Auteur Sujet: Choy Lee Fut (Choy Li Fut, Choy lay fut)  (Lu 6934 fois)

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Choy Lee Fut (Choy Li Fut, Choy lay fut)
« le: novembre 02, 2009, 15:30:21 pm »
Source : http://www.yimag.fr/spip.php?article19

La formation de CHAN HEUNG

Le style fut créé en 1836. Cela en fait un style récent et jeune dans l’histoire des styles chinois. CHAN HEUNG fut le créateur du style, connu aussi sous le nom de DIN YING, il est né dans la province de Kwangtung dans le district de SAN WUI, village de GUNG MUI. Il apprit à 7 ans sous la direction de son oncle YUEN WOO, ancien moine du Temple de Shaolin du FUKKIEN.

Lorsque CHAN HUENG eut 17 ans, son oncle l’envoya étudier auprès de LI YAU SAN, un autre ancien moine, mais de la génération au dessus de lui. Il travailla avec lui pendant 10 années. Finalement ce deuxième maître lui conseilla d’aller voir un autre moine de Shaolin, CHOY FOK qui vivait reclus sur une montagne où il s’était entièrement consacré à la spiritualité. Il semble probable qu’il s’agissait d’un moine de Shaolin du Nord et un des 5 rescapés légendaires de l’incendie de Shaolin.

L’apparentement de ce moine avec le Shaolin du Henan expliquerait la synthèse du CHOY LI FUT. CHOY FOK, à cause de sa démarche spirituelle, ne voulait plus enseigner. CHAN HEUNG eut beaucoup de mal à se faire accepter, malgré ses lettres de recommandations. Il fut enfin toléré pour participer aux prières. Aussi CHAN HEUNG priait avec CHOY FOK le jour et s’entraînait en secret la nuit. Un matin tôt, alors que CHAN HEUNG travaillait son kung fu, le vieux moine apparut et regarda. Il lui demanda si finalement, c’était le mieux qu’il puisse faire.

Il lui demanda, pour prouver sa valeur, s’il pouvait envoyer d’un coup de pied un rocher de 40 kg à 4 mètres de là. CHAN HEUNG, un peu choqué par une telle demande rassembla ses forces et donna un formidable coup de pied dans le rocher. Son pied s’écrasa avec douleur contre le caillou, mais l’envoya bien à 4 mètres de là. CHOY FOK plaça en silence son pied sous le lourd rocher et le propulsa sans effort dans les airs. À partir de ce jour débuta l’apprentissage de CHAN HEUNG. Le vieux moine accepta d’enseigner à son disciple la voie du bouddhisme associée à la voie de l’art martial.

Ceci explique le côté très religieux du style. Après 8 années d’étude avec son dernier maître, CHAN HEUNG retourna dans son village et travailla encore pendant 2 années, seul, pour perfectionner son style.

Les bases du Choy Li Fut

En 1836 CHAN HEUNG décida de créer son propre style et en jeta les bases. Il l’appela CHOY LI FUT, CHOY en l’honneur de son maître CHOY FOK, LI en l’honneur de son maître LI YAU SAN, FUT qui désigne le BOUDDAH en Chinois. CHAN HEUNG eut la chance de bénéficier d’enseignements complets et complémentaires. Son oncle, CHAN YUEN WOO lu, avait enseigné le FUT GAR, LI YAU SAN la médecine chinoise et CHOY FOK le bouddhisme et le style HUNG GAR. (Il est cependant paradoxal pour un moine de Shaolin du Nord d’enseigner le style HUNG GAR. C’est la seule incohérence de l’histoire de ce style, peut être parce que le HUNG GAR a des racines plus marquées qu’on ne le pense, à moins que ce soit une volonté de rattacher le CHOY LI FUT à la grande tradition de Shaolin).

