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Auteur Sujet: MMA: première existence légale en France, encadré à défaut d'être accepté  (Lu 4084 fois)

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"Combat mixte", un synonyme de MMA

Pratiqué par des dizaines de milliers de combattants en France, le MMA - mélange de judo, lutte et boxe-thaï - ne bénéficie pour l'instant d'aucune reconnaissance officielle. L'Express s'est cependant procuré une circulaire de la direction des Sport qui pourrait signifier des temps nouveaux. Encore au stade de l'étude, elle envisage le contrôle plus poussé des établissements où le MMA est enseigné

La circulaire fait référence à du "combat mixte" mais donne une définition évoquant bien le MMA dans sa spécificité, à savoir la "distance de travail, au sol, qui peut permettre (...) de délivrer des frappes mais principalement d'obtenir une soumission de l'adversaire projeté".

DEJEPS au minimum




Elle considère que des pratiques de combat mixte "existent déjà" au sein de différentes fédérations, comme le ju-jitsu pour celle de judo, le kempo pour celle de karaté, le grappling-combat pour celle de lutte et le pancrace pour celle de kick-boxing, boxe-thaï et disciplines associées. La position est depuis longtemps défendu par le cabinet du secrétaire d'Etat aux Sports, qui, contacté par L'Express, affirme ne pas être cependant au courant de l'existence d'un tel projet de circulaire.


La circulaire demande aux "directions départementales de la cohésion sociale" de vérifier, entre autres points de sécurité, que tout éducateur enseignant le combat mixte "contre rémunération" possède un "diplôme d'Etat de la jeunesse, de l'éducation populaire et du sport" (DEJEPS) de judo, de karaté, etc. Telle est la logique: si une fédération propose du combat mixte, ses diplômes ouvrent la possibilité de l'enseigner. Dans le cas contraire, "l'autorité administrative peut prononcer la fermeture temporaire ou définitive" de la structure et "enjoindre à l'éducateur de cesser sa spécialité".

  Des diplômes sans rapport avec le MMA

"Sur Paris, une majorité de clubs de MMA possèdent des entraîneurs diplômés dans une de ces disciplines, ils ne devraient pas être inquiétés, fait valoir un coach qui préfère rester anonyme. Les clubs bien établis ne seront pas touchés. Le problème, c'est que n'importe qui disposant de l'un de ces diplômes va pouvoir enseigner le MMA


  Ce n'est pas parce qu'on est prof de tennis qu'on sait enseigner le ping-pong."

"C'est important qu'il y ait un contrôle des enseignements, estime Fernand Lopez, entraîneur de MMA multidiplômé (kick-boxing, grappling, préparation physique) et co-organisateur du gala du 19 septembre. Mais on risque de mettre les pratiquants en danger si un diplômé de judo ou de lutte se met à enseigner du MMA sans avoir suivi d'autres formations."

Pour Fernand Lopez comme pour les autres coachs, mieux vaudrait créer un véritable label. "La seule solution, à terme, est de mettre en place un diplôme et peu importe qu'on appelle ça 'combat mixte' ou 'MMA'", précise le coach du "Cross-Fight", dont plusieurs combattants évoluent actuellement à l'UFC, la plus relevée des compétitions de la discipline.

  Une formation de MMA... non-reconnue

Une formation spécifiquement "combat mixte" existe déjà à cet égard au sein de l'association "commission française de MMA". "Le MMA est un sport avec ses spécificités technique à prendre en compte comme tel, explique son président Bertrand Amoussou. J'ai beaucoup de profs de judo qui viennent la suivre pour développer des sections MMA dans leur club d'ailleurs. On a formé 150 personnes depuis 2009".

Tous ceux qui n'ont pas un DEJEPS de judo, de boxe-thaï ou de lutte pourraient pourtant se voir interdit d'enseigner
 Si l'on se fie à la circulaire. "Je ne demande qu'à être expertisé sur la qualité de ma formation", plaide Amoussou. Mais ses multiples tentatives de dialogue avec le ministère des Sports n'ont jamais rien donné. La reconnaissance officielle du MMA n'est pas pour demain.

Je souligne Et Aussi évidement tout les Autres Diplômes des Profs Style Muaythai etcetera " A bon entendeur, salut ! "
  
  Et Aussi évidement tout les Autres Diplômes des Profs Style Muaythai etcetera " A bon entendeur, salut ! " Beaucoup non déjà pas de diplômes exemple le BPJEPS Bonjour le Bordel !






« Modifié: janvier 14, 2016, 10:33:41 am par jomtien »
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Je ne sais pas ce que contient ce projet de circulaire mais, comme vient de le rappeler la Cour de Cassation, l’enseignement sportif rémunéré n'est possible qu'avec un diplôme d'Etat. A titre bénévole, chacun fait ce qu'il veut. Que l'on enseigne le MMA, la marelle ou le palet, c'est pareil : pas d'argent pas de diplôme. Et c'est pour tout le monde pareil.

