers retranchements.
"Les changements stéréotypés dans les harmonies m'ennuyaient profondément, elles étaient utilisées tout le temps... J'ai réalisé qu'en utilisant des intervalles de cordes plus longs pour la base de la mélodie et en la soutenant par des changements appropriés je pouvais jouer ce que j'entendais. Je devenais vivant."
Charlie Parker (Traduction : Radiant Octopus)
http://poulperadieux.wordpress.com/2011/11/07/su-dong-chen-charlie-parker/?trashed=1&ids=21