La vie de CHAN HEUNG

CHAN HEUNG rejoignit l’armée pour lutter contre les Britanniques et ne retrouva sa famille qu’en 1842, après la défaite de la Chine. Il soutint alors les rebelles des différentes Triades qui luttaient en secret contre les CHING. Cependant son côté Bouddhiste lui interdisait toute forme de violence. Quand le gouvernement impérial recruta de force des hommes pour lutter contre les Triades, il s’enfuit de son village avec sa femme et ses 2 enfants pour aller s’installer dans le sud. Pour vivre et pour lutter contre les forces Mandchous, il fut obligé de créer une école de CHOY LI FUT. Il donna à ses partisans un signal secret, un pratiquant de CHOY LI FUT devait crier YAK en frappant avec le poing, WAK en frappant avec les griffes du tigre et DIK en donnant des coups de pieds. En 1864, le royaume de la Triade s’effondra et CHAN HEUNG quitta la Chine pour les États-Unis, où, à 59 ans il devint le professeur de la famille CHAN outre mer. Après 4 années d’exil, il revint dans son village, où il découvrit que son Kung Fu était devenu populaire, de même que dans tout le sud de la Chine. CHAN HEUNG mourut en 1875 à 69 ans.

Le développement

Après la mort de CHAN HEUNG, ce sont à ses deux fils, CHAN ON-PAK et CHAN KOON-PAK, que revint l’enseignement. ON PAK, le plus vieux, avait la nature d’un érudit, sa spécialité était la lance où sa force lui avait valu le surnom de CHUENG NG MUI FA ou "les 5 fleurs de prunier avec la lance". Deux de ses élèves, CHENG SI LEUNG et CHAN SIU BAK, aidèrent les révolutionnaires de SUN YAT SEN contre la Chine Impériale. KOON PAK, quant à lui, quitta le village de KING MUI pour devenir un marchand à KONG MOON. Cependant, sa réputation d’artiste martial se propagea si fort qu’il dut abandonner son métier pour se consacrer uniquement à l’enseignement. Il établit son école à Canton. CHAN HEUNG a eu 18 disciples originels. En 1848, les premiers de ses disciples commencèrent à enseigner le CHOY LI FUT dans le sud de la Chine. LUN JI-CHOI ouvrit une école dans le KWANGSI, CHAN DIN-YAO et CHAN DIN-FUNE ouvrirent une autre école dans le FUTSAN, CHAN DAI-YUP à KWANG CHOW, CHAN DIN-SING à CHUNG SAN, CHAN MAU-JONG à POON YU, CHAN DIN-BONG à TUNG KONG, CHAN DIN-WAI à HOI PING, CHAN DIN-JEN à TOI SAN, CHAN SUN-DONG à YEN PING, CHAN DIN-DUH à HOK SAN, CHAN YIN-YU à GONG MOON.

En 1867, JEONG YIM reprit l’école de FU SAN et créa le style HUNG SING du CHOY LI FUT. Il était un disciple direct de CHAN HEUNG, qui l’avait introduit auprès du moine CHIN CHO dans la province de GUANGXI. À son retour, CHAN HEUNG et lui codifièrent complètement le style. L’appellation HUNG SING ne désignait pas un style, du temps de JEONG YIM, mais un courant qui regroupait les pratiquants membres des groupes révolutionnaires. La signification de HUNG s’est déformée avec la troisième génération d’élèves de JEONG YIM, ce qui a donné l’apparence de 2 écoles de CHOY LI FUT, celle de JEONG et celle de CHAN KOON-PAK. Des disciples dont l’un LOUIE CHUN a eu à son tour un élève, TAM SAN, qui a ouvert une école à KWANGCHOU dans le district de SIUBAK, ce qui a donné le BAK SING CHOY LI FUT. Un autre disciple indirect de JEONG YIM a créé le PEI SING CHOY LI FUT. Maintenant, depuis 1979, la plupart des écoles de CHOY LI FUT se sont mises d’accord sur un système unique, et les termes de HUNG SING, BAK SING, ne désignent plus que la filiation. JEONG YIM est parfois appelé JEONG HUNG SING ; Une légende raconte que ce serait lui le créateur du style CHOY LI FUT, mais cela ne repose sur aucun support historique.

Le CHOY LI FUT aujourd’hui

De nos jours les écoles de Choy Li Fut se sont regroupées en fédérations internationales. Il en existe deux principales, la Fédération de l’art martial CHOY LEE FUT, établie en Australie et dirigée par maître CHAN YONG FA (disciple de la 5ème génération). Cette Fédération recouvre l’Allemagne, l’Australie, le Brésil, l’Espagne, les États-Unis, la Finlande, l’Irlande, le Liban, la Pologne, la Norvège, le Portugal, le Royaume-Uni, la Roumanie, l’Afrique du Sud, et certains pays d’Europe de l’Est. Il y a aussi la Fédération Internationale de CHOY LI FUT qui recouvre les États-Unis d’où elle est partie, l’Espagne et le Royaume-Uni. Son président est DOC FEI WONG (disciple de la 5ème génération). Chaque école légitime possède son autel des ancêtres avec un petit couplet de CHANG HEUNG qui définit l’art martial.

Caractéristiques du style

Le CHOY LI FUT est un style du sud de la Chine, descendant du Temple de Shaolin du FUKIEN. C’est un style de synthèse dans lequel on retrouve des éléments du Sud mais aussi du Nord. Réputé comme un style idéal pour former rapidement de très bons combattants, son étude repose essentiellement sur les formes (taos). Il y a plus de 110 formes, souvent très longues (entre 350 à 500 mouvements), chacune de ces formes développant un aspect particulier. Il existe par exemple des formes de travail au sac codifiées, une pour former la surface extérieures des poings, une pour former les tranchants, une pour les techniques de pieds, des formes de travail à deux, etc... Le principe du travail repose sur l’énergie cinétique, c’est la vitesse au moment de l’impact qui créé la puissance. La taille et les épaules sont la clé de ce travail, des formes de base spécifiques sont destinées à l’assouplissement de ces deux articulations. D’autres formes travaillées avec des poids développent la vitesse des bras. On dit que les bras travaillent selon les mouvements de la corde dardée (pas de force dans la corde et explosivité de la pointe). Les 2 courants possèdent de légères différences :
- Pour ce qui du courant Australien de CHAN YONG FA, le mouvement est continu et s’accélère progressivement, les taos comme Tuet Jin Kun ou N’Ying Kuen, par exemple démarrent sur un rythme dans la 1ère partie et accélèrent sur la 2ème. Cela créé un mouvement "tourbillon" difficile à suivre avec le regard.
- Le système de travail de l’école DOC FEI WONG est plus proche de celui du HUNG GAR avec des temps plus marqués.

« Modifié: novembre 02, 2009, 15:32:13 pm par Webmestre »
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Choy Lee Fut (Choy Li Fut, Choy lay fut)
« le: novembre 02, 2009, 15:30:21 pm »
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Re : Choy Lee Fut (ou Choy Li Fut ou Choy lay fut)
« Réponse #1 le: novembre 02, 2009, 15:31:36 pm »
Source : http://www.tao-yin.com/archives/archives_wushu_015.html

Le Choy Lee Fut

Le Choy Lee Fut ou Tsaï Li Fo est, dans la Diaspora Chinoise et particulièrement à Hong-Kong, un style très pratiqué. A vrai dire, ses effectifs dépassent souvent ceux du Wing Tsun et du Hung Gar réunis. Il y a plusieurs raisons à ce succès. Tout d'abord, bien que prenant ses racines dans la tradition de l'Ancien Shaolin, le Choy Lee, sous sa forme actuelle est de création assez récente. Se constituant de trois écoles réputées, Choy Gar, Lee Gar, Fut Gar, il représente en un tout une approche très complète du Wushu classique dans un ensemble harmonieux, démonstratif et réputé efficace en combat. Il possède, de plus, un très important arrière plan théorique directement relié à la philosophie traditionnelle de la Chine ancienne. II s'appuie, enfin, sur une solide tradition familiale ayant des ramifications dans de nombreux clans, ce qui permet, encore de nos jours, d'assurer sa pérennité et son extension en Chine et au-delà des frontières.

Le Choy Lee Fut, dans sa forme actuelle, fut créé vers le milieu du XIXème siècle, par Chan Heung, natif du village de King Mui du Comté de Sun Wui, dans la Province du Kwantung (Guang Dong). Le clan des Chan était alors l'un des plus importants de la région et jouait, en quelque sorte, le rôle de protecteur dans plus de 30 villages avoisinant King Mui. Son influence s'étendait jusqu'à Canton. Cette ville possède toujours un important Temple des Ancêtres de cette famille, temple s'étendant sur plus de 10.000 m2 et actuellement transformé en centre d'exposition des Arts populaires de la province.
Vers les années 1830, le jeune Chan Heung fut, naturellement, envoyé par sa famille étudier les arts martiaux, sous la direction du patriarche du Clan, un certain Chan Yuen Wu, qui était réputé dans tout le Kwantung pour sa science du Fut Ying Chuan (Fut Gar), ou Boxe des Adorateurs du Bouddha (Fut ou Fo : Bouddha). Il était, en effet, de tradition familiale dans la Famille Chan de destiner le fils aîné au commerce, tandis que le second fils envisageait une carrière militaire. A cette époque, il était hors de question de pouvoir devenir officier, sans une bonne connaissance des arts martiaux traditionnels. Chan Heung demeura donc, près de dix années, au service de Chan Yuen Wu qui jugeant n'avoir plus rien à lui apprendre sur son art, le recommanda auprès de Lee Yau Shan. Lee était alors le patriarche du fameux Lee Gar, école créée par Lee Che Kai, l'un des cinq survivants de Shaolin. Dès son arrivée, Lee demanda à Chan de lui démontrer ses capacités. Chan parvint à le saisir par derrière et profitant de sa jeunesse et de sa force
physique l'enserra fermement. Lee, bien que maintenu, effectua alors un coup de pied qui, passant par-dessus son épaule, frappa Chan en plein front. Projeté à plusieurs mètres, il dut admettre que le vieil homme avait encore des capacités insoupçonnées ! Lee était un médecin très réputé et soigna son nouveau disciple qui dut, néanmoins, garder le lit une quinzaine de jours. Chan Heung étudia le Lee Gar sous sa direction exclusive, pendant encore cinq ans, et maîtrisa également cette école. Soucieux de se parfaire encore, il demanda à son Maître de le conseiller dans le choix d'une nouvelle étude. Lee consentit de lui écrire une introduction pour le Patriarche de l Ecole du Choy Gar. Ce dernier s'était retiré dans un temple situé à Lao Fou Shan (collines de L Ancien Bouddha), au sud-ouest du Canton. Chan Heung se rendu donc au monastère, qu'il découvrit en assez mauvais état. A la porte de celui-ci, un vieux moine était en train de broyer des écorces pour des préparations médicinales, dans un énorme mortier de pierre. Chan l aborda et le pria de le conduire auprès du patriarche du Temple. Le vieux moine lui demanda la raison de sa visite et Chan lui dévoila qu'il espérait travailler sous la direction du Maître de l Ecole Choy. Le moine sourit et demanda simplement à Chan de déplacer le mortier qui était devant la porte. Celui-ci pesait plus de 200 kilos et Chan eut beaucoup de mal à le déplacer d'une cinquantaine de centimètres... Le moine jugeant que la plaisanterie avait assez duré, se présenta : «Je suis celui que vous recherchez», et d'un coup de pied, déplaça le mortier à plus de trois mètres !... Choy Fuk n'enseignait plus le Wushu et se consacrait, seul, à entretenir le petit monastère. Il proposa donc à Chan Heung de l aider dans cette tâche. Pendant près de quatre années, Chan dut se charger des diverses réparations tout en étudiant les textes classiques, et ceci sans jamais obtenir une leçon d'art martial. Le temple ayant repris une forme plus acceptable, Choy Fuk accepta, enfin, de lui livrer ses secrets. Chan Heung étudia le Choy Gar, pendant huit années... Un jour, il comprit que son étude prenait fin. Choy Fuk lui demanda de démontrer ses capacités sur le fameux mortier. II se mit en garde et lança un formidable coup de pied... Le mortier vola en éclats !... Choy Fuk le salua avec gravité, et lui dit que la porte était maintenant libre. Chan pouvait fonder sa propre école. Au bout de 27 ans d'études, il décida, enfin, de revenir à King Mui. Une extraordinaire réputation le précédait et il fut désigné par tous comme le nouveau Chef du Clan Chan. La famille était prospère et il put fonder un lieu d'entraînement qui fut connu dans la région sous le nom de «Maison des Trois Familles» (San Gar Tang). II enseignait alors les trois méthodes et se rendit vite compte que de nombreux élèves trouvaient son cours trop complexe. Il choisit alors de créer son propre style en ne conservant que l'essentiel. Soucieux de rendre hommage à ses Trois Maîtres, il nomma simplement celui-ci «Choy Lee Fut». Il eut, bientôt, de très nombreux élèves parmi les 26 familles du Clan. La situation économique n'étant pas fameuse, plusieurs d'entre elles décidèrent de s'expatrier aux Etats-Unis... Cinq d'entre elles, les Tak, Din, Fong, Chor, Yau s'établirent sur la côte Ouest, à San-Francisco, où le Choy Lee Fut s'implanta dès les années 1880.
Vers les années troublées de 1900 à 1930, période de la Révolte des Boxeurs et des Seigneurs de la Guerre, le Clan Chan préserva la cohésion entre les diverses familles du Comté et une quarantaine d'entre elles envoyèrent le fils cadet pratiquer sous la direction de Chan Heung, afin de protéger leurs biens contre les brigands. La méthode se révéla efficace et de nombreux bandits furent durement châtiés. Le Choy Lee Fut acquit une réputation d'efficacité, dans toute la province. De plus, la plupart des familles du Clan Chan vivaient du commerce côtier, commerce s'étendant jusqu'à Canton et Hong-Kong... A partir des années 30, le style Choy Lee se répandit donc dans tout le Kwantung, par leur intermédiaire. Canton et Hong-Kong étant des plaques tournantes, l'expansion se prolongea, tout naturellement, vers le Fukien, les Iles Ryu Kyu (Okinawa), le Viêtnam...
Chan Heung avait eu deux fils : Chan On Pak et Chan Koon Pak. Selon la tradition, le premier se consacra au commerce tandis que le second fut chargé de s'occuper de la succession de l'Ecole. Il s'établit, tout d'abord, à Kong Moon, puis à Canton, où le Choy Lee connaissait déjà un grand succès. Sa position de Chef d'Ecole, son activité incessante, son sens des affaires et de la diplomatie permirent au Choy Lee de devenir, assez vite, la principale méthode de l'immense métropole. Lors de la Révolution Chinoise, les deux fils de Chan Koon Pak, Chan Man Bun et Chan Yin Chi prirent la direction de l'Ecole, jusqu'à sa mort en 1965. Il était considéré comme le Troisième Patriarche.
Ses deux fils, Chan Wan Hon et Chan Sun Chu, ainsi que sa fille Chan Fit Kong, perpétuent toujours la tradition familiale... ainsi que de nombreux membres du clan: Chan Yin Wun, Chan Wan Shau, Chan Wing Wai, Chan Siu Fong, Chan Lam... La relève est donc assurée. Une autre figure extraordinaire est le Maître Ho Ngau, élève de Ngan Yu Ting, le premier disciple de Chan Koon Pak... Ho Ngau, disparu depuis peu, était considéré, à Hong-Kong, comme l'égal de Yip Man, sinon son rival le plus sérieux parmi les derniers grands Maîtres... Il faut encore citer, les Maîtres Wu So, Wu Wan Che, Siu Hon Sang, Hsien Win Bun, Lee Yin Ling, Don Hon Cheung, Tong Shek, Loo Kee, Tsang Chiu Yu, Lee Koon Hung, Tsan Chu Yu, etc.
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Re : Choy Lee Fut (Choy Li Fut, Choy lay fut)
« Réponse #2 le: novembre 02, 2009, 15:33:16 pm »
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Choy_Lee_Fut

Choy Lee Fut

Le Choy Lee Fut ou Choy lay fut ou Califo (chinois: 蔡李佛, pinyin: càilǐfó) est un art martial chinois traditionnel développé au XIXème siècle. Fondé par Chang Heung, l'entrainement du Choy Lee Fut comprend l'étude de techniques de base, des assauts codifiés ou libres et de taos, enchaînements traditionnels de déplacements et de coups portés sur des ennemis imaginaires.

Le Choy Lee Fut ou style du léopard est un kung fu dit "du sud". La majorité des coups est donnée avec la partie supérieure du corps, notamment les poings.

Le maniement des armes fait également partie de l'apprentissage (bâton, lance, sabre, épée, hallebarde...)
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