Auteur Sujet: Portrait de Phet Jee Jaa, 11 ans, la fillette qui combat des garçons  (Lu 2411 fois)

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Portrait de Phet Jee Jaa, 11 ans, la fillette qui combat des garçons  
 



Cette petite fille défraie la chronique depuis déjà quelques années au pays du Siam. La planète du Muay Thai notamment en France en ont également beaucoup parlé.  

Phetjee Jaa O. Mee Khun est une étoile montante à travers la Thaïlande. Elle brille aujourd'hui dans l'horizon du Muay Thai de Bangkok. Elle est née dans la province de Sisaket dans le nord-est de la Thailande (Isan) le 31 décembre 2002.
C'est la plus jeune d'une fratrie de 3 enfants. Sa famille l'appelle "Nin" qui veut dire Saphire. A l'âge de 7 ans, elle a été inspiré par ses 2 oncles (les deux jeunes frères de sa mère) et voulait gagner de l'argent pour aider sa famille en montant sur le ring.
 Dès le départ, c'était clair pour elle : elle voulait "travailler" comme nakmuayin (combattante de boxe Thaï).
Ses parents étaient inquiets mais décidèrent de la laisser essayer après qu'elle les ai vivement pressé. Son premier combat fut contre un garçon au Stadium de Mongbondaeng à Chonburi. Phetjee Jaa perdit et ne reçu que 400 Baht (10€) de bourse. Ses parents ont supposés que aux vues de son échec, elle ne voudrait pas continuer. Mais Phetjee Jaa insista et ses parents se sont résignés. Phetjee Jaa et son frère aîné voulaient s'entrainer et combattre.

 Après 4 ou 5 combats Phetjee Jaa trouva un camp pour aller s’entraîner : le Toyota gym à Rayong. Cependant, après un an d'entrainement là bas Phetjee Jaa appris qu'ils ne souhaitaient pas promouvoir les combattantes féminines.
 C'est pour cela que le père de la fillette décida de créer son propre camp d'entrainement chez eux pour sa fille Phetjee Jaa et son fils Mawin. Ce fut un investissement considérable d'une valeur de presque 10 000 Baht (245€) ce qui a également entraîner l'achat d'un monospace pour transporter ses petits combattants aux évènements. Le père des enfants devint leurs entraîneur, développant leur habileté dans le camp familiale appelé Mee Khun qui veut se traduit "avoir l'obligation de".
 Phetjee Jaa commença à combattre à travers les provinces du nord-est et du sud de la Thaïlande, gagna en expérience et se fit un nom.
A l'âge de 10 ans, Phetjee Jaa aurait combattu plus de 20 filles et plus de 70 garçons.


C'est aussi une écolière curieuse.
Elle va en cours supplémentaire le week-end et maintient une bonne moyenne de notes. Bien que son frère et elle soient des combattants professionnels, tout deux supportent financièrement leur famille.
 La renommée de Phetjee Jaa et de plus en plus importante et la liste d'attente de ses combats est constamment pleine. Cela lui permet de faire 3 à 4 combats par mois et de gagner environ 30 000 Baht (730€) plus les bonus des parieurs qui supportent la famille. La plupart de l'argent est réservé aux dépense quotidiennes et aux voyages (paiement du crédit du monospace, de l'essence, etc.) mais Phetjee Jaa se fait plaisir après les combats en allant chez McDonald's, Bic C et Tesco (restauration rapide) comme les enfants aiment le faire !


La réputation de Phetjee Jaa n'est plus à faire et elle est désormais connue à travers toute la Thaïlande.
 Elle reçoit des offres de différents camps pour venir vivre et s’entraîner chez eux et ainsi combattre sous leurs noms. Mais la mère de Phetjee Jaa ne veut pas que sa fille soit brimée ou mise sous pression par des obligations contractuelles ce qui est chose fréquente quand on signe dans un camp en dehors de sa famille en Thaïlande.

