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reality fiction

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lsd:
/La scène se déroule au début des années soixante  dans le Bois de Vincennes ,un garçon de 17ans  fait régulièrement son footing dans le bois qui borde l'est de la capitale. Il est inscrit à un  club de Karaté Shotokan  Il termine toujours par une séance d'assouplissements et de Kata qu'il répète inlassablement pour se perfectionner.Un jour il fit une étrange  rencontre avec un asiatique   qui le regarda  avec curiosité et étonnement "Que faites-vous ?" demande l'homme. "Ce que je fais, mais c'est du Karaté !" répond le jeune homme  encore plus étonné. Pour lui, tous les Asiatiques sont des Japonais et tous les Japonais connaissent le Karaté, mais l'homme n'est pas Japonais, il est Chinois. Le Karaté, il ne connaît pas. Son truc, c'est le Kung Fu.

lsd:
c'était au début des années soixante ,l'homme se rappelle encore aujourd’hui :
//  À partir de ce jour, nous avons décidé de nous revoir toutes les semaines. Il m'enseignait les bases du Kung Fu et je tentais de lui montrer les bases du Karaté. mais à vrai dire, le Karaté ne l'intéressait pas beaucoup..." l'homme en question promit de lui arranger le coup pour qu'il aille étudier les Arts Martiaux chinois à Hong Kong. Il a un oncle là-bas, il suffit juste de demander un visa, pour le reste, il s'occupe de tout. "Je me rappellerai toute ma vie de ma demande de visa. Je reçois une lettre de l'ambassade : 'désolé, nous ne pouvons pas vous donner de visa, car les Arts Martiaux n'existent plus à Hong Kong'. De rage, j'ai déchiré la lettre." Mais l'homme du Bois de Vincennes va s'occuper du visa. Grâce à son oncle, il lui procure  le fameux sésame. "Je suis donc allé voir mes parents. Ils travaillaient dans le commerce et j'avais la chance qu'ils soient à l'aise financièrement  #argent#. Je leur ai demandé de me payer le billet d'avion pour Hong Kong..."  .. 17 ans et sa vie est en train de se jouer. Il par à Hong Kong où l'oncle de son nouvel ami a tout organisé pour lui : il sera le premier Européen à suivre des cours dans l'école Yip Man. Là même (il l'apprendra plus tard) où Bruce Lee a appris une partie des arts martiaux quelques années auparavant. Sous la direction de Yip Chuen (le fils de Yip Man), il étudia le Win Tsun.
 (à suivre)

lsd:
Malgré ces allers-retours à Honk Kong, il poursuit ses études avec assiduité  qui le conduiront au bout d'une licence de droit et le conduiront à fréquenter les Beaux-Arts pendant trois ans.  #peintre# Élève doué dans tout ce qu'il fait, il prend tout de suite goût pour les apparences. Mais dans le bon sens du terme. Une préoccupation qui l'emmènera au cinéma après être passé par la publicité. Là encore, c'est une histoire de rencontre  :-)UU(-:. De celles qui peuvent changer le cours d'une vie.

võ sinh rod:

--- Citation de: lsd le mars 06, 2015, 18:24:37 pm ---Là encore, c'est une histoire de rencontre  :-)UU(-:. De celles qui peuvent changer le cours d'une vie.

--- Fin de citation ---

 :) :) je ne crois pas au hasard

La suite, la suite...

lsd:
En 1972, Claude Carliez règle les combats de la série "Karatéka and Co" avec Jean Marais. Pour une scène de combat face à Iska Kan, Carliez demande à notre héros de faire une chute d'un balcon. "Je n'avais jamais fait cela de ma vie, mais je lui ai dit que j'en étais capable." C'est le début d'une longue carrière de cascadeur puis de régleur, qui continue encore aujourd'hui avec une centaine de films sur sa carte de visite, dont des apparitions dans des films à gros budgets comme "Astérix". Parallèlement à son métier (doublé d'une activité de décorateur pour combler les moments de liberté), il continue la compétition.  :-=#
Pouvant se donner librement à sa passion, il contribue à la création de la fédération française de Kung Fu en 1972. « La fédération s’est beaucoup développée mais nous sommes trop riches en styles » regrette-t-il. « On a du mal à avoir  un programme technique unitaire». Après un perfectionnement à Taiwan, IL participe vers la fin des Années 70 au premier championnat du monde ouvert à un occidental. Il en ramènera le trophée de meilleur combattant styliste de sa catégorie. Il y enseigne depuis trente ans. « Sans mon métier de cascadeur, je n’aurais jamais pu acheter mon club » avoue-t-il.Son plaisir est de transmettre ce qu’il a appris et il a une conviction : «Tout le monde peut s’épanouir dans les arts martiaux. Les aspects techniques, philosophiques et d’entretien font que tous les âges peuvent s’y retrouver ».
nb: de quel personnage historique des arts martiaux chinois ils'agit ????

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