Forums par thèmes > Cinéma d'arts martiaux

Les arts martiaux à l'écran

(1/3) > >>

meiyo:
L'objet de ce sujet n'est pas de débattre du réalisme des combats de fiction, car dans l'absolu, je le sais pour mettre déjà battu dans la rue (je précise n'en tirer aucune fierté), aucun combat à l'écran ne l'est : même ceux qui ne comportent aucune acrobatie sont chorégraphiés alors que dans la vraie vie, c'est nettement plus brouillon.

Non, je voudrais parler d'un fait que j'ai remarqué depuis longtemps. Je n'ai absolument pas la prétention d'être un expert en arts martiaux mais souvent j'ai l'impression que ce que je vois à la télé manque de fluidité, est trop saccadé, sans doute parce que les acteurs n'y connaissaient rien avant de subir un entraînement intensif durant plusieurs mois.

Quel est votre avis ?

Webmestre:
Certainement que pour des raisons de contraintes pour le tournage (délais à respecter, contraintes financières, etc..), les acteurs n'ont pas suffisamment de temps pour s'entraîner aux arts martiaux. Ils doivent faire des mouvements alors qu'ils ne sont pas bien entraînés. Et ils ne sont pas forcément tous doués pour ça. Pour certains pratiquants, 6 mois d'entraînement intensif est suffisant, pour d'autres, cela ne suffit pas.

ombre en plein jour:
Le côté saccadé est de tradition dans les films d'AM chinois.

Je pense qu'au départ il s'agissait de donner ainsi une lisibilité. Les combat était réalisés dans le style des tao, en les schématisant. Les mouvements presque arrêtés était bien reconnaissable. On ne cherchait pas le réalisme mais la lisibilité stylistique. Les amateurs jouaient à reconnaitre les styles.

Les acteurs étaient des spécialistes tout à fait compétents, bien formés, certains seulement seulement en vu du spectacle. D'autres étant des pratiquants plus profondeur. Mais tous jouant intentionnellement de cette façon stylisée.

A l'époque les combats étaient filmés beaucoup en plans généraux et en plans d'ensemble avec insertion d'un nombre réduit de gros plan de détails. Cela mettait en valeur la clarté des chorégraphies.

L'inconvénient est qu'à cause de cette stylisation et de cette façon mécanique de se comporter (voulu par la lisibilité quasi pédagogique) tous les styles finissent par n'en faire qu'un seul: le kung fu pour cinéma. Les principes sont perdus au profit du plus grand dénominateur commun accessible à tous: la mécanique des mouvements.

niveau 2:
Sans parler de styles que l’on pouvait reconnaitre dans ces films, la plupart des gens ne connaissaient par le kung-fu.  Les mouvements saccadés étaient surtout pour montrer les techniques, car à vitesse réel seulement les experts auraient compris les techniques et les styles.
Niveau 2 qui a vu une tonne de ces films.

lsd:
Le réalisateur 劉家良  a fait de son mieux pour donner une bonne image du kung fu au cinéma il était selon ses dires contre cette violence graduite des films de bruce lee ..................................

Navigation

[0] Index des messages

[#] Page suivante

Utiliser la version classique