Auteur Sujet: Compte-rendu de passage de grade kyokushin  (Lu 3892 fois)

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Compte-rendu de passage de grade kyokushin
« le: octobre 14, 2012, 15:21:13 pm »
Samedi 30 juin 2012 était la date prévue pour le passage de grade zone sud de France Kyokushin. Devaient être présent, dans un gymnase de Tourrette-Levens dans le 06, des candidats de clubs affiliés venus d'horizons aussi lointains que Lyon, Montpellier, Nice ou Marseille.

Le jour venu, je me retrouve à Pégomas bien en avance à attendre au point de rendez-vous.  Mes camarades de dojo arrivent progressivement et la tension grimpe. Il fait très chaud. J'attache beaucoup d'importance à ce passage de grade et suis de ce fait très stressé. La journée sera éprouvante et longue !!! Une bonne heure de voiture et nous arrivons à Tourrette-Levens vers 14h30.

Effet combiné du stress et de la chaleur, je me sens déjà fatigué avant même d'avoir mis mon dogi ! Je me dis qu'en ce moment précis, tout Provençal digne de ce nom se doit de faire la sieste à l'ombre, une boisson à portée de main et que je suis là, à cinquante ans bien passés, à m’apprêter à en baver au milieu de jeunes de seize ou vingt ans pendant six heures. Oui, six heures !!! Chez nous, quand on aime, on ne compte-pas !

L'examen sera dirigé par Sensei Patrice Vaulerin, 5e dan kyokusin, assisté de plusieurs autres sensei venus des divers clubs concernés, tous là pour nous en faire baver un max, ou, selon leurs propre expression fleurie, afin de nous permettre de « donner le meilleur de nous même » ! D'après les organisateurs, y compris les enfants, nous serions environ une centaine à présenter un grade aujourd'hui.

Il est 15h30 et nous sommes tous appelés au salut qui débutera le passage de grade. Je suis très agréablement surpris de reconnaître Shihan Jacques Legrée parmi les gradés. Shihan est une figure du kyokushin Français, 6e dan FFKDA, 6e dan IKO, 6e dan taikiken et élève direct de Sosai Mas Oyama. Je le vois pour la première fois et le trouve extrêmement impressionnant. Bien que de taille et de constitution moyenne, touché récemment par la maladie, il dégage de lui une force extraordinaire que je n'ai jamais ressentie chez les hauts gradés, 8e ou 9e dan, de la FFKDA. Il sera là uniquement en spectateur.

Après un très rapide échauffement, nous débutons par le stamina, la condition physique. Pendant une bonne heure, trois sensei prendront la direction du groupe à tour de rôle afin de nous faire effectuer de longues séries de zuki avec kiai, pompes sur les poings, re-zuki, squats, coups de pieds, toujours avec kiai, re-pompes, abdos,  fentes avant, gainage en statique, re-pompes, etc, etc... ! Mais bon sang, qu'est-ce que je fous là ? Afin d'éviter une glissade, un premier dan passe régulièrement avec un chiffon afin d'essuyer la flaque de sueur à nos pieds. Les sensei nous houspillent, nous demandent sans cesse d'en faire encore plus, encore plus vite, de ne pas s'économiser, d'y aller à fond. Tu parles : j'étais déjà « à fond » dès la fin du salut, il y a une heure !!! Je sens que je fais vraiment une prestation pitoyable et je m'en veux mais n'arrive pas à faire mieux. Un camarade de dojo est juste devant et donne l'impression de sacrément bien se débrouiller. Ouf, yame, fin du stamina.

Nous pouvons aller boire. Vite, hein, pas le temps de s'installer à la terrasse du bistrot. Un jeune est allongé à terre et semble avoir perdu connaissance. La chaleur.  Un infirmier le prend en charge. Je l'envie presque. Non, en fait, je l'envie carrément !!! Être allongé, là, les yeux fermés à se faire dorloter : le bonheur. En quelques minutes il sera sur pied et reprendra sa place parmi nous. Rapide discussion avec les copains et je constate que le moral général semble assez bas. Pas le temps de s'éterniser car nous sommes appelés pour le kihon et l'ido keigo.