C'est une fille dévouée et travailleuse. Elle prend 2 jours de repos après ses combats et recommence ensuite l'entrainement qui se compose de la sorte tout les jours : elle court 10 kilomètres, saute à la corde pour renforcer ses jambes, fait du corps-à-corps. Tout ceci 2 fois par jours avec l'école entre les deux.
 Ses parents sont très fière d'elle et mettent en avant l’absence de peur de blessure ou de fatigue chez leur fille. La communauté du Muay Thai est également fière d'elle. Samart Payakaroon, un des boxeurs/entraîneurs les plus respecté des temps modernes ne tarie pas d'éloge la concernant et complimente sa dextérité et son grand cœur.
 Phetjee Jaa a déjà plus de 100 combats à seulement 11 ans.
 C'est sans aucun doute qu'elle représentera de nouvelles possibilités et ouvrira une nouvelle ère pour le Muay Thai féminin comme elle a déjà commencé à le faire. Elle souhaite continuer à combattre pour aider sa famille et projette même de participer aux Jeux Olympiques en boxe anglaise.


« Modifié: octobre 15, 2013, 10:25:02 am par jomtien »
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Re : Portrait de Phet Jee Jaa, 11 ans, la fillette qui combat des garçons
« Réponse #1 le: octobre 15, 2013, 17:04:02 pm »
Elle souhaite continuer à combattre pour aider sa famille et projette même de participer aux Jeux Olympiques en boxe anglaise.

Je me demande si faire tant de sport à cet age ne sera pas contre productif pour sa carrière futur.

En tout cas elle est assez impressionnante.  #cachette#

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Elle souhaite continuer à combattre pour aider sa famille et projette même de participer aux Jeux Olympiques en boxe anglaise.

Je me demande si faire tant de sport à cet age ne sera pas contre productif pour sa carrière futur.

En tout cas elle est assez impressionnante.  #cachette#



En Thaïlande, environ 30 000 enfants pratiquent la boxe thaï dans l'espoir de sortir leur famille de la pauvreté


Il est vrai que avec + de 100 combats a cette Age il y a très peut d'élue sur 30 000 enfants pratiquent la boxe thaï si ils y a 500 qui sortent du Lot et 50 vedettes et des" Grands Champions aux Lumpinnee c'est une autres affaires ",ils ouvrent  un Camps achètent un commerce et Maison sont Entraineurs ou dans la Sécurité des bars de nuits .


La photographe Sandra Hoyn immortalise des compétitions de muay thai organisées entre de jeunes enfants à Bangkok, une pratique loin d'être confidentielle en Thaïlande. ;-)p


Le muay thai, ou boxe thaïe, n'est pas seulement qu'une discipline intégrante de la culture populaire thaïlandaise, telle qu'elle a pu transpirer au travers de films comme Ong Bak ou le récent Only God Forgives. Ce sport de combat dont le style à la fois technique et stratégique, qu'on retrouve dans certaines disciplines d'arts martiaux mixtes (MMA), est aussi la source d'une économie parallèle lucrative et parfois clandestine.

La photographe Sandra Hoyn, dans sa série The Kampfkinder, apporte un regard encore plus édifiant sur ce circuit amateur de cet "art des huit membres" (poings, coudes, pieds et genoux).
 En vacances à Bangkok pendant l'année 2011, la photo-reporter y a découvert de près des compétitions mettant en scène des très jeunes participants, les plus jeunes d'entre eux n'ayant à l'époque pas plus de six ans, à l'image de la petite Fanta ou des garçons Bank et Tountong, âgés de sept ans, photographiés ci-dessous.


Cette pratique a de quoi choquer, le muay thai étant comme la plupart des sports de combat une discipline extrêmement exigeante physiquement et dangereuse si mal encadrée. :-=#

  Elle n'est pourtant pas si rare dans ce pays où les combats représentent souvent un moyen de se sortir de la précarité (y compris grâce à l'argent récolté par les paris des spectateurs). Hoyn précise d'ailleurs qu'elle a vu très peu de ces enfants se faire sérieusement blesser au cours des combats. Ce qui l'a le plus choqué, confie-t-elle, c'est la pression que peuvent recevoir ces combattants en culottes courtes de la part de leurs parents, dont certains parient une part considérable de leur argent sur le combat de leur propre fils ou fille.
« Modifié: octobre 16, 2013, 10:48:45 am par jomtien »
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