Auteur Sujet: Pourquoi abandonner un style  (Lu 1555 fois)

Hors ligne Vakarm

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Re : Re : Pourquoi abandonner un style
« Réponse #10 le: décembre 01, 2015, 15:50:22 pm »
J'ai une question un peu hors-sujet pour niveau 2... 6 ans d'apprentissage en kung fu Wun Hop Kun Do, c'est suffisamment pour enseigner ce style et posséder 7 écoles ? Je connais pas ce style. J'étais donc un peu curieux quand j'ai lu ça.

Je ne vise pas ton commentaire Renko, ça m'a juste fait penser à un truc...  Faut pas te sentir concerné parce ce que je vais écrire. C'est d'ailleurs un peu beaucoup HS, désolé.

Y'a un truc qu'on réalise peu en 2015 au Québec concernant la propagation arts-martiaux...
C'est que dans les années 70, des gens qui avaient 10 ans de pratique ayant la volonté et la capacité de transmettre leur savoir, ça ne courrait pas les rues. Ceux-ci ont, pour la plupart, appris sous des enseignants qui n'avaient pas beaucoup plus d'expérience et de ressources à leur disposition.

ça prenait des gars comme Clermont Poulin, qui a voyagé aux USA pour apprendre. Ou un autre comme Marc Asselin, qui devait faire venir des séniors à Québec, comme Yoshinao Nanbu et autres, pour être évalué... C'était loin d'être simple comme aujourd'hui.  C'est des pionniers qui aujourd'hui, se font basher à temps plein parce qu'ils ont le malheur d'être businessman. Reste qu'à la base, dans bien des localités, si leurs dojos n'existaient pas, y'aurait rien.  Même si j'suis tout sauf un fan des Studios Unis et des écoles de M.Poulin, je pense que je ne lui ai pas assez donné le respect qu'il mérite.

Maintenant ça ne rend pas la question de Renko impertinente pour autant.

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Re : Re : Pourquoi abandonner un style
« Réponse #10 le: décembre 01, 2015, 15:50:22 pm »
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Hors ligne Renko

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Re : Re : Re : Pourquoi abandonner un style
« Réponse #11 le: décembre 04, 2015, 18:36:10 pm »
J'ai une question un peu hors-sujet pour niveau 2... 6 ans d'apprentissage en kung fu Wun Hop Kun Do, c'est suffisamment pour enseigner ce style et posséder 7 écoles ? Je connais pas ce style. J'étais donc un peu curieux quand j'ai lu ça.

Je ne vise pas ton commentaire Renko, ça m'a juste fait penser à un truc...  Faut pas te sentir concerné parce ce que je vais écrire. C'est d'ailleurs un peu beaucoup HS, désolé.

Y'a un truc qu'on réalise peu en 2015 au Québec concernant la propagation arts-martiaux...
C'est que dans les années 70, des gens qui avaient 10 ans de pratique ayant la volonté et la capacité de transmettre leur savoir, ça ne courrait pas les rues. Ceux-ci ont, pour la plupart, appris sous des enseignants qui n'avaient pas beaucoup plus d'expérience et de ressources à leur disposition.

ça prenait des gars comme Clermont Poulin, qui a voyagé aux USA pour apprendre. Ou un autre comme Marc Asselin, qui devait faire venir des séniors à Québec, comme Yoshinao Nanbu et autres, pour être évalué... C'était loin d'être simple comme aujourd'hui.  C'est des pionniers qui aujourd'hui, se font basher à temps plein parce qu'ils ont le malheur d'être businessman. Reste qu'à la base, dans bien des localités, si leurs dojos n'existaient pas, y'aurait rien.  Même si j'suis tout sauf un fan des Studios Unis et des écoles de M.Poulin, je pense que je ne lui ai pas assez donné le respect qu'il mérite.

Maintenant ça ne rend pas la question de Renko impertinente pour autant.

Je pense que je suis rendu un peu parano à cause de mes mauvaises expériences dans les écoles de Shaolin Kempo Karaté ( un style assez semblable à ce qui est enseigné dans les Studios Unis.... ) et certaines annonces qu'on retrouve sur internet et ici même d'ailleurs ;)

Mais oui ça devait être sacrément difficile à une époque ou les communications étaient si possible par telephone mais bien souvent par lettre, d'être coatcher ou tenu à jour. On peut donc remercier ceux qui l'ont fait, dont monsieur Poulin ou dans mon cas André Gilbert, d'avoir réussit à pousser son style en avant avec les moyens du bord de l'époque. Et les bons karatékas ne sont en effet pas toujours d'excellent professeurs.

Sauf que nos jours, on regarde les studios unis, les sunfuki et compagnie poussé partout, avec des instructeurs qui ont eu leurs 2ème dan en 5 ans... et on se pose de sacré question. C'est pas mal dans ce sens la que venait ma question, de comment on pouvait gérer 7 écoles avec 5 ans d'expérience comme bagage mais niveau 2 a bien clarifié les choses et ça réponse a beaucoup de sens.

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Re : Pourquoi abandonner un style
« Réponse #12 le: décembre 04, 2015, 19:06:57 pm »
Je te remercie Renko. 

Durant les années 60'-70' au Québec, j'ai connue tous les pionniers non- oriental, en plus d'avoir côtoyé des orientaux personnellement.  C'était l'Âge d'Or des arts martiaux au Québec.

Aujourd'hui c'est un autre monde???

Hors ligne Vakarm

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Re : Re : Pourquoi abandonner un style
« Réponse #13 le: décembre 07, 2015, 17:12:03 pm »
Je te remercie Renko.  

Durant les années 60'-70' au Québec, j'ai connue tous les pionniers non- oriental, en plus d'avoir côtoyé des orientaux personnellement.  C'était l'Âge d'Or des arts martiaux au Québec.

Aujourd'hui c'est un autre monde???

Ma perception du développement des Arts Martiaux au Québec, n'est basée sur aucune statistique et est sans doute fortement biaisée.

Mais si j'avais à deviner selon mes expériences, je dirais que dans les années 80, les arts-martiaux au Québec étaient
- Plus populaires (plus d'élèves).
- Plus difficiles (entraînement plus durs, passages de grades plus exigeants).
- Moins diversifiés... moins d'AM chinois à mon avis.
- Moins de professeurs très expérimentés.

C'est qu'un feeling, ma crédibilité est nulle. Dans les années 80, j'avais moins de 10 ans et j'habitais un village où plus de 2 styles n'auraient pu coexister de toute façon... Clair que ça puisse fausser les perfections.   Reste qu'aujourd'hui, des professeurs avec plus de 25 ans de background en AM, ça semble monnaie courante.  Disons que l'information est plus facile à trouver.
 
Vous êtes certainement plus qualifié que moi pour évaluer ces points.

 


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