Il s'agit de la partie technique. Cinq bonnes minutes afin de nous mettre en place par ordre de ceintures. Récupère, mon gars, çà ne fait que commencer. Et nous attaquons soft : seiken zuki. Ouf, ça je sais. Hélas, très vite, çà se complique. Normalement, au dojo, il n'y aurait aucun problème mais là, vidé par le stamina, j'ai l'impression d'avoir du fromage frais plein la cervelle. Mais qu'est-ce qu'il dit, le monsieur ? Dès qu'il y a plus de deux techniques, pourtant simples, je n'arrive même plus à me souvenir de la première. Et quand la première revient, c'est la deuxième qu'il faut aller chercher aux objets perdus...et non retrouvés ! Dire que je comptais sur cette partie pour rattraper le stamina ! C'est mal barré. Devant, il y a un copain qui se débrouille bien et qui assure, alors, sans vergogne, je copie sur lui. C'est très mal, mais bon... ! Par la suite, il m'avouera que lui aussi, copiait sur le voisin de devant !
Ce qui est simple en karaté dit traditionnel, est toujours compliqué en karaté kyokushin. Que ce soit en shotokan ou en shito-ryu, un uraken est un uraken. Chez-nous, il y a un nom différent pour chaque manière d’exécuter un uraken : uraken mawashi uchi, uraken sayu uchi,uraken hizo uchi, uraken oroshi uchi, etc, et... ! Et ainsi de suite pour chaque frappe, blocage, position. A la maison,     
au dojo, çà va, mais là, stressé, crevé, poussé sans cesse à aller vite, à répondre dans la seconde, çà panique sec. Dire qu'au 1er dan FFKDA, ils leurs traduisent au besoin les techniques en français, vont même, parait-il maintenant, jusqu'à leur mimer ce qui est demandé : nous sommes vraiment sur une autre planète !
Lorsque les ceintures blanches ont été testés sur leur programme, elles sont invités à sortir. Si elles le souhaitent. Certains restent, d'autres vont s’asseoir dans un coin de la salle. Lorsqu’arrive mon tour d'aller me reposer, je choisi de continuer et resterai jusqu'au bout, avec les 1er kyu ou 1er dan. Beaucoup de mes camarades de dojo font de même.
Yame, fin de la partie technique. Celle-ci aura durée deux bonnes heures.

L’épreuve suivant ? Les kata. Normalement, c'est mon point fort mais vidé comme je suis, je sens venir la galère.
Nous sommes encore une fois alignés par grades, les ceintures blanches devant, les marron et noires derrière.
Nous commençons par les taikyoku. Facile. Facile mais ma cervelle...et la mémoire fournie avec, a hélas terminée son existence sous forme de grosses gouttes de sueur, sur la sol, pendant le stamina et le kihon. Nous avons déjà plus de trois heures de souffrances dans les pattes. Les ceintures blanches sortent. Nous passons aux pinan, puis les orange sortent.
C'est nous, maintenant, les bleues qui allons particulièrement être surveillées. D'ailleurs, nous nous retrouvons tout devant.
Tsuki no kata. Je le connais par cœur et l'ai répété et répété à la maison, dans tous les sens, dès que j'avais cinq minutes. Et ben non, j'arrive encore à cafouiller sur la fin ! Je me mettrais des baffes ! L'excuse facile serait de dire que c'est l'exécution temps par temps qui me déstabilise mais en fait, je n'arrive tout simplement plus à me concentrer sur ce que je fais. Dernier kata pour nous : yantsu. Heureusement, il nous est demandé de la faire sans compter les temps : ouf ! Ca devrait aller mieux. Et en effet, çà va mieux et j'arrive à le terminer sans erreur et j'en suis d'autant plus heureux que j'ai aperçu Shihan Legrée à quelques mètres de moi, m'observer pendant l’exécution de ce kata. Nous sommes pris par l'horaire et nous ne présenterons pas de kata libre. A notre tour d'aller nous asseoir dans notre coin. En silence.
Pendant ce temps, les ceintures vertes, marron et noires continuent de présenter leurs kata et comme il y en a beaucoup, çà dure un bon moment. Eux, en revanche, effectuent un kata libre en plus de ceux de la liste des katas de leurs grades.

Petite parenthèse plus décontractée : les 2e, 1er kyu et 1er dan se placent et les sensei circulent parmi eux afin de leurs poser des questions de culture relative au karaté kyokushin. Ainsi que l'explique Sensei Vaulerin, le kyokushin, ce n'est pas uniquement savoir donner des coups et en recevoir !

