la frappe

[shotoura]

Bonjour à tous  ,

Depuis quelques temps je fais des recherches sur la façon d'augmenter la puissance de son coup, j'ai bien compris l'idée de relachement et de vitesse pour augmenter la puissance mais j'ignore quel type d'exercices je dois faire, je dispose d'un sac de boxe mais je ne sais pas combien de coups à la suite donner et surtout comment appliquer les coups de mon art martial (karaté shotokan).

Est ce que vous pourriez m'éclaircir à ce sujet svp 

[didiersksr]

Aïe, je sens que je vais me faire pourrir par tous les karateka ou les pratiquants dont la discipline envisage la frappe de la même manière.  

Il y a une dizaine d'années, le milieu de la boxe professionnelle a travaillé avec un labo de biomécanique pour analyser les frappes et leur "rendu". Ce qu'il en est ressorti est que plus la frappe part rapidement moins la transmission d'énergie est efficace. La raison en est qu'il y a une trop large mobilisation musculaire dont des faisceaux antagonistes au déploiement du bras (j'espère que je suis clair) : il y a donc un frein au cours du geste puis une accélération. Cela crée une dissipation d'énergie et fait perdre l'inertie que l'on doit utiliser pour une frappe lourde. Plus une frappe part vite, moins elle est puissante.
Pour atteindre de la puissance, le geste doit continuellement accélérer.
Et ce qui ne va pas t'aider, c'est le travail perpétuel en kime. Cette façon de se figer conditionne à ne pas envoyer la puissance disponible.

Si tu veux une illustration, regarde comment un rugbyman frappe le ballon quand il tente une pénalité : sa course, le geste de la jambe, l'emploi de l'inertie du corps, tout est fait pour transmettre le maximum d'énergie. Et c'est bien une frappe mais qui ne cherche pas à perforer.

[ombre en plein jour]

@ Didier  +1

@ Shotoura

Essaie pour voir de frapper quelque chose avec le devant de tes phalanges (toute la surface, pas les kento) en faisant comme si tu tenais un marteau et plantais un clou (mais ne frappe pas pour autant avec le dessous du poing) en étant bien relâché, en ne mettant aucune force et sans te préoccuper de vitesse ni de ramener le poing ensuite. Ou dis toi que tu frappes avec une serpillère. Ou que tu jettes une boule en fer.

Le poing un peu fermé mais pas serré. Et pas de contraction à l'impact. Et pas de kime. Et laisse ton épaule basse. Respire mais ne souffle pas comme un bœuf.

C'est le plus simple et facile pour commencer.

[shotoura]

Merci de vos réponse  ,

Didier, ne t'inquiète pas les karatékas ne t'en voudront pas (pour ma part en tout cas), mais controler l'accélération de son poing est-il possible ? Lorsque je donne un coup en étant détendu et en fermant la main j'ai l'impression que cette accélération ce produit avec le mouvement des hanches, alors est ce que envoyer les hanches permettrait de produire cette effet et ainsi d'optimiser la frappe ?

[didiersksr]

@ombre 

@shotoura
Essaye de trouver la sensation de ce que propose Ombre en plein jour, ça me paraît tout bon. Tu as déjà fait un peu de volley au lycée ou au collège ? Pour faire un service au-dessus de la tête, tu armes le bras sur l'arrière, il démarre pas très vite mais accélère pour atteindre la vitesse max à l'impact et le bras continue après. Recherche ce genre de sensation même sur un coup de poing direct. Et pour ce travail (oï zuki ou gyaku zuki), ne fait pas une rotation complète du poing (jusqu'à avoir avoir le dessus du poing parallèle au sol), finis avec le poing à 45° de la verticale, cela évite la rotation parasite de la tête de l’humérus dans l'épaule.

[lsd]

Bonjour à tous  ,

Depuis quelques temps je fais des recherches sur la façon d'augmenter la puissance de son coup, j'ai bien compris l'idée de relachement et de vitesse pour augmenter la puissance mais j'ignore quel type d'exercices je dois faire, je dispose d'un sac de boxe mais je ne sais pas combien de coups à la suite donner et surtout comment appliquer les coups de mon art martial (karaté shotokan).

Est ce que vous pourriez m'éclaircir à ce sujet svp 

Oi zuki - Perfectionnement

[M_Thai_Sim]

À la base il faut surtout  bien comprendre le mouvement, tu as dit bien comprend l'idee de relachement et tout, mais ensuite c'est de le visualiser et le pratiquer encore et encore.  Moi j'ai un sac aussi chez moi, mais ce qui m'aide le plus pour le vitesse c'est le shadow boxe que je fais à chaque sceance et à la maison.

Je te partage un video avec une animation qui m'a aidé à comprendre le transfer d'energie qui part du pieds arrière et doit être transféré de façon efficace jusqu'au bout du poing.    Tu pratique surement pas les même mouvement mais il y a toujours un transfer d'energie.  Dans un simple jab il y a plusieurs muscles qui entre en fonction.  C'est bien de les entrainer à être fort et rapide, mais le plus important est de pratiquer le mouvement pour que les muscles s'habitue a être coordonné à la perfection pour bien transféré l'énergie.

