Il y a un dojo dans le 14ème arrondissement mais je serai étonné que ce soit le seul.
En effet !
La gamme est assez large, tout dépend ce que l'on recherche.
Il y a Ninjutsu et Ninjutsu, n'est-ce pas ?
Il y a les clubs (oui ce sont des clubs, et non des écoles!) les plus populaires, divisées en 2 ou 3 grands courants qui s'affrontent pour savoir qui sera le plus populaire, qui aura le plus de clients...
Evidemment, on ne fera pas vraiment de Ninjutsu dans ces dojo.
Rappelons nous que le Ninjutsu, sans être forcément secret, se veut discret (dans le sens "restons humble").
Le Ninjutsu ne s'adresse pas au public de masse, mais s'apprend dans un contexte de relation de maître à disciple. Il y a donc les clubs qui prennent tout le monde, et les écoles qui n'acceptent que ceux qui sont assez... purs.
Ces écoles là, vous les trouverez difficilement sur internet, car leur but n'est pas commercial, comme la majorité des "arts" "martiaux".
Oui, je sais, nous sommes assez "critique", mais malheureusement grand nombre d'arts martiaux (les populaires) n'en sont pas, mais ne sont que des sports de combat.
Pour ce qui est donc ce qu'on peut trouver facilement, on ne pratiquera que la partie taijutsu du Nin, c'est à dire les techniques de combat à mains nues, avec quelques armes de temps en temps.
Et encore... quand il ne s'agit pas d'un simple mélange de karaté, de judo et d'aikido.
Le reste ? que nenni.
La philo ? encore moins.
Les aspects ésotériques ? n'en parlons même pas (ça fait secte).
Les techniques un peu spéciales ? laissez moi rire.
Etc.
Bon voilà. Je parlais aussi bien au nom des écoles que nous représentons, que des organismes japonais qui nous encadrent, que des structures chargées du recensement et de la surveillance de ces "ninjasses", depuis une cinquantaine d'années.
Niveau cotis', vous paierez le prix fort dans ces clubs. Les écoles ont une approche plus familiale, donc des tas de possibilités pour être aidé, que ce soit au niveau des aides financières (pouvant aller jusqu'à la gratuité) que de toute autre forme d'aide.
Encore une fois, avant toute pratique, il faut savoir ce que l'on recherche, pourquoi, et quelle est la nécessité de recevoir un enseignement qui se mérite.
Il vaut mieux donc faire un bon Judô (ou autre) qu'un mauvais Ninjutsu !