LES COUPS RÉPÉTÉS À LA TÊTE ABÎMENT LE CERVEAU DES SPORTIFS
Le phénomène est connu depuis les années 1920: les sports qui impliquent un combat ou des chocs corporels, ce n’est pas bon pour la tête.😐
La première description de la «démence pugilistique », affection caractérisée par des problèmes neurologiques de type parkinsonien chez des boxeurs, date en effet de 1928. Si le terme n’est plus guère usité, le phénomène demeure: les chocs répétés à la tête lors de la pratique d’un sport violent, tels que la boxe🥊
Le mot commotion vient du latin commotium, qui signifie «secousse violente».
Concrètement, le cerveau est ballotté à l’intérieur de la boîte crânienne, dont il vient heurter les parois. L’impact est également susceptible d’entraîner une compression, voire un cisaillement des fibres nerveuses.Conséquences: étourdissement, perte de connaissance ou d’équilibre, trouble passager de la mémoire, etc.Le phénomène touche aussi bien le rugby, le hockey sur glace et le football (américain et soccer) que les arts martiaux»
Commotion cérébrale, traumatisme crânien, quelle différence ❓
On parle de commotion simple quand l’on se remet naturellement, en l’espace d’une semaine environ❗
La commotion est dite compliquée si l’on observe des symptômes post-commotionnels persistants (convulsions ou troubles cognitifs, par exemple). Dans les deux cas, il s’agit d’un traumatisme crânien qualifié de léger, à la différence des traumatismes moyens, qui impliquent une perte de conscience de plusieurs minutes, d’une fracture du crâne ou encore de traumatismes graves qui entraînent un coma.🙁
«Ces distinctions sont problématiques, déclare le Dr Boris Gojanovic,🙏car elles peuvent amener à considérer comme un problème léger les commotions sans perte de connaissance ou avec une perte de connaissance inférieure à deux minutes.
Or les conséquences sont sévères dans 10 à 15% des cas. Ces commotions ne devraient donc pas être considérées comme un problème léger.»
Provoquée par une répétition de chocs, l’encéphalopathie traumatique chronique (ETC) se manifeste par divers troubles somatiques et cognitifs associés à une forme de démence précoce: difficultés à gérer ses émotions, comportements agressifs, hypersexualité, pertes de mémoire, dépression, etc. Tout comme l’alzheimer, l’ETC ne peut, pour l’heure, être formellement diagnostiquée que post-mortem
https://www.planetesante.ch/Magazine/Sante-au-quotidien/Blessures/Les-coups-repetes-a-la-tete-abiment-le-cerveau-des-sportifsToutes les statistiques sont formelles : avec un casque sur la tête, tu as radicalement moins de coupures ou d'ouvertures sur le visage. L'absorption des chocs est réelle et le contact avec la peau bien moindre, ce qui réduit les chances de blessures.