école d'arnis/ escrima à Chapelle-lez-Herlaimont (Belgique)

[trevise]

Bonjour,
je me suis déjà présenté. Voilà, j'ai intégré une nouvelle école d'escrima. Son professeur est Germano Monosi, les pratiquants d'escrima doivent certainement le connaître, il fut le représentant européen d'Oliver Bersabal pendant un temps... mais dans ce cas-là comme en politique les amitiés se scellent et se descellent rapidement...
Bref, il a refondu  son enseignement ( arnis koredas obra mano - bâton 53 cm) avec son expérience de formateur en gestion de la violence et sa profession d'agent des forces de l'ordre, il a intégré le bâton long (apprentissage des distances longues). Trois distances de combat (corto, medio et longo - what else [nespresso]?  )
il insiste énormément sur les angles, la concentration visuelle, la souplesse dans le corps, etc et l'économie de mouvements (en lien avec les angles - pas de fioritures).
Vous l'aurez compris, j'adhère à son enseignement, j'apprécie... c'est très subjectif.
son site: http://www.monosi-arnis-system.com

son cours se donne actuellement à raison d'une fois par semaine (mardi - de 19 à 21 heures). Chapelle-lez-Herlaimont (Junten Dojo).

Voilà pour la présentation de mon club actuel.

[Dents d'acier]

C'est peut etre due au fait que j'évolue dans une koryu mais j'ai de la difficulté avec les "adaptations". Il y à la recherche de l'efficacité bien sur mais je crois qu'à partir du moment ou on s'investit à fond dans un art martial plutôt que de le gratter en surface (comme le font la majorité des gens, se contentant de n'en faire que dans le dojo), que l'efficacité sera au rendez-vous et ce, peut importe l'art martial pratiqué.

[trevise]

[..] je crois qu'à partir du moment ou on s'investit à fond dans un art martial plutôt que de le gratter en surface (comme le font la majorité des gens, se contentant de n'en faire que dans le dojo), que l'efficacité sera au rendez-vous et ce, peut importe l'art martial pratiqué.

Bonjour, c'est vrai. Entièrement d'accord sur ce point.

Mais il y a des nuances à apporter, j'en vois déjà deux:

1. l'aspect business:

le problème avec de nombreuses écoles (je pense par exemple aux fédérations comme l'EWTO), c'est que nombre d'élèves s'investissent à fond dans un art martial... mais n'en retire rien car on les fait traîner en longueur (du pur business). mais c'est un autre débat.

2. une discipline et une méthode d'apprentissage peuvent convenir ou pas. On peut s'entraîner autant que l'on veut, si la pédagogie ne nous convient pas... pas d'efficacité. Je crois que là intervient aussi la personnalité de l'enseignant.

3. une méthode non adaptée à notre société contemporaine: on vit plus longtemps par exemple, de manière plus stressée et avec moins de temps (pour ceux qui travaillent)à consacrer à la répétition de gestes, de mouvements, etc. et parmi tous les mouvements qu'on apprend, je dois reconnaître que si ils ont une valeur "pédagogique", celle-ci peut n'être que très limitée (ainsi, en WT/OC, pourquoi t'apprendre à frapper en chain punches en marchant en serrant les genoux (comme tenant une chèvre/ comme un handic) quand on te dira, plus tard, qu'avec les couteaux papillons, tu dois débloquer les genoux (ce qui est plus réaliste). Pourquoi ne pas en faire l'économie?


Pour ce qui est de l'enseignement que je suis, j'ai dû mal me faire comprendre, il n'y a pas adaptation des techniques ( ni invention quelconque), il y a juste une autre pédagogie pour former l'individu. Mais ça rejoint ce que tu dis, avec un entraînement sérieux (et intelligent/raisonnable/sensé)on peut arriver à de très bons résultats.

[trevise]

avec un peu d'habillage ...

[trevise]

voici l'instructeur avec Oliver Bersabal, dont il fut le représentant en Europe, en 2011:

 et