Que le MMA pose des problèmes à nos chers abrutis dirigeants politiques, ça ne fait pas de doute. Mais au cas présent, il n'y a pas lieu de crier au loup.



PARIS, 8 jan 2016 (AFP)

  Dans le sport, il n'est pas interdit d'encadrer, d'enseigner ou d'entraîner bénévolement, sans être titulaire des diplômes professionnels.

      Seules les personnes rémunérées sont tenues d'être diplômées, selon la Cour de cassation.

      La Cour se fonde sur le code du sport dont un syndicat professionnel n'avait pas la même lecture que les juges.

      Ce syndicat soutenait qu'il serait contraire à la loi d'autoriser des personnes non diplômées à encadrer des sportifs en se disant "professeur, moniteur, entraîneur ou animateur". Il invoquait des questions de compétence et de sécurité.

      Selon la loi, "seuls peuvent, contre rémunération, enseigner, animer ou encadrer une activité physique ou sportive ou entraîner ses pratiquants, à titre d'occupation principale ou secondaire, de façon habituelle, saisonnière ou occasionnelle (...) les titulaires d'un diplôme".

      La justice en a conclu que la question portait principalement sur la rémunération. Seule la pratique rémunérée est interdite aux personnes sans diplômes. Mais sans rémunération, tout le monde peut se qualifier de professeur, animateur ou moniteur sportif. Une organisation sportive peut, de son côté, distribuer ces titres à des bénévoles non diplômés.

     

      (Cass. Civ 1, 17.12.2015, B 14-26.530).
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le problème, ici, ce n'est pas qu'il faille un diplôme (ça, c'est plutôt une bonne chose). Le problème est plutôt qu'il n'existe pas de diplôme reconnu de type "combat mixte".
Résultat, on a le choix entre enseigner soit sans aucun diplôme, soit avec un diplôme qui n'a rien à voir avec la discipline.
c'est pas au vieux singe qu'on apprend à traire les limaces.

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Je dévie du sujet mais pour les français de Webmartial, cet arrêt de la cour de cass rappelle une règle essentielle : l'enseignement des disciplines sportives et donc martiales est libre. Si l'on estime avoir les compétences pour transmettre nos pratiques (à tort ou à raison, cela va de soi...), rien ne nous empêche de le faire tant qu'il n'y a pas d'argent en jeu.
Attention toutefois à 2 points (au moins) :
- Si vous n'êtes pas rattachés à une fédération délégataire, il va falloir chercher une assurance qui couvre l'association (si une mairie vous prête des locaux et que vous y mettez le feu, à vous de payer), les adhérents (s'ils se blessent) et le président de l'assoc (pour à peu près tous les problèmes possibles imaginables sinon c'est de sa poche).  #pendu#
- prenez garde aux appellations de grades que vous délivrez, ex. pour les disciplines japonaises, le dan est délivré par l'Etat par l'intermédiaire des fédés délégataires. Sinon, c'est pas bien et vous serez punis.  :-|~*-(


Salut 4PIsr,
Tout a fait d'accord. Mais a contrario, si tu as une véritable compétence en la matière, l'Etat te cassera pas les couilles si tu enseignes dès lors que tu ne demandes pas une rémunération. Et un diplôme qui peut valoir quoi ? Je n'ai qu'un DIF obtenu par la FFKDA. Pour autant, le contenu de ce titre, relativement à la discipline que j'enseigne, ça ne vaut rien. Son seul intérêt est qu'il existe, en terme de compétence, c'est le néant.
« Modifié: janvier 12, 2016, 14:57:19 pm par didiersksr »
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l'enseignement des disciplines sportives et donc martiales est libre.
rien ne nous empêche de le faire tant qu'il n'y a pas d'argent en jeu.
Pour les disciplines martiales sans compétition aussi ?
La cotisation trimestrielle vaut-elle une rémunération ?
Genre, cotisations à l'association ? Si oui, je crois que beaucoup sont hors cadre.
Mais c'est clair que chacun devrait prendre l'initiative de se former pour enseigner car il y a des paramètres auxquels on ne pense pas forcément en dehors de la technicité du truc.

Pour le combat mixte, effectivement il peuvent aller loin et recaler les enseignants qui ont d'autres diplômes dans d'autres disciplines de combat. En même temps, si il n'y a pas d'équivalent pour le MMA...
Il faudra bien que ça évolue de ce côté là.