L'épreuve suivant ne me concerne toujours pas puisqu'il s'agit de la casse. Les candidats au 2e kyu et suivants doivent casser des planches de bois, posées sur des parpaings. Pour un 2e kyu, ce sera trois planches en deux passages : une planche en seiken (avec le poing), deux planches en kakato geri (avec le talon). Pour les 1er kyu, on rajoute une quatrième planche à casser en shuto (tranchant de la main). En seiken, çà ne m'impressionne-pas trop mais en kakato, j'en ai mal aux talons rien que d'y penser et en shuto, je ne le sens pas vraiment.
Dans l'ensemble, ils se débrouillent bien et chacun casse ses planches. Une jeune fille a du mal avec la casse au talon. Shihan Legrée s'approche et lui glisse un conseil : au lieu de focaliser sur la jambe qui frappe en restant raide sur sa jambe d'appui, descendre sur celle-ci afin de mieux utiliser le poids du corps. En une seconde, la planche est cassée : il n'y a pas à dire, avec le petit conseil du Maître, çà va tout de suite mieux.

Fin de la récréation. La totalité des candidats sont appelés afin de subir la dernière épreuve : le combat. Il doit bien être 20h00 ou 20h30 et l'examen a commencé à 15h30 !!! Soit, cinq heures.
Petit flottement car un sensei nous dit de mettre nos protections mais deux minutes plus tard, un autre, nous explique que les combats se feront obligatoirement sans protections : les gants, je m'en fiche un peu mais c'est avec un gros soupir que je repose mes protèges tibias. Selon l'expression consacrée, on est kyoku ou on ne l'est pas : sans protections, donc !
Nous formons deux rangs face à face, tous grades mélangés, de la blanche à la noire. Au commandement, nous saluons le partenaire qui nous fait face, mise en garde et début du kumite pour environ une minute. Du moins, je le suppose. Au commandement d’arrêter, nous reprenons exactement notre place, puis, à un autre commandement, nous déplaçons de deux partenaires vers la droite et ainsi de suite. Ainsi, personne ne choisi ses partenaires et n'importe qui est susceptible de travailler avec n'importe qui.
Contre toute attente, c'est peut-être dans cette épreuve que je me suis senti le moins mauvais : j'avais bien récupéré pendant la fin des kata des gradés, puis la casse. L'action a fait disparaître le stress et j'ai eu aussi la chance de tomber sur plusieurs camarades de mon clubs avec lesquels les combats sont restés souples et amiables et les quelques partenaires d'autres clubs rencontrés étaient corrects, sans chercher à cogner comme en compétition : une ceinture noire que je ne connaissais pas, jeune et athlétique, qui m'a laissé travailler sans chercher à me matraquer et m'a permis de récupérer un peu, deux jeunes femmes, dont une ceinture jaune qui donnait bien et une toute jeune ceinture blanche qui semblait presque effrayées et que j'ai particulièrement ménagée,
un adulte ceinture jaune assez bon combattant, qui m'a, sans le faire exprès, envoyé un coup de coude dans la mâchoire et a qui j'ai placé notamment un ushiro geri de derrière les fagots et une ceinture verte de ma taille mais plus jeune et très musculeux, qui utilisait uniquement les poings mais tapait comme un bûcheron ! Chaque coup, à fond ! Des coups lourds, appuyés, que je voyais venir à des kilomètres mais que la fatigue m’empêchait d'esquiver ou de bloquer.
Comme d'habitude, au bout d'un certain nombre de combats, les ceintures blanches étaient autorisées à sortir si elles le souhaitaient, puis, contraintes de sortir, qu'elles le veuillent ou non, et ainsi de suite jusqu'aux bleues. Je suis resté aussi longtemps que possible et j'ai du faire une dizaine de combats en tout mais je pense que j'aurais été capable d'en faire encore quelques-uns si je n'avais pas été obligé de sortir.
Étonnamment, il m'a semblé que les combattants envoyaient peu de lowkicks mais je suppose que c'était du à l'absence de protèges tibias : ce n'est pas une compétition où il faut tout donner sur un combat pour triompher et qu'importe la casse mais une épreuve où il est nécessaire de tenir la distance et donc de préserver son intégrité physique jusqu'au bout.
C'est plusieurs minutes après avoir quitté le groupe des combattants que j'ai réalisé avoir terminé l'épreuve !!!
Ne restaient plus en lice que des vertes, marron et noires. Pour combler les vides, les sensei et d'autres gradés venus uniquement pour jouer les plastrons ont commencés à se mettre sur les rangs et les échanges sont progressivement passés à un tout autre rythme. Plus de politesses : çà tapait dur et nous avons pu assister à plusieurs knock down. La vache, çà dépote  !!!! Le courage et la résistance des combattants et impressionnante et suis vraiment mieux où je suis !!!
Les ceintures marron ne sont vraiment pas venus pour rien car les sensei les prennent à tour de rôle. Imaginez un type, ceinture marron, qui a presque six heures d’entraînement dans les pattes, dans une chaleur étouffante, sans un brin d'air, qui est au bord de l'épuisement physique et mental, qui tient debout par la force de la volonté, et qui se fait littéralement rosser successivement par des 2e ou 3e dan, frais et dispo mais surtout totalement impitoyables ! Les coups pleuvent, sans retenue. Pas de coups de pieds au visage : visiblement, les gradés ne cherchent pas le ko, ce qui leur serait facile, mais veulent tester la résistance et donc faire souffrir au maximum les prétendants au grade supérieur. Le nombre de combats effectués, les marron sortent à leur tour et ne reste qu'un 1er dan candidat au 2e qui se fait copieusement malmener. Heureusement pour lui, c'est une force de la nature et il encaisse bien. Lorsqu'il ne lui reste plus que deux ou trois combats, Sensei Vaulerin nous demande de former un grand cercle autours des deux combattants et tout le monde encourage le « supplicié », en scandant son prénom, en tapant dans les mains en cadence : c'est énorme !!!  Nous resserrons encore le cercle pour le tout dernier combat et c'est littéralement porté par toute cette énergie que le candidat au 2e dan finit son chemin de croix ! Il a du faire, je pense, une trentaine de combats !!!!!

