Les 6 et 7 avril 2013, a eu lieu sous l'égide de l'école Française de Nihon Tai Jitsu un stage exceptionnel de Maître Terumi Washizu qui est venu démontré pour la première hors du Japon le Gyokushin Ryu Aikido.
Maître Washizu a été élève puis assistant de Maître Minoru Mochizu pendant près de 40 ans au Dojo Yoseikan de Shizuoka. De Maître Mochizuki, il a surtout reçu un enseignement en Yoseikan Aikido, Yoseikan Ju-jutsu, Sutemi, Iaido (école Katori Shinto ryu), et Judo.
Il est aujourd'hui l'un des principaux instructeurs au sein du Dojo de Shizuoka et puisqu'il n'a plus l'autorisation d'utiliser le terme Yoseikan (depuis que Hiroo Mochizu est devenu officiellement soke de l'école Yoseikan), il a renommé sa pratique en Gyokushin ryu Aikido, en hommage à la première école de Ju-jutsu qu'a pratiqué Minoru Mochizuki.
En d'autres termes, il perpétue l'enseignement de l'école Yoseikan (traditionnelle), dans le dojo Yoseikan de Minoru Mochizuki mais sous un nouveau nom.
Concernant le stage, celui-ci s'est déroulé sur deux journée. Le samedi matin était réservé aux gradés de l'école Française de Nihon Tai Jitsu.
C'était un stage vraiment plaisant, Maître Terumi Washizu a abordé une bonne partie du contenu du
DVD Gyokushin Ryu Aikido. Quasiment tout sauf le travail contre armes en fait. Bien entendu, on n'a abordé que quelques techniques de chaque partie !
Le maître est vraiment quelqu'un de charmant, simple et humble malgré son niveau impressionnant ! Plus que les techniques en elles-même, c'est vraiment la manière de les aborder qui était intéressante. Maître Washizu a un touché vraiment doux, on ne sent pas la technique qu'il est en train d'effectuer. C'est vraiment du travail d'Aikido de très haut niveau ! D'une simplicité apparente, mais de cette simplicité qu'on ne peut acquérir que quand on a épuré sa pratique de tout le superflu.
Vous pouvez lire mon
compte-rendu sur le stage de Washizu Sensei, et visualiser
quelques photos du samedi matin qui était réservé aux gradés de l'EFNT. J'étais dans les gradins, j'en ai donc profité pour shooter un peu.
C'était vraiment un stage qui remet les pieds sur Terre et qui fait prendre conscience du gouffre immense qui sépare le pratiquant lambda (et même l'expert fédéral parfois "aussi" gradé que le Maître) d'un
vrai Maître.