Il est toujours bénéfique de se rappeler que les périodes difficiles sont souvent les plus profitables en terme de sagesse et de force intérieure. (Dalaï-lama)

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Salut Rod,
Dans le cadre d'association, la cotisation va à l'assoc (qui est juridiquement une personne morale comme une entreprise), qu'elle soit annuelle, trimestrielle... Ce qui compte (c'est normal pour de l'argent   :-/b ), c'est la rémunération éventuelle de l'enseignant. Reçoit'il ou pas une paye, compensation, indemnité... L’appréciation est directement liée à l'enseignant, pas à la structure pour laquelle il intervient.

Qu'il y ait des compétitions ou pas, même combat... Aucune obligation particulière.

Pour les diplômes, c'est évident qu'il est largement préférable d'avoir des formations adaptées. Mais dans le système français actuel, le n'importe quoi est parfaitement autorisé et légal. Avec mon diplôme d'instructeur fédéral de la fédération française de karaté et disciplines associées, je peux enseigner dès ce soir du karate tout style, les disciplines vietnamiennes, le wushu, le krav maga et tout ce qu'on trouve comme disciplines rattachées à la FFKDA sans que l'on me reproche quoi que ce soit légalement. J'ai le droit de le faire. Et qu'il s'agisse du CQP, dejeps ou desjeps, ce sont des formations généralistes qui postulent une façon d'enseigner unique quelque soit les disciplines. Dans le cadre des ces diplômes, il y a une bonne manière d'enseigner et une seule ! Que cela soit inadapté relativement à ta discipline, aucune importance.
C'est pour cela que je ne suis pas un fanatique du diplôme officiel. Il donne des droits mais au final aucune garantie. Il dit juste que tu as bien appris ta leçon et que tu as le droit de toucher des sous. Mais en terme de qualification ou de qualité d'enseignement , c'est le vide sidéral.
« Modifié: janvier 12, 2016, 19:01:14 pm par didiersksr »
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MMA: première existence légale en France, encadré à défaut d'être accepté

Paris - Le Mixed Martial Arts (MMA), toujours décrié en France par les autorités sportives en raison de sa violence, a pourtant fait un pas vers une reconnaissance au vu d'un document officiel émis fin novembre, visant à encadrer la pratique et les compétitions de "combat mixte".


L'instruction ministérielle DS/B2/2015/349 du 24 novembre 2015, que s'est procurée l'AFP, vise en effet à contrôler "les établissements et manifestations publiques de sports de combats proposant du combat mixte".

  Le texte, signé par le directeur des sports, tente d'abord une définition de cette dénomination vague: le combat mixte est "l'utilisation d'arts martiaux et de sports de combats adaptée à trois distances de combat: les frappes debout, la saisie ou corps-à corps debout, et enfin le sol où peuvent avoir lieu des frappes mais surtout une soumission de l'adversaire."



Vent debout contre le MMA (Mixed Martial Arts) en raison notamment du recours aux frappes au sol, le ministère admet ainsi


-"Une reconnaissance de fait"-




Cette description "semble permettre de faire rentrer sous le coup de la réglementation technique toutes les disciplines sportives mêlant une pratique combinée des arts martiaux et sports de combat dont... le MMA", estime en conséquent l'avocate Tatiana Vassine, conseil d'associations de MMA. "Reconnaitre le combat mixte, autoriser sa pratique et permettre l'organisation de manifestations, c'est donc faire de même pour le MMA", poursuit-elle.

Une position partagée par un responsable régional Jeunesse et Sports, aux premières loges dès qu'il s'agit d'autoriser ou non la tenue d'événements: "Ce texte créé des conditions suffisamment floues et flexibles pour arriver à une reconnaissance de fait", dit-il à l'AFP sous couvert d'anonymat

Le ministère des sports reste pourtant sur ses positions: "Il ne saurait être question d'assouplir l'interdiction de pratiques dégradantes telles que les combats en cage ou les frappes au sol", dit-on jeudi au cabinet du secrétaire d'Etat Thierry Braillard. "Nous ne nous orientons pas vers le début d'une légalisation du MMA en France".

"Avant, on n'avait pas de consignes mais une position", rétorque Me Vassine, conseil au cabinet RMS. "Cette instruction, ce premier écrit", conséquence directe de la première compétition de MMA organisée en France, en septembre au Cirque d'hiver, au grand dam du ministère, "est une reconnaissance de la discipline, quel que soit le nom qu'on lui donne."

Pour autant, le combat mixte tel que défini par le Ministère n'obtient mécaniquement ni existence propre, ni indépendance. La note

conditionne ainsi son enseignement en club à la détention d'un diplôme en "karaté et disciplines associées lutte et disciplines associées, full contact, kick-boxing, boxe thaï ou judo".

"Le but, comme il n'y a aucune interdiction officielle, est de pouvoir vérifier la sécurité de tous les combats et combattants dans tous les sports non reconnus", traduit ainsi le président d'une des fédérations dont les diplômes vont devenir un sésame obligatoire pour entraîner le MMA.