Les épreuves terminées, les sensei nous appellent au salut qui, sera dirigé par Shihan Legrée en personne. Cet homme, se relevant à peine de maladie, est venu spécialement de Paris afin de nous voir passer nos grades. Il est en permanence resté debout, auprès de nous !
Le salut terminé, les sensei se regroupent afin de confronter leurs notes et de calculer les résultats. Compte tenu de l'heure tardive, ceux-ci ne nous seront pas divulgués de suite mais ultérieurement, par nos sensei respectifs. Le seul résultat donné sera celui du candidat au 2e dan qui a réussi son épreuve.
Comme par miracle, des dizaines de portables apparaissent dans les mains des jeunes : çà devait sacrément leur manquer, six heures, coupés du monde, sans pianoter !!! Photos de groupe et nous nous dirigeons vers les vestiaires pour nous changer avant de nous diriger vers l'extérieur. Il doit être vers les 22h00.
Je ne serai par rentré chez-moi avant 23h00, trop épuisé pour prendre un repas correct et même pour trouver le sommeil. Il me faudra deux journée pour me réhydrater et commencer à récupérer de l'épreuve !


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Compte-rendu de passage de grade kyokushin
« le: octobre 14, 2012, 15:21:13 pm »
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Re : Compte-rendu de passage de grade kyokushin
« Réponse #1 le: octobre 14, 2012, 17:00:25 pm »
 :)...un compte-rendu tout simplement magnifique!

...merci de l'avoir partager avec nous! :)... #chinois#
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Re : Compte-rendu de passage de grade kyokushin
« Réponse #2 le: octobre 14, 2012, 18:22:17 pm »
Merci pour ce compte-rendu ! Je trouve le kyokushinkai très intéressant !

Et, ton courage durant cet épreuve est tout à ton honneur  ;-)p
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Re : Compte-rendu de passage de grade kyokushin
« Réponse #3 le: octobre 15, 2012, 09:40:40 am »
1994 - Après le décès au mois de mai de Maître Masutatsu Oyama, fondateur de ce style, Akiyoshi Matsui est nommé "Kancho" (directeur mondial) par le comité directeur mondial sur la demande testamentaire de Maître Oyama. Comme le veut la coutume, cet accès à ce poste et l'honneur qui s'en dégage modifie la prononciation et la signification de l'idéogramme de son prénom, Akiyoshi Matsui devient "Kancho" Shokei Matsui, et dirige à présent les destinées du style de karaté do le plus représenté dans le monde.

Maître Matsui, outre le maintien d'un niveau technique international tel qu'il existait à l'époque de Sosai Oyama, a réussi la performance de développer l'école Kyokushin d'une manière extraordinaire. Il n'est pour s'en convaincre que de flâner à Tokyo dans une budoshop ou dans un rayon "Arts Martiaux" d'une grande librairie, où le Kyokushin de l'organisation I.K.O. de Kancho Matsui occupe 80 % des rayonnages.

Des dizaines de livres des Maîtres et champions du style, des vidéos cassettes innombrables et surtout en place d'honneur l'encyclopédie technique et combat du Kyokushin.    ;-)p




« Modifié: octobre 15, 2012, 09:47:49 am par jomtien »
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