La méditation de la marche

[aries]

....
Car celui qui "ne pense pas" (c'est un autre debat) est ouvert a tout, a la marche, a ce qu'il entend, voit, sent, etc. Il n'y a aucune raison pour qu'il reste focaliser sur les pieds alors que le corps a 5 sens.
De meme qu'il n'y a pas de raison pour que dans son esprit il y ait "la marche" et pas le chant des oiseaux, le froid, etc.

Et je dirai meme plus, selon les vrais maitres    il se pourrait meme qu'il marche sans y penser, sans se le rappeler a lui-meme si ce n'est pas necessaire. Car ce n'est pas necessaire. De meme que de se dire que l'on a froid quand on a froid. Ce n'est pas necessaire de se le repeter.  

je suis entièrement d'accord et je me riquerais à oser suggérer que dans ta citation que j'ai remis en italique on peut retrouver le Vide

et non du vide 

[zendoken]

Bonjour à tous, je me permets d'intervenir. Je pratique le Zen sérieusement depuis quatre ans. J'y suis venu par le Ritsu Zen (Zen debout - postures de l'arbre) du Yi Quan / Taï Ki Ken.

Je trouve votre discussion (je la découvre) très intéressante. Sûrement trop dense (danse, danse), donc un peu intriquée, confuse, et quand on sait qui écrit ici... Juste une ou deux remarques, pour me mettre au centre (...) de la discussion.

Je crois que dans la méditation bouddhique, marchée, assise, ou dans les gestes quotidiens (dont les arts décoratifs japonais sont une illustration), l'on peut considérer trois amplitudes qui peu à peu ne font qu'une, puis plus aucune !
car, ex-istence, "qui est dressé hors", sortir du problème, disons.

Ces trois amplitudes, véhicules du soi vers le non-soi (disons), seraient
(1) son attention mentale (aware-ness, n'est-ce pas ?)
(2) son attention posturale (- corporelle, immobile ou en mouvement)
(3) son attention environnementale (l'être du contexte concret, comme une présence et un récit en temps réel).

Mais la condition d'une telle compréhension (les dimensions qui "se comprennent" les unes les autres) est lié dans le bouddhisme, à la tenue durable (et telle quelle) d'une vraie concentration.

C'est ainsi que l'attention aux pas (aux pieds) peut être à la fois concrète (concentration) et abstraite (awareness) dans la vacuité et l'interpénétration (en temps T...) des contextes et leurs dimensions.

C'est plus facile à comprendre dans la posture durable assise, car morphologiquement (mor-pho-logiquement), il ne se passe rien, dirait-on. Alors que quand il se passe quelque chose (on marche, on bouge, on lutte), on dirait que les instants sont dialectiques, répondent à des forces et à des contradictions, lieu à lieu, instant à instant...

Or, au contraire, la concentration sur l'aspect physique (sur la cessation de la préoccupation mentale dans le respect postural), permet de retrouver l'inclusion, la compréhension, selon lesquels l'espace, et le temps, ne sont plus constitués d'éléments divergents.

Et même si ce n'est qu'un "auto-formatage" de la personne dans sa sensitivité mentale, que cela n'existe que par cet exercice disons factice, cela existe oui ainsi, trouve et rencontre une existence chaque fois plus vaste ainsi, et par ceci oui, l'attitude méditative délibérée.

Car l'on peut considérer que les choses, comme choses, n'ont pas notre problème, d'avoir à se trouver et se délibérer... Ni même se libérer. Comment y songeraient-elles, puisqu'elles n'ont pas de brèche ?

ça fait un peu beaucoup... Se casser la tête, et reposer...

[zendoken]

Effectivement,
la discussion s'était arrêtée il y a un an, presque jour pour jour...

[lsd]

Je trouve votre discussion (je la découvre) très intéressante. Sûrement trop dense (danse, danse), donc un peu intriquée, confuse, et quand on sait qui écrit ici...

///est-il possible d'avoir un eclaircissement concernant ce passage  

[Le promeneur]

j'ai cru un moment que je mettais trompé de sujet, on se trouve avec deux discutions redondantes   

[Webmestre]

j'ai cru un moment que je mettais trompé de sujet, on se trouve avec deux discutions redondantes   

Ce sont toujours deux discussions différentes, puisqu'ici ce sujet est "La méditation de la marche", et pour l'autre discussion, le sujet est "méditation et vertu physique". Ce n'est pas tout à fait la même chose  

Sujet "méditation et vertu physique" :
http://forum.webmartial.com/index.php?topic=2844.0

[Le promeneur]

(1) l'attention mentale (éveil en cours, aware-ness, n'est-ce pas ?)
(2) l'attention posturale (- corporelle, immobile ou en mouvement)
(3) l'attention environnementale (l'être ensemble et signifiant du contexte, comme présence et récit en temps réel).

Mais la condition d'une telle compréhension (les dimensions qui "se comprennent" les unes les autres) est lié dans le bouddhisme, à la tenue durable (et telle quelle) d'une vraie concentration, pour objet tenu, pour objet spécifique.

C'est ainsi que l'attention aux pas (aux pieds) peut être à la fois concrète (concentration) et abstraite (awareness) dans la vacuité et l'interpénétration (en temps T...) des dimensions (mentale, corporelle, et contextuelle) et leur liberté au delà (autres dimensions de l'appréhension ?). Le lien, c'est le souffle, libre et réservé.

etc.

désolé, mais comme j'ai lu deux fois la même chose ....   
je ne dis 

 

[zendoken]

Non. J'ai préféré la relancer sur une nouvelle fenêtre, après avoir cru pouvoir la reprendre, car, m'a t'il semblé voir, celle-ci était arrêtée en 2009 ?

Donc faites comme vous voulez, mais nous pouvons reprendre un fil sur le nouveau fil de discussion "méditation et vertu physique ?" dans la rubrique Arts Martiaux Internes.

La relation entre le Zen et "la cogne" a été un classique apprécié dans les années 50-70, puis est tombé dans une violente disgrace ("c'est du pipo, etc...") dans les années 80-90.

Qu'en est-il ?

[Le promeneur]

Donc faites comme vous voulez, mais nous pouvons reprendre un fil sur le nouveau fil de discussion "méditation et vertu physique ?" dans la rubrique Arts Martiaux Internes.

pour moi il n'y a pas de soucis, c'est plutôt que sur le coup cela m'a un peu perturbé

 

[zendoken]

@ lsd

Je trouve que cette discussion qui a eu lieu ici est intéressante, l'enjeu étant abstrait, on fronde parfois les équilibres logiques, en jouant d'ailleurs. Il n'y a aucune critique de culture ou de réflexion contre cet échange de ma part.

Les enjeux d'équilibre, gravité, et pesanteur, ne sont pas les mêmes, sur un sol bien terrien, dans un bain aquatique ou de boue, et sur des parois un peu verticales (avec quelques arbustes qui égratignent...).

Il est certain que dans une progression plutôt verticale, c'est le vide ou le vain (et le manque de cohérence corporelle, structurelle) qui menace, et précarise.

Ce message donc pour t'inviter, pour vous inviter, à participer à la discussion "méditation et vertu physique ?" si vous le souhaitez...