un lien sur le bubishi

[aries]

http://johnny5425.free.fr/kwoon/Bubishi.pdf

c'est le lien vers un pdf signé à priori  entre autres de harry cook ( "la grande histoire du karaté shotokan"), qui explqiue ce qu'est le BUBISHI, ses différenst sources etc.

ce qui est pas mal c'est qu'il rattache certains nominativement certains katas à des reproduction de techniques contenues dans les ouvrages.

je ne me souviens pas avoir retrouvé ces précisions dans mes exemplaires de traduction du bubishi

ah oui détail le pdf est en anglais, j'essaierai de le traduire, mais ça va être coton  

[aries]

la traduction du premier article du document en pdf

les termes en anglais entre () sont cexu que ma maîtrise limité de la langue "des sex pistols" ne m'a pas permis de traduire


Le BUBISHI

Par Harry Cook

En 1621 MAO YUAN I publia  son travail à propos de tactiques militaires. Composé de 240 volumes, le WHU PEI CHIH traite de tous les aspects des tactiques militaires chinoises, et comprend une section portant sur une méthode de combat à mains nues. Au moment où j’étudiai l’histoire des arts martiaux je fut surpris d’apprendre que CHOJUN MIYAGI avait choisi le nom « GOJU RYU »  (dur/doux) pour sont art à partir d’une ligne du BUBISHI (WU PEI CHIH en chinois).Déterminé à en découvrir plus, j’étudiai des copies de l’ouvrage de MAO YUAN I dans les bibliothèque universitaires de DURHAM et CAMBRIDGE, mais je ne parvit pas à trouver le texte utilisé par MYAGI. Finalement après deux ans de recherches, la vérité m’est apparue : il s’agissait de deux ouvrages différents portant le même nom.

Le BUBISHI d’OKINAWA doit porter le nom de l’ouvrage chinois original pour des raisons de prestige, mais le contenu en est sensiblement différents. Je pense que le BUBISHI d’OKINAWA est le travail d’un artiste martial de l’ile ( ou d’artistes martiaux) et s’apparent à une synthèse des connaissances et techniques venues du sud de la CHINE ( probablement de FUJIAN) et de celles d’OKINAWA. Les données techniques sont basées sur la méthode connus comme "la grue blanche de FUJIAN » et nous apprend que ce style a été fondé par une femme, FENG CHI NIANG, qui modifia ce que lui avait appris son père, FENG SHIH YU de FUJIAN.

Ce style est connue a TAIWAN et en MALAISIE, et a aussi été assimilé par le style dit de la boxe des 5 ancêtres. Un élément intéressant à noter c’est l’emploi par chacun de ces styles du kata SANCHIN, le pilier du style NAHA TE d’OKINAWA ( du GOJU RYU et de l’UECHI RYU ). Le BUBISHI comprend 32  chapitres  traitant de l’histoire de la boxe de la grue blanche, dans conseils et observations de la part de maître WANG YO TENG, des information sur les points vitaux et sur la façon de s’en servir en combat, les moments de la journée optimum pour les frapper, des méthodes de luttes, ( six turning hands), 54 pas de la méthode de « la min du tigre noir », des commentaires de SUN TZU  sur la guerre ; et différents chapitres portant sur l’herboristerie, techniques de combat etc. Récemment, une partie du BUBISHI a été publié en japonais par le maître de goju ryu TADAHIKO OHTSUKA, avec une préface du maître de T’AI CHI CH’UAN YANG MING-SHIH. J’ai utilisé ce travail  l’OKINAWA DEN BUBISHI, l’ouvrage de KENWA MABUNI « KARATE DO KENPO » et « «  KARATE DO D’OKINAWA » de TAKAMIYAGI pour cet article.

Un aspect intéressant du BUBISHI est son utilisation par l’ensemble des maîtres de karate. GISHIN FUNAKOSHI le cite dans son ouvrage « KARATE DO KYOHAN » et la pArtie non traduite en anglaIs par TSUTOMU OHSHIMA prOvient du BUBISHI ; CHOJUN MIYAGI trouve le nom «  goju »dans la 3ème ligne du chapitre «  les 8 poèmes du poing » :

« ..la voie embrasse le dur et le doux, inspirer et expirer »

Les deux derniers mots de cette ligne sont très intéressant car il sont les concepts clés dans les versions modernes des boxes de la grue blanche et des 5 ancêtres.  Je cite un article portant sur la boxe des 5 ancêtres publié dans « real kung fu » volume 2 , 1976.

« T’UN- adhère- l’utilisation de la force de manière souple afin de bloquer ou intercepter le coup de l’adversaire en dirigeant votre force dans un mouvement circulaire, déviant son attaque qui va ainsi manquer sa cible »

« T’U- repousse- frapper d’une façon à ce que l’adversaire se sente (swatted), poussé, ( sunk ), rejeté au loin

Donc, nous avons là les mêmes termes utilisés par le GOJU RYU, la boxe de la GRUE BLANCHE, et celle des 5 ANCËTRES, termes retrouvés dans le BUBISHI. Il est nécessaire de faire le line historique afin de comprendre l’histoire et l’évolution du karaté d’OKINAWA et d’expliquer l’importance donnée au BUBISHI par les maîtres OKINAWAENS  de karaté. TATSUO SHIMABUKU le créateur du style ISSHINRYU  utilise le chapitre entier des » 8 préceptes du poing » comme code de son école, cela a été publié dans « official karaté » magazine de septembre 1973 et dans «  DYNAMICS OF ISSHIN RYU KARATE VOL1 » d’HAROLD LONG et ALLEN WHEELER. Dans chaque cas, certaines traductions laissent à désirer, mais source est claire : le BUBISHI .