-Une "mainmise des fédérations sur le MMA"-

Une exigence qui fait bondir les partisans de la reconnaissance du MMA. "Oui il faut un contrôle des enseignements, juge Fernand Lopez, entraîneur de MMA diplômé en kick-boxing et grappling, mais c'est dangereux et même criminel qu'un diplômé de judo ou de lutte enseigne du MMA sans avoir suivi d'autres formations." 

Lopez et ses confrères prônent donc la mise en place d'un label ou

module MMA pour ces coaches qualifiés dans d'autres disciplines. Une formation dispensée par la commission française de MMA, présidée par Bertrand Amoussou et dont ont bénéficié -- en complément d'autres diplômes ou non-- plus de 100 personnes depuis six ans, mais dont le Ministère ne veut pas entendre parler. 

"C'est une avancée sur le plan de la procédure, de la rhétorique, un progrès pour nos avocats, voire un succès assuré lorsque l'on ira devant le tribunal administratif en cas d'interdiction d'une manifestation, mais sur le terrain on n'a rien de plus", déplore Fernand Lopez.

"Cette réglementation donne aux fédérations la possibilité d'avoir la mainmise sur le MMA" dénonce de son côté un coach de cette discipline en plein essor, pratiquée par plus d'une dizaine de milliers de personnes et générant un chiffre d'affaires exponentiel.
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Ah bon ben ça va alors, il y en a beaucoup qui vont pouvoir continuer à faire leur petit truc pépère sans être "hors la loi".

Avec mon diplôme d'instructeur fédéral de la fédération française de karaté et disciplines associées, je peux enseigner dès ce soir du karate tout style, les disciplines vietnamiennes, le wushu, le krav maga et tout ce qu'on trouve comme disciplines rattachées à la FFKDA sans que l'on me reproche quoi que ce soit légalement. J'ai le droit de le faire. Et qu'il s'agisse du CQP, dejeps ou desjeps, ce sont des formations généralistes qui postulent une façon d'enseigner unique quelque soit les disciplines. Dans le cadre des ces diplômes, il y a une bonne manière d'enseigner et une seule ! Que cela soit inadapté relativement à ta discipline, aucune importance.
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Je te rejoint.
On ne doit enseigner que ce qu'on connaît (avec beaucoup d'expérience) à notre façon et en respectant le style. Un diplôme généraliste n'a de valeur (dans ce cadre) que pour rassurer les "clients" je pense.
Cependant, bien que je ne connaisse pas les diplômes et autres attestations, j'aurai imaginé que même si on enseigne un style particulier, on pouvait récupérer des infos au niveau des aspects touchant à l'administratif, la santé, la prévention, tout ce qui touche à la vie d'un club sportif etc... Ces aspects qui peuvent être transposables à tout styles.

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J'ai lu  vos commentaire un Diplôme d'Etat et logiquement une preuve de Compétence Oui beaucoup n'ont pas ce Diplôme et le Sont donc il est souhaitable que ceux ci le Passe je ne rentre pas dans le Débat   >-(|


   Il atteste d'une  Connaissance technique et pratique , historique de sa disciplines , être Pédagogue  La connaissance de l'anatomie et de la physiologie humaine est une base ...

  Si je veux être animateur / éducateur dans le secteur sportif, je prépare un Brevet Professionnel.

L’animateur / éducateur sportif enseigne à des publics divers (enfants, adolescents, adultes, troisième âge, …). Il leur fait pratiquer un sport ou une activité physique à caractère ludique.

Il existe plus de soixante sports dans lesquels l’animateur / éducateur peut exercer son activité. Chaque discipline impose ses propres contraintes. Par exemple, dans le domaine des métiers de la forme, l’éducateur doit être considéré comme un conseiller sportif, alors que dans le secteur des Activités Sportives pour Tous, il est plutôt un initiateur d’activités.

Créé en 2001, le BPJEPS (niveau IV) atteste de la possession des compétences professionnelles indispensables à l’exercice du métier d’animateur dans le champ de la spécialité obtenue. Le BPJEPS est délivré au titre d’une spécialité disciplinaire, pluridisciplinaire ou liée à un champ particulier.

 Le BP JEPS est des­tiné à rem­pla­cer le BEES 1er degré et le BEATEP.
•CONDITIONS D'ACCES :

 Les exigences préalables sont fixées par l’arrêté de chaque spécialité

METIERS ET EMPLOYEURS :

 Le BP prépare aux métiers d’animateur (dans la spécialité), dans une association, un club sportif, une entreprise, une collectivité territoriale.

Transmettre  c'est Apprendre et se Former LF  #papy#

 http://www.sports.gouv.fr/emplois-metiers/decouvrir-nos-offres-de-formations/BPJPES/
« Modifié: janvier 15, 2016, 11:47:21 am par jomtien »
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