Moi je pratique les technique que mon prof de muay thai m'a appris mais aussi je me rapelle toujours du transfer d'energie quand je fais mon shadow et du sac. Quand je pratique, a chaque fois que je donne un coup de poing, je visulise et je pense à partir du pieds arrière pour creer de l'energie et ensuite bien la transféré, avec le temps ça deviens naturel. Je suis parti de zéro et en un peu plus de 1 an je suis rendu presqu'aussi rapide que Chad Dawson hehe

[jomtien]

Frappe (il a une grosse...)


Dans le jargon pugilistique, on dit d’un athlète qu’il a un bon punch lorsque celui-ci à une puissance de frappe supérieure à la moyenne. Mais pour les athlètes ayant des prédispositions exceptionnelles, en matière de puissance de frappe, on les nomme « puncheurs* » notamment quand ils concluent de nombreux combats par K.O.

 Puissance de frappe


En anglais, « power-punch ». En France, on la nomme « punch* » ce qui est une confusion de termes au regard de l’appellation anglophone. On la nomme très couramment dans le milieu pugilistique : « don du ciel » (Bouttier, Letessier, 1978). Cette qualité fait souvent la différence dans le combat au K.O system* mais elle n’est pas la panacée.

Un combattant n’ayant pas cette disposition peut être très performant, notamment s’il maîtrise le registre technico-tactique lui permettant de gérer avec aisance une confrontation ; ou pour d’autres possédant des qualités physiques exceptionnelles, comme la vitesse* (vitesse de réaction* et vitesse d’action*), la résistance (solidité*) aux coups, la combativité*, la vista* (lecture du jeu averse, prise de décision et opportunisme).


 Puncheur


En anglais, « puncher ». Dans le dictionnaire Larousse édition 2014, « Boxeur qui a le punch ». Et punch, « qualité du boxeur dont les coups sont décisifs ». Se dit d’un combattant dont la frappe est d’une puissance exceptionnelle occasionnant de nombreux hors-combat* (knock-out*). On parle de « don du ciel » (aptitude hors du commun) pour des combattants disposant d’une frappe leur permettant de réaliser de nombreux K.O.
 Les très bons puncheurs atteignent un score de 70 % de combats remportés avant la limite, c’est-à-dire avant la fin du temps réglementaire. Dans l’histoire de la boxe anglaise* un seul boxeur professionnel, le poids léger vénézuélien des années 2000, Edwin Valero, a réalisé un score de 100 % de matchs gagnés avant la limite (27 victoires par hors combat sur un total de 27 combats dont ses 18 premiers combats par victoire au 1er round). Celui-ci est décédé avant d’achever sa carrière.


Mais en France, il a d'autres sens, notamment dans l’expression « avoir du punch » cette dernière signifie « avoir du tonus » c’est-à-dire un trop-plein d'énergie.
 Mais dans les sports de combat de percussion*, elle indique la « puissance de frappe » d’un combattant. En France, notamment on parle de puncheur* pour un boxeur qui a une force de frappe exceptionnelle, dont les coups font mal et qui a remporté de nombreuses victoires par hors-combat* (K.-O.). Cette aptitude physique* qualifie très souvent les boxeurs dotés d'un « pouvoir » hors du commun. Les Anglophones désignent cette qualité par l’expression « power-punch* ».

  Innés ou Acquis  
  Dans ma carrière de  Combattant et de Coach j'ai rencontrer des Puncheurs ! Une certitude certain Frappeur peuvent perdre une partie de Leurs qualités s’ils ne l’entretiennent Pas . Et logiquement d'autres  par le Travail se découvrent des qualités Pugilistiques et même certain avec une Frappe redoutable Ma conclusion rien n'est Innés ou Acquis seul le Travail et la recherche quelque soit le Style finit par Payer  

Ce sont les liaisons osseuses protubérantes à la base de l’index et du médius (Kento) qui, avec les premières phalanges, constituent l’arme proprement dite. C’est pourquoi le poing est serré au moment de l’impact pour faire saillir le plus possible cette partie. Mais pour éviter que cette crispation ne bloque l’énergie, le poing n’est pas serré au démarrage du coup. La main est légèrement fléchie et se ferme juste avant le moment de l’impact. Même avec les Gants c'est cette sensation qu'il faut rechercher

Puissance

 La force musculaire n’est pas le seul facteur de puissance d’un pratiquant. Il existe également une force explosive, particulièrement utile quand il s’agit de fournir une succession d’efforts brefs, comme en boxe, et qui traduit la capacité de l’individu à mobiliser un maximum d’énergie soudainement. Naturellement, le choc qui résultera de cette "explosion" sera fonction de la puissance musculaire développée.

Les arts martiaux enseignent la manière d’éveiller et de manifester cette énergie dans l’homme. On a pu observer que certains individus, face à un stress ou à un très grand danger, étaient capables de dégager une puissance phénoménale. L’homme semble disposer de ressources inconnues de lui-même. Les arts martiaux s’efforcent de rendre l’exceptionnel quotidien, car il s’impose au sportif (amateur comme professionnel) de domestiquer l’ensemble des facteurs (visibles ou invisibles) qui peuvent concourir à sa victoire.

Pour le reste, c’est par la musculation et aussi par le Mental " Le physique et le mental fonctionnent pour ainsi dire comme des vases communicants. Arrivé à un certain niveau, et à un certain âge, le physique semble atteindre une limite. C’est alors que le travail sur le mental devient très important."
 ou le dépassement de soi par le travail au sac de frappe que le pratiquant développe sa puissance.