La diffusion  du BUBISHI est souvent attribuée a KANRYO HIAGONA ou CHOJUN MIYAGI ; et il est dit qu’il proviendrait de chine. Je penses qu’il est possible que CHOJUN MIYAGI ai ramené différents ouvrages de CHINE,mais le BUBISHI ( ou certains de ses chapitres) était déjà à OKINAWA. GISHIN FUNAKOSHI l’a aussi très certainement cité dans son livre de 1922 « RYUKYU KARATE KEMPO ».

Le style de karaté du RYEI RYU a été créé par KENRI NAKAIMA, un élève de RYU RYU KO ( le maître de KANRYO HIGAONNA). Quand il revint à OKINAWA, NAKAILMA amena une copie du BUBISHI qui lui avait été donnée par son professeur. Comme il était plus âgé que KANRYO HIAGAONNA, sa copie du BUBISHI a du arriver à OKINAWA avant celle d’ HIAGAONNA. Il est aussi possible que certaines familles de chinois provenant de KUNEMUA aient des copies du BUBISHI.

48 méthodes / techniques de combats
Ce chapitre du BUBISHI tirent sont intérêt du fait qu’il montre l’application de différentes techniques encore enseignée dans différents style d’OKINAWA. Par exemple, dans la figure 1, nous voyons clairement mawashi uke ( blocage circulaire) être utilisé comme dans les kats du GOJU RYU SEIPAI ou SUPARINPEI . Dans la figure 2 une clef de bras et un coup de coude du kata KURURUNFA sont visibles.

Un grand nombre d’autres techniques sont détaillées incluant des clefs et des projections, mais ce qui est le plus frappant est qu’aucune défense contre des armes n’est montrée.  J’ai toujours été sceptiques sur la version de l’histoire selon laquelle les OKINAWAENS avaient développé le KARATE pour répondre à la répression des samourai sur armés japonais. Si tels était le cas, ce dont je doute fort, pourquoi donc le BUBISHI ne montre aucune défense contre des épées et autres armes.

Quoiqu’il en soit, cette question continue de mériter des recherches approfondies, mais ces illustration nous donnent une bonne image du type de TO DE ( main de chine) pratiqué à OKINAWA. depuis peu être deux cent ans ou plus. (illustrations issue d’OKINAWAN KARATE DO par UECHI et TAKAMIYAGI)

Points vitaux

Le BUBISHI comprend des tables et des diagrammes contenant le cœur des secrets du KARATE d’OKINAWA. Certainement issus des boxes et des connaissances médicales chinoises, ils montrent les cibles et le moment de la journée pendant lequel elles sont le plus vulnérable. La théorie gouvernant cette idée c’est que l’énergie irrigue notre corps de façon cyclique alternant des moment de hausse et de baisse, et donc qu’il y a des moment de force et des moments de faiblesse. Il y a une allusion à ce propos  dans «  les 8 préceptes du poing » qui dit «  le rythme du corps ressemble aux phases du soleil et de la lune ».

L’énergie est conçue comme s’élevant et diminuant selon une séquence pré définie, et les tables détaillent les points spécifiques qui doivent être frappés à tel ou tel moment. L’origine de ce savoir repose en CHINE , d’après ROBERT W SMITH  dans son ouvrage « CHINESE BOXING : MASTERS AND METHODS, où il dit « la théorie de la méthode SHAOLIN soutient que le corps  contient 365 points de vulnérabilité ( mineurs), 5 de plus sont utilisé en acuponcture et moxibustion. La frappe a 36 point majeurs et (shutting) 24 points majeurs. L’attaque est ciblée selon 12 périodes de 2 heures chacune, par la conviction que les activités sanguines et nerveuses sont les plus élevées pour chaque point à un moment spécifique. »

Il est difficile de déterminer précisément la fiabilité de l’information, mais c’est intéressant de se rappeler la capacité démontrée par un maître de SHORIN JI KEMPO,  sur le programme de la BBC «  THE WAY OF THE WARRIOR », de mettre KO son opposant avec une frappe relativement légère sur un point vital. L'auteur , ou les auteurs, du BUBISHI suivent la tradition chinoise en donnant des information sur des remède en herboristerie pour soigner les dommages de ces frappes . il y aussi un chapitre sur 7 points qui ne doivent pas être frappés, leurs effets étant irréversible

[Webmestre]

+1 pour cette traduction 

[lsd]

Bubishi self defence techniques

[Karuna]

Dans les explications de la vidéo, je trouve le CN particulièrement léger
Chez nous il nous présente des applications comme çà pour la verte (c'est la première ceinture pour laquelle on doit démontrer des applications de self défense) et il repasse 

[lsd]

salut karuna  peut-être que ......et peut- être que ......pour ceux qui pensent qu'il n'est pas fluide ni rapide .....la musique qui accompagne la video est pas mal   

[Karuna]

Je sais pas j'avais coupé le son pour pas réveiller ma femme 

[Le promeneur]

Effectivement avec la musique c’est mieux ! il faut dire que je n’ai pas trop regarder les  « enchaînements » mais plutôt les dessins dont je suis grand fan   

 

[lsd]

Effectivement avec la musique c’est mieux ! il faut dire que je n’ai pas trop regarder les  « enchaînements » mais plutôt les dessins dont je suis grand fan   

 

et juste au passage il paraît qu'il y'a une petite relation entre la video et le bubishi   

[Le promeneur]

Et oui, personnellement je regarde, mais j’évite de faire des commentaires  sur les vidéos, ça n’enlève rien a ta bonne volonté de nous en présenter et je continuerai a les regarder.