De tout temps et dans (presque) toutes les disciplines sportives, l’unanimité semble de mise quant à l’utilité des échauffements avant la réalisation d’une activité physique. Mais quelle est la relevance scientifique de ces affirmations, quelles sont les preuves de la nécessité d’un échauffement ?
Il n’est pas si facile que ça de répondre à cette question car les preuves scientifiques ne sont pas si nombreuses (ou si évidentes !) que l’on pouvait le penser.
Si on se réfère à la définition stricte du mot échauffement, il s’agit de « l’action d’échauffer »,« l’action de rendre chaud ». Mais est-ce qu’on se limite à augmenter la température du corps ? N’y aurait-il pas d’autres effets que ceux dus à l’augmentation de la température corporelle ? D’autre part, si l’intérêt de l’échauffement est prouvé, quelle méthode d’échauffement utiliser : la méthode passive ou la méthode active ? C’est ce que nous allons tenter d’expliquer (en quelques mots) dans ce point.