Saint-étienne - Lyon : apprendre avec un collègue

[toto-toutou]

Possible aussi dans l'autre sens :
Haute-Loire, Roanne.
Le côté foot-balle-bagnole, ça va coincer un peu...
mais comme dit au début : je ne fonde pas l'espoir de rencontrer un vrai collègue.
Un peu de sympathie, de distance, et on se voit juste pour ce qui nous occupe :
- on prend une demi-heure pour travailler à tour de rôle nos coups-fétiches, (penchak, boxe, ce qu'on ne fait pas en club);
- une demi-heure pour essayer de se surprendre en mode agression (avec un casque pare-boxe et plastron).

Je rappelle que je suis novice, mais les techniques face à une agression sont SIMPLES, et il y en a PEU.
Il faut juste les travailler encore et encore pour minimiser la situation de peur. (Quand on est stressé : le cerveau ne peut plus rien décider, arts martiaux ou pas; les mains n'arrivent même plus à enfiler une clé dans une serrure).
- il faut conditionner son cerveau en réel pour savoir quoi faire au moment où on sera blême; (caméras, témoins, parler fort, dégager sa responsabilité, courir ?..)
- encore et toujours les parades de survie pour qu'elles soient imparables;
- éventuellement : comment porter une bombe lacrymo, la sortir, l'utiliser (ce qui ne s'improvise absolument pas, loin de là).


L'ambiance collective n'est ni utile ni mon besoin, mais :
si on arrive à être 4, on pourrait travailler la rencontre imprévue de 3 animaux qui vont vous fêler le crâne si vous ne réagissez pas.
(Contre plusieurs : il s'agit surtout de gestion de situations, auxquelles il faudra réfléchir nous-même en picorant ci-et-là, car franchement, même dans les cours de pure self-défense elles sont souvent théatrales).

Déjà, s'entrainer à deux jusqu'à être certain de pouvoir parer réellement des premiers coups tels qu'ils se présentent en général.

[ombre en plein jour]

Roanne, j'en suis loin, sinon j'aurais volontiers répondu à ton appel.

Juste une petite remarque:

une demi-heure pour essayer de se surprendre en mode agression (casque pare-boxe et plastron obligatoires, je vous le dis d'avance...)

Là est le problème. On ne peut pas reproduire un mode agression, à moins d'une agression réelle. Mimer de façon convaincante une agression réelle et réaliser les défenses envisagées est très possible, mais cela demande, pour que ce soit à la fois convaincant et pas inutilement dangereux pour les deux (ou plus) partenaires, un lent travail de fond que n'ont pas fait un débutant ou un pratiquant pressé, et qui n'est pas un travail technique mais un lent travail de formation du corps et de l'intention - un simple répétition sous pression ne suffit pas (elle risque même d'ancrer des défauts si elle est pratiquée trop tôt - on ne doit pas d'emblée travailler sous pression, comme si du stress allait automatiquement sortir des miracles. Le stress est utile, mais pas de cette façon).

Ensuite... casque, plastron, gants... il faut y recourir ne serait-ce que pour l'expérience... mais bien se rendre compte que c'est d'une pertinence très illusoire.

D'une part, cela handicape considérablement, à commencer par la vision...

Et on a tendance, parce qu'on se sent protégé, que le sentiment des coups est atténué, ou faussé (un coup sur casque sonne d'une autre façon qu'un coup au visage ou sur le crâne), a foncer sans se soucier de vraiment se protéger et on laisse tomber toute stratégie censée. Sans les protections, à se conduire ainsi, on irait au suicide.

Il n'y a pas de solution pour gens pressés.

La seule solution est la première: du vrai travail et pas de la répétition de ce qu'on croit réel. Un travail qui permet avec un ou eux principes clairs et personnels de parer à toutes les éventualités c'est à dire de se mettre en situation, non de l'emporter nécessairement, mais de se créer une configuration favorable.

Bonne journée, cher ami

[toto-toutou]

Je ne suis pas pressé.
- En club : on travaille ce qu'on nous demande de travailler.
- à deux : on met en application beaucoup plus concrète (et en mixant d'autres gestes).
 
Le simple fait d'être dehors est très important, habillé, le soir...


(Répondre en privé, bien entendu).

(je ne suis pas non plus un forcené...
Mais il ne faut pas se contenter de ce qu'autrui nous sert en général,
ce sera très insuffisant le jour où on en aura réellement besoin.

Un vieux, un jeune, un collègue AFPA...
un type un peu classe moyenne, cadre, peu importe.
(Et même pourquoi pas : un forcené qui a des posters de Bruce Lee dans sa